Alix

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Peut-être l'album le plus romantique de la série, fondé sur un échec mystérieux, la perte d'une légion entière de la plus puissante armée de l'époque. Les paysages sont magnifiques, le périple est difficile, l'honneur est à la fois au centre de l'intrigue et totalement perdu, bref un très grand album de BD.

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Mon album préféré de la série avec « Les Légions perdues ». Une histoire de vengeance, presque de malédiction, qui vient sanctionner la folie des hommes. Album découvert jeune et marquant par sa violence pourtant tout sauf explicite. Le tout dans un cadre magnifique : les environs de Pompéi...

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Premier album de la série, et déjà tout est en place : aventures, amitié, trahisons, honneur, sens du tragique inouï... Ne manque que la perfection du dessin, alors au stade d'ébauche, mais néanmoins déjà riche et soigné.

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Très très grand album, sur l'ascension et la chute d'un officier romain d'origine « barbare » qui se rêve roi... L'intrigue se déploie qui plus est dans des paysages époustouflants de beauté, qui participent à l'atmosphère grandiose et désenchantée : les plaines et les forêts d'Europe centrale.

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Deuxième aventure d'Alix, et toujours ce goût de Jacques Martin pour les intrigues complexes, les machinations, les amitiés et les trahisons, au gré des voyages de nos héros sur les rives de la Méditerranée antique. Un album encore classique, avec un méchant machiavélique et ambitieux et du suspense, mais sans les différents niveaux de lecture des albums suivants.

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Une intrigue très particulière, je l'avais lue jeune et je me souvenais des costumes grecs aux couleurs flamboyantes, et de ces personnages masculins qui semblent bien faibles face à celui de la reine, véritable héroïne de cet épisode. Comme d'habitude pour cette série, un album terriblement désenchanté, où les hommes et les femmes sont foudroyés au plus haut de leurs rêves insensés de gloire.

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Un excellent album qui nous fait découvrir une Egypte somptueuse, avec comme d'habitude un personnage féminin très fort, éprise d'Alix.

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Album lu jeune également et dont la fin tragique m'avait marqué. Quel bel album, qui nous fait voyager en Chine sans que cela dénature la série, avec des personnages très intéressants, tel que ce prince royal faible et fort à la fois, et cet autre prince tombé en disgrâce, qui se révèle habile manœuvrier. Même avec 48 pages, Jacques Martin sait raconter une histoire complète, une immense histoire serais-je tenté de dire, poétique même, où amitié et trahison s'opposent une fois de plus.

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Un album classique, de très belle facture, mais presque un peu trop lisse et convenu. Il s'agit pourtant d'une histoire haletante, qui voit Alix prêter main forte à son ami Oribal.

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Le pendant de « La Tiare d'Oribal », qui vient lui donner du relief, et quel relief ! Comme une ombre portée sanglante et tragique. Les aventures d'Alix à Zür-Bakal se referment dans la douleur, celle d'un monde décidément d'une extrême violence. Et pourtant, Jacques Martin n'a pas son pareil pour la représenter avec une économie de moyens phénoménale, en montrant peu il évoque beaucoup, et ses albums sont souvent presque terrifiants de noirceur, un comble au vu de leurs couleurs vives et magnifiques. Je regrette juste le soupçon de fantastique (cf. mon annotation du « Tombeau Étrusque »), qui explique peut-être la faible note de mes éclaireurs par rapport à la grande qualité d'écriture et de dessin que je décèle pourtant dans cet album.

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Un bel album, avec l'entrée en scène d'Octave, l'illustre neuveux de César qui deviendra le grand Auguste. Mon classement le révèle sûrement : je préfère les albums d'Alix historiques, qui font intervenir les grands personnages de l'Antiquité, même si c'est romancé. Comme dans Corto Maltese, ça ne me gène pas. J'aime moins les albums fantastiques d'Alix, un peu trop tirés par les cheveux, et celui-ci tend également dans cette direction, ce qui fait que je ne l'aime pas totalement, malgré de grandes qualités.

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Un album d'Alix qui lorgne clairement vers le fantastique. Mais étonnamment, le fait qu'il dénonce une fois de plus brillamment l'hubris des hommes par ce biais, fait que ça marche et qu'il compte parmi les bons albums de la série.

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Un album simple, qui sort de l'ordinaire de la série, et pour cause le scénario était originellement destiné à Cuvelier pour Corentin. En résulte un album solide, pas exceptionnel, mais qui change et qui conserve une certaine cohérence.

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Quelques facilités scénaristiques (notamment ces loups qui surgissent toujours au bon moment), mais une histoire assez forte, autour de la figure de Vercingétorix et de son retour en Gaule pour échapper à César. Le périple du chef gaulois et des ses compagnons (Alix et Enak) donne lieu à de belles vues des paysages, à l'automne et sous la neige. Sinon on retrouve avec joie des personnages rencontrés précédemment par Alix. En bref, un album cohérent et plutôt réussi, mais on sent que Jacques Martin commence à fatiguer graphiquement comme scénaristiquement.

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Un album mystérieux et fascinant, mais je regrette le deus ex machina du méchant ressorti d'un ancien album. La facilité de ce procédé d'écriture m'a toujours rebuté, il diminue d'autant l'horizon et l'univers d'une œuvre, qui se trouve ainsi subordonnée à une autre. Dommage... mais ça reste un bon album.

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Un bon album... mais qui souffre de son trop plein de fantastique. J'ai toujours en tête ce passage de « La Poétique » d'Aristote : on peut tout raconter ou illustrer en art, pourvu que ça reste vraisemblable. Or la machine à vapeur au temps des romains, difficile d'y croire...

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Encore un tome très sombre, avec une figure féminine pleine de fiel. L'histoire est cohérente et lorgne presque vers le fantastique, ou du moins une réécriture fantasmée de l'histoire, et notamment celle de Troie. Mais toute cette méchanceté finit par écœurer, Jacques Martin est ici plus pessimiste que jamais. Bien peu de personnages font preuve d'humanité...

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Un album de qualité, mais je n'aime pas ces méchants serviles et étriqués, d'une bassesse... C'est presque de la négativité pour de la négativité. En bref, un récit qui manque de souffle, malgré une intrigue qui tient la route... et qui nous tient en haleine !

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Tout comme pour « Le Fils de Spartacus », les antagonistes sont particulièrement vils et mesquins, le tout dans une ambiance étouffante de méchanceté. Pour autant il s'agit là encore d'une intrigue de qualité, avec néanmoins une faiblesse (fantastique, comme souvent dans la série), heureusement compensée par le message humaniste et écologique de Martin, dénonçant clairement la course à l'armement atomique de son temps.