Asimov : Dans quel sens ça se lit ?

Annotation :

LA FIN DE L'ETERNITE n'a aucun rapport avec LES ROBOTS et FONDATION (Asimov y fait toutefois référence dans FONDATION FOUDROYEE). C'est indépendant. Mais pour ceux qui, comme moi, voudraient se lancer dans Asimov sans se limiter uniquement à ces deux cycles majeurs, et qui voudraient suivre une certaine logique chronologique, il vaut mieux commencer par celui-ci au vu de la fin de l'histoire.
Cependant, si j'avais commencé par celui-ci, je ne suis pas sûr que j'aurais eu envie de continuer. Les personnages étant peu attachants, et le style d'Asimov moins agréable que dans LES CAVERNES D'ACIER, par exemple.

Annotation :

L'histoire, bien qu'indépendante des grands cycles, est à placer dans la période des débuts de la colonisation spatiale par les Terriens. Donc avant LES ROBOTS.

Annotation :

1940-1950 (nouvelles)

Les mêmes personnages apparaissent dans les différentes nouvelles, ce qui confère une certaine unité à l'ensemble. Mais si les histoires sont valables, on est toujours un peu déçu par leur fin parfois trop abrupte.

A noter une référence à "Menteur !" dans LES ROBOTS DE L'AUBE.

Annotation :

1942-1958 (nouvelles)

Dans la lignée du précédent.

Annotation :

1941-1967 (nouvelles)

Cinq histoires figurent également dans LE ROBOT QUI RÊVAIT. A l'exception éventuelle de deux ou trois, ces récits ne s'inscrivent pas dans les deux grands cycles de SF. Les nouvelles de ce livre sont cependant très bonnes dans l'ensemble. Une ou deux sont même très drôles.

Annotation :

1966-1976 (nouvelles)

Il est fait référence à cette nouvelle dans LES ROBOTS DE L'AUBE.
Il faut donc l'avoir lue avant LES CAVERNES D'ACIER (1er tome de "trilogie" Baley). C'est la plus longue et une des préférées d'Asimov, et ça se comprend.

Annotation :

1947-1982 (nouvelles)

Pas le meilleur recueil de nouvelles d'Asimov. Les plus récentes sont les plus intéressantes. Pour le reste, ça ressemble trop à une compilation de fonds de tiroirs de diverses époques.
En dehors de la première nouvelle ("Le Robot qui rêvait") dans laquelle on retrouve le docteur Susan Calvin, aucune des histoires n'a de lien avec les deux grands cycles.

Annotation :

Je ne suis pas amateur de nouvelles, aussi ai-je préféré commencer Asimov par ce roman au lieu de lire LES ROBOTS et UN DEFILE DE ROBOTS.
Je ne le regrette pas, on est tout de suite dans le bain.
A conseiller aux fans de BLADE RUNNER - le film (1982).

Annotation :

Suite du précédent dont l'histoire se déroule un an avant.
Il est intéressant de constater que l'ensemble LES CAVERNES D'ACIER/FACE AUX FEUX DU SOLEIL est meilleur que chacun des tomes pris séparément. Je mets 8/10 à chacun, mais l'ensemble vaut 9/10.

Annotation :

En-dessous des deux précédents.
La première moitié est redondante par rapport à FACE AUX FEUX DU SOLEIL et il faut attendre la seconde pour que ça démarre vraiment, mais au final ça reste bon. L'épilogue contribue grandement à sauver le livre.

A noter une certaine gêne de lecture parce que tout d'un coup (après deux livres dans lesquels ce n'était pas le cas) Daneel passe son temps à appeler Baley "Camarade Elijah", ce qu'il n'avait absolument jamais fait auparavant. On se croirait chez les cocos. C'est pénible.

Annotation :

L'histoire se déroule plusieurs décennies après la fin des ROBOTS DE L'AUBE.

Il ne prend cependant toute sa portée que si on a lu la trilogie Baley auparavant.
EXCELLENT !

Annotation :

1954-1956 (nouvelles)
Facultatif

Deux nouvelles policières et futuristes sans prétention qui permettent de faire une petite pause après la "trilogie Baley", par exemple.

Annotation :

L'histoire se déroule un millier d'années environ après LES ROBOTS ET L'EMPIRE. L'empire de Trantor n'existe pas encore.

Histoire plus légère d'aventure SF classique qui évoque très souvent LA GUERRE DES ÉTOILES (le film de 1977), même dans sa fin très étasunienne.

Annotation :

Bonne histoire dans le contexte de l'empire de Trantor.

Annotation :

La forme plurielle du titre français est totalement injustifiée (cf. titre original). Le caillou en question est la Terre. Donc : singulier.
L'éditeur a-t-il lu le livre ?

Autrement, l'histoire est plutôt décevante. Trop de personnages sont laissés de côté. La fin est trop naïve, facile et évoque celle d'un roman pour la jeunesse.

Bel Arvardan est évoqué dans FONDATION FOUDROYEE .

Annotation :

PRÉLUDE A FONDATION (1988)
L'AUBE DE FONDATION (1993)

Le lien entre LES ROBOTS et FONDATION.
À ne réserver cependant qu'à ceux qui privilégient la quantité à la qualité. On notera, outre les références au cycle des ROBOTS, une référence à NEMESIS.

PS : Je ne conseille pas de découvrir FONDATION par ces deux tomes.

Annotation :

1942-1944

Cinq nouvelles regroupées pour former ensuite le premier "roman" de FONDATION, qui donne la sensation d'être un vaste prologue avant d'entrer vraiment dans le vif du sujet dans les tomes suivants.
Très bon, certes, mais tout de même pas au point de crier au chef-d’œuvre.
Donne fortement envie de lire la suite en tout cas.

À noter le manque cruel de personnages féminins.

Annotation :

Très bon, mais un peu décevant tout de même.
Je pensais qu'on arrêterait de passer d'une génération à une autre comme dans le tome 1 et qu'on commencerait à se focaliser sur les mêmes personnages du début à la fin. C'est le cas à partir de la seconde partie, mais c'est trop tardif à mon goût, et il y a encore trop de protagonistes.
On ne se souvient plus si certains événements du passé ont eu lieu dans la première partie du bouquin ou dans le tome précédent.
Quant à l'identité du Mulet... c'est facile à trouver. Et bien avant les personnages.

Annotation :

Suite directe du précédent.

On ne décroche pas de l'histoire ; jusqu'à la fin.
Et la révélation finale (dernière phrase du livre), cerise sur le gâteau, est jubilatoire.

Annotation :

Excellent !
Ça part sur les chapeaux de roue et le rythme ne baisse quasiment jamais.
J'avoue avoir trouvé la forme de la fin (le dernier chapitre) un peu décevante, mais ça ne gâche pas la grande qualité du bouquin (le meilleur avec le tome 3).

Tome d'autant plus appréciable si avant de se lancer dans la lecture de FONDATION, on a lu LA FIN DE L'ETERNITE, LES ROBOTS ET L'EMPIRE et CAILLOU DANS LE CIEL.

Annotation :

Il faut bien l'admettre, c'est une déception.

Le livre est trop long (il aurait pu faire environ 200 pages de moins), surtout la première partie. Les prises de bec entre Joy et Trevize sont trop nombreuses et répétitives. Et le personnage de Fallom est encombrant et pas intéressant du tout.
Il faut avoir lu le cycle de Elijah Baley pour apprécier FONDATION dans son ensemble qui - malgré ce "dernier" tome en demi-teinte - reste un grand moment de SF.