Animation hongroise

Annotation :

Premier long métrage d'animation hongrois, et réalisé pour honorer les 150 ans d'un poète dont c'est l’œuvre la plus connue, c'est une merveille.
Chaque scène regorge d'idées d'animation toujours bienvenus et rafraichissantes. On a entre autre de très jolies passages abstraits qui permettent de représenter des sentiments que le réel ne peut pas représenter. Et ces abstractions sont présentes en vérité un peu toujours, comme une déviation du réel.
Tout ceci tient avec un charmant personnage principale, Jean du Maïs, héros bon, fort, et pleins de bonnes valeurs, mais qui n'est pas caricatural là dedans et a un petit peu de relief grâce à un peu d'imperfection (imperfection qui sont aussi des qualités, mais bon).
Tout ci et la belle histoire venant du poème nous amène a des séquences amusantes, galvanisantes, émouvantes, déchirantes, ou bien douces, accompagnés d'une musique et de quelques chansons ravissantes.
Séquences, comme précisé avant, qui sont toujours l'occasion de faire quelque chose de nouveau avec l'animation, d'essayer (et réussir) une idée un peu nouvelle.

Annotation :

Animation de Jankovics (directeur d'animation ici, j'entend) et ça se voit pas mal. On n'est pas loin de Jean le Vaillant, en plus statique, moins léger et avec moins de bonnes idées d'animation.

Adaptation de poésie populaire Hongroise de même, Hary Janos est semblerait-il un personnage proche du Baron de Munchahausen, ça ne se voit pas tellement cependant.

Le film est décousu, les scènes s'enchaînent mal, et il marche vraiment quand il abandonne la narration pour faire des séquences accompagnées généralement de musique orchestrale.

Fait penser un peu à du fantasia parfois, pour l'aspect séquence musicale et l'animation en court (ça ne se ressemble pas vraiment, mais bon).

Parmi les idées d'animation qui existent, mais ne suffisent pas à égaler d'autres trouvaillent de Jankovics, il y a la scène de danse avec le « recruteur » de l'armée très visiblement rotoscopé. La scène de bataille est aussi en dessous de celle de Jean le Vaillant. L'habillage au début, le retour de Janos et la danse au début ressortent pas mal tout de même.

Niveau humour, quelques gags pas convaincant et la gros-billitude de Hary Janos ne suffit pas. Fait un peu trop patriotique.

Il manque surtout une connexion émotionnelle forte, la charmante femme de Janos pourrait l'amener, mais il n'y a pas de situation dramatique (sauf dans les 10 dernières minutes, mais on n'y crois pas), l'attachement émotionnel est difficile.

Hary Janos est de plus un personnage bien moins attachant que son compatriote de 1973, rien ne l'atteint, il est trop orgueilleux, sans que le film se moque le moins du monde de cet orgueil (comme c'est le cas chez le Baron).

J'ajoute qu'on a pas mal d'apparition de la France, avec Napoléon, mais surtout un personnage comic relief pas spécialement drôle, mais qui apporte un peu de français parlé qui lui est amusant (car peu compréhensible).

Si semblable à Jean le Vaillant, et pourtant si loin.

Peut-être qu'en connaissant le personnage avant ça aurait été mieux.

Annotation :

Voire ma critique.

Annotation :

Pour enfants. L'animation est pas incroyable, pas assez atypique. Quelques moments qui ont du charme tout de même, les passages chantés ou rêvés.
L'expression de Hugo et le requins racailles ???
Trop de parlotte, la voix off n'a rien à faire là.
Etonnant de voir une bonne caractérisation de personnes noires et arabes (? turques ?) dans les années 70 de la part de la Hongrie avec en plus une morale d'acceptation (et de dédommagement ?).
Pas désagréable, ça se regarde.

Annotation :

Se rapproche plus de ce que Attila Dargay fait que 3 autres films cités ici de Jozsef Gemes.

C'est un film pour enfant plutôt propre, peu inventif. On a tout de même quelques courts passages de vol en vue subjective bien cools (mais bien court surtout), et des décors plutôt soignés.
C'est sympathique, mais pas un film "à voir".

Annotation :

Une animation plutôt classique de son époque, propre, avec de beaux décors (très statiques). Pas folichon cependant.

Quelques efforts d'animation dans certains mouvements (un peu comme dans Willy le Moineau), et les ombres/lumière sur les visages au début dans la forêt la nuit. Quelques jeux d'ombre sympa en plus sur les murs.

Des designs de « Lutins » sympathiques. Fait très pour enfants sur certains points, mais pas bien grave, c'est un film pour enfants.

Film d'animation formaté pour marcher partout (europe - état unis), mais pas bien intéressant.

VA (VO ?) à éviter, plutôt à regarder en vf.

Annotation :

Suite 20 ans après, après 2000, je m'attendais vraiment à quelque chose de catastrophique. Etrangement, c'est pas mal.
Un petit peu de 3D pas trop criarde, un dessin plutôt bien fait (plus propre que Cat City 1 ce qui est un peu dommage étrangement), quelques références et un peu de fan service, c'est bien sympathique.
Par contre, je ne sais pas pourquoi l'intrigue se sépare en plusieurs morceaux, qui ne se rejoignent même pas vraiment. A un moment on suit 4 ou 5 groupes séparés spacialement alors 2 suffiraient.

Annotation :

József Nepp a souvent été scénariste sur les projets d'autres réalisateurs d'animation hongrois, que ce soit pour des longs ou des courts. Il est souvent là pour de la comédie et ça se en effet, ce Blanche-neige est une comédie.

On n'est pas 100% dans la parodie de blanche-neige, puisque le films suit son histoire à partir d'un départ absurde. Il ne cherche pas à tout détourner. Il traite « sérieusement » son sujet.

L'humour ne marche pas toujours, mais c'est pas désagréable en tant que comédie.

C'est pas aussi fou que ce que j'aurais espéré, quelques idées bonnes sont à noter (l'introduction, la reine mère, la première journée de blanche chez les nain, la méfiance des nains pour les géants, leur attitude envers blanche, etc.).

La folie manque aussi au niveau de l'animation (c'est quelconque mais appréciable), mais bon, c'est pas Bain de Mousse, il faut l'accepter.

Annotation :

Un film d'animation pour enfant qui est très quelconque visuellement, un peu comme Vuk.
Sympa pour son personnage de Mathieu, mais bon, ça casse pas trois pattes à une oie.

Annotation :

Encore une fois avec Attila Dargay, c'est un dessin animé bien fait, mais qui n'a rien d'extraordinaire.
M'a fait un peu (plus que pour ses autres films) penser au film sur le Baron de Munchhausen de Jean Image (qui est d'origine Hongroise).

Je crois que la vf remplace les français par des allemands.

Annotation :

Animation quelconque.
Film pour enfant sympathique avec quelques idées sympathiques (la valise "volante", la puce infiltrée, ou le loup/oiseau bleu).

Annotation :

Film fun, comédie barrée sur le banlieues, avec pas mal de moquerie.

Animation très barrée elle aussi, les designs sont indéniablement moches, avec des visages quasi réalistes comme collés sur des corps. Visages avec pleins d'émotions pré-définies qui s'alternent au fil des dialogues et situations. Il y a aussi une bizarrerie dans la façon dont les visages bougent par rapport aux corps ce qui donne du charme.
Un peu d'animation 3D style cel shading, utilisée entre autre pour des clips de rap animés comme des clips de rap.
C'est pas aussi bien que mon 8 le laisse entendre, mais c'est sympa et « nouveau ».

(par contre, ça parle vite et beaucoup, difficile à suivre, mais c'est pas très important)

Annotation :

Le film refait toute l'histoire de l'humanité (et vaguement les combats d'aujourd'hui) du point de vue des indiens.
Un peu déçu pour ma part, sans doute plus dû à de trop grandes attentes (et de mauvaises attentes) que par faute du film.
Intro et la conclusion me semblent faire tâches, soit en trop, soit trop vite survolées.

Mais malgré quelques idées visuelles sympathiques (surtout lors des créations), et des design sympathiques, on est loin de la déferlante créative des Jankovics (Le Fils de la jument blanche/La Tragédie de l'Homme), ni n'avons des images aussi marquantes.
(Et ça peut aussi décevoir de ne pas voir Gauder sur quelque chose d'aussi atypique et barré que District!)

Annotation :

Film pour enfant.
Tout à fait correct, animation pas extraordinaire, pas chère, mais qui n'est pas désagréable.
Récurrence de la voix off, qui semble être une pratique relativement courante dans les film d'animation hongrois pour enfant.
On suit Willy, qui fait des conneries et n'est jamais vraiment puni par le scénario pour ça. Il est puni par les adultes parfois, mais ça a des gains au final dans le scénario (donc tant mieux) ou bien c'est superficiel.
C'est même sa désobéissance qui sauve le pays, sans mauvaise conséquence ou imprévu sauvé par un adulte. Un peu étonnant.

Peut-être ai-je tord, mais la caractérisation des Bongons comme vilains sans concession, et la conclusion en "on ne va pas vous aider, commencer par nettoyer chez vous et travailler plutôt que de chercher à nous envahir (et voler nos ressources), me laisse penser qu'il y a une vision un peu xénophobe dans le film.

Au moment du visionnage, le dernier film pour enfant que j'ai vu étant "Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse" d'Ocelot, ça change un peu dirons nous.

Annotation :

La suite des aventures de Willy en hivers, qui toujours ne respecte pas les règles.

Cette fois ci les bougons sont un peu humanisé, les rats, nouvelles menace les remplacent en grand villains.
A l'opposé de ce que je disais dans le précédent.

Comme nouveauté niveau animation, on a 2 courts moments de vol en vue subjective, ce qui est sympathique.

Annotation :

On a de l'animation en rotoscopie pour les personnages avec des décors 3D semi-réalistes, ce qui se lie avec ce que raconte le film (une histoire autour d'hybridation), et c'est pas mal pour les mini-modifications (des cheveux typiquement) image par image, et il y a quelques belles images.
Ombres très marqués ce qui est aussi plutôt étonnant.
Sympa sur le principe, une ou deux belles scènes, mais ça ne créé que de l'intérêt au visionnage.

Annotation :

Film d'animation bien particulier en 3D, très fauché et très lourdement inspiré par 2001 pour plusieurs séquences (récurrentes).
C'est pas très beau, les personnages (sauf le principal) sont dotés de masques pour éviter d'avoir à faire des visages, tout est sombre pour réduire les coûts de même, on voit peu (voire pas) le visage du protagoniste lorsqu'il parle, des décors reviennent, et on pourrait surement continuer longtemps à décrire les astuces pour que le film puisse exister.
Mais tout ceci au final tout ceci est peu génant et au contraire participe au voyage qu'est le Cycle.

Pour dire de quoi parle le film, on suit un individu, arrivant quelque part à la recherche d'un moyen de sauver les siens (communiquant à distance) alors qu'un gaz fait s'effondrer l'humanité. On en sait très peu, qui il est, si les 2 menaces sont les même, ou sont-ils, etc. Et nous suivons donc cet homme très vaguement guidé alors qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il cherche.
Tout ça nous mènera à une impression de cycle infinis et une solution pour "sauver le monde", avec une fin nous laissant peut-être davantage être pessimiste qu'optimiste.
J'ai l'impression ici de voir la croyance de l'Homme en lui même et sa foi dans le fait qu'il y aura toujours une solution. J'ai peut-être naïvement de nous voir face au réchauffement climatique, l'épuisement des ressources, ou tout autres problématiques du genre, au bout de la corde espérant le miracle, la découverte scientifique sauvant le monde.

Pour revenir sur la forme, cette bonne humeur est accentuée par une caméra très tremblante dans un monde triste et réaliste.

Je regrette peut-être les réponses un peu trop directs que le héros a, mais pourquoi obscurcir davantage juste pour obscurcir.

Annotation :

Vu en vf.
Trop pour jeunes enfants. Peu impressionnant, très convenue à part la première scène qui est un peu sympa.
Pas intéressant.

Annotation :

J'avais pas de grandes attentes considérant le précédent (film peu inspiré pour les jeunes enfants), mais la présence de Jozsef Gemes en co-réal me laissait espérer des fulgurances, mais non.

C'est sans grand intérêt.

Annotation :

Vu sans sous-titre, donc ma compréhension est partielle.
Stop motion très propre, fluide. Les visages ne sont pas animés, mais c'est pas surprenant, ils ne le sont pas non plus dans la stop motion tchèque.
Aucun artifice ou morceau de bravoure, mais ça reste bon.
Dromadaire nageant qui est rigolo (l'eau étant solide, il n'y a que sa partie supérieure)

On suit un écureuil qui est vexé par ses parents (?) et part pour l'aventure (volontairement vers l'Afrique ou non, j'ai un doute). Il y croise un village, prend le bateau, vole à dos de mouette, rencontre un éléphant, un sage, un hippopotame, etc.
En voyant que ses cousins africain sont gros et se nourrissent de gâteaux (tombant d'un arbre à gâteaux) il part rentrer chez lui. Et fin. (interprétation personnelle).

Annotation :

Premier long hongrois entièrement en images de synthèse.
Plutôt sympa.

Mais pas bien intéressant pour son histoire, gags pas drôles, situations répétitives, ça va nul part et visuellement c'est moche.

Donne l'impression de chercher à "instruire" un peu les enfants, sur les planètes et quelques images à la fin (accès à internet et découverte d'images de partout).

Essaie d'un peu profiter de la techno en mettant pas mal de mouvements parfois.

Annotation :

Sans grand intérêt.
Beaucoup de références.