Août 2016 / Musique

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1ère échappée de Domo Genesis hors du Wolf Gang. Comme souvent avec les membres d'Odd Future, c'est un rap accidenté, percé par des saillies de vie, dans un geste sciemment mal torché. Paradoxalement, l'émotion passe par là.

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Cet album de The Field aurait pu être un excellent LP d'ambient, tendance krautrock et hypno. Sauf que, et c'est toute la difficulté des boucles musicales, le jeu d'échelles et de variations marchent trop peu et que ça finit, catastrophe !, par tourner en rond.

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Bel album de metal, savamment orchestré en réussissant à alterner pistes de pur black metal et respirations (Final Will / Iconoclast / Slow Forever) dont l'effet doit être des plus efficaces sur scène. Plusieurs morceaux mémorables !

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Douceur musicale dans la veine musicale d'Elliott Smith, cet LP offre plusieurs morceaux doux, qui s'écoutent pour ouater le réel d'un écrin de chaleur tendre. Rien de fondamentalement planant, mais suffisamment bon pour bien s'écouter.

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Douceurs d'apparence exhalée d'un minéral doux, ce "Singing Saw" enchante et berce. Il ne siège pas dans l'esprit ou le coeur mais il charge l'atmosphère dans lequel on l'écoute d'un spleen délicat et savoureux. Appréciable sans marquer.

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Album incroyable de pop metal japonaise aux accents kawai, ce "METAL RESISTANCE", malgré ses facilités de pop FM, respire suffisamment le souffle metal et, dans son grand écart, m'emporte. Suffisamment WTF pour être singulier !

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Ce album fait partie, avec d'autres du style de "Experience Hendrix", "Sexuality" ou la 2e partie de "Discovery", de la B.O. parfaite pour les séquences sexuées. Sweet, doux et élégant, le combo est réussi pour une soirée chauffée au rouge.

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Allègrement salué par Pitchfork, comme beaucoup de chose qui m'échappe, cet album doux, porté par la voix frêle de sa chanteuse, peut porter des voyages dans des limbes délicats. Mais ça ne soulève pas l'esprit ni les sens.

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Plus réussi que le décevant "Ritual Spirits" qui signait le grand retour de Massive Attacks. En seulement deux morceaux, le groupe britannique signe une force musicale et, surtout, ressuscite le spectre de leur maestria.

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Y a des albums qu'on aimerait aimer dès l'écoute de leur premier morceau (là "I'm On"). Et, malheureusement, très vite la voix pré-pubères de ses chanteurs se fait jour et tout prend l'aspect d'un album de garage rap de lycée.

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L'appréciation très répandue de cet LP unmastered de Kendrick Lamar tient très certainement à la renommée du nom. Réussi, souvent entraînant et sans filtres, les morceaux demeurent quand même loin des hauteurs de "good kid, m.A.A.d city".

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Polyforme, composé de musiques et de rythmes variés, cet album esquisse une dominante planante et douce, voire parfois expérimentale. Donnant primeur aux instruments, c'est un album que pourrait modestement jalouser un Eno.

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Emporté par des expériences musicales et une facture opératique, notamment grâce à la voix tout en arias d'Esperanza Spalding, cet album charme. Mais il n'écrit pas à la surface des sens une profondeur suffisante pour excéder son seul projet.

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De Jean-Michel Jarre, j'avais la fausse idée d'un escroc médiatique qui faisait du son et lumière sur M6. À l'écoute, pour la 1ère fois, d'un de ses albums, je découvre ce qui est probablement un des meilleurs artistes électo français.

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Derrière la voix charmeuse de Soan et une chanson ("Adonaïe") assez entraînante, le tout repose quand même, malheureusement, sur des thèmes de révolution-de-lycée et sur du simili Bertrand Cantat/Saez dans l'identité musicale.

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Délicat dans sa texture, le tout ne se détache pas d'une sorte d'album pour midinettes jazzy et cadre lounge. Hivernal mais du côté facile du feu de cheminée sur la peau de bête plutôt que du bruit du vent dans les arbres nus.

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Brian Eno est, pour moi, l'un des maîtres de la musique britannique. Avec "The Ship", il maintient son règne et délivre un nouvelle nuée musicale planante, expérimentale et en même temps asséré d'une expérience magistrale.

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Ariana Grande, forte de featurings de poids dans cet album, tâche de rentrer dans le pré carré de la pop US. Elle y rentre très bien (mais pour peu de temps à mon avis) en oeuvrant pour un album propret au maximum.

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Eric Clapton connaît le même sort que certains de ses comparses de la fin des 60s, à l'égal d'un Bob Dylan : vieillissant, sa musique s'assagit mais garde en son sein une sorte de force singulière, d'assise musicale sereine mais ferme.

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Ce serait intéressant de connaître, sur une année comme 2016, combien d'albums de pop US sortent et combien il faut en sauver. "Thank You" s'écoute sans déplaisir mais ressemble avec cruauté à tant d'autres LP.

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Adolescent, j'avais l'idée que Christophe Maé était une B.O. idoine pour séduire les jeunes filles en fleur. Plusieurs années plus tard, les idées sont fanées et avec une vivacité aigüe, il apparaît comme un ersatz de variété française.

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Sur un lit de morceaux punk rock composés par les "Blonde Redhead", cet album signé par le même groupe ouvre les tracks à d'autres artistes pour délivrer en elle toute l'énergie contenue. Je regrette peut-être seulement que ce soit si court.

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Ce qui ressort le mieux de cet album au long cours sont les morceaux intimes, du registre qu'on peut écouter seuls avec celle/celui qu'on aime. Le reste a tout l'air d'une production classique, de bonne facture, mais trop fade.

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À l'écoute des premiers morceaux de l'album, j'avais envie de l'aimer beaucoup. Malheureusement, les recettes évidentes de composition électro l'handicapent et le retiennent dans la moyenne au-lieu de le hisser vers le haut.

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Comme chaque année qui contient un album de Boys Noize, le LP s'assoit directement avec les meilleurs de ladite année. "Overthrow", "Rock the Bells", "Los Ninos", "Birthday" sont les sommets de cette secousse allemande !

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Beaucoup d'album, par leur titre, tâche de doubler leur contenu d'une sorte d'élégance préfabriquée. "Shores of the Abstract Line" n'usurpe pas son expérience et déplie cent lignes abstraites pour composer un fascinant maëlstrom musical.

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Pourquoi le rap français, plus qu'aucun autre style, donne l'impression de toujours se rassembler, d'album en album ? Parce que tout tient au seul flow de la voix et que les beats sont souvent les mêmes. Comme là.

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Il y a, comme par une magie des sons, une sorte de métamorphose du jazz dans cet album. GoGo Penguin orchestre des morceaux qui habillent l'atmosphère non pas d'un feutre de bon aloi mais d'une épaisseur racée et épicée.

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Cyndi Lauper, quoiqu'on en pense, incarne tout de même une certaine légende de la musique country contemporaine. Avec cet album, elle ravira très certainement les amateurs et ne convaincra pas les néophytes. Middle-LP !