Avril 2017 / Cinéma

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Macon Blair est né de la cuisse du cinéma de Jeremy Saulnier pour avoir joué dans ses deux principaux films. Si ce "I don't feel..." se permet plus d'ironie, il en reconduit aussi le racolage morbide avec savoir faire.

Vu sur Netflix

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Héritiers de Jacques Tati mais aussi d'Aki Kaurismäki, Abel & Gordon invoquent dans le champ du réel l'art du burlesque théâtral, en passant par le génie de W.C. Fields. Portraits de Paris et des illuminés qui la peuplent.

Vu au Lumière Fourmi

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Les premiers Comencini, des comédies populaires bien qu'héritières des "telefoni bianchi" mussolliniennes, réussissent malgré la maigreur psychologique des scénarios à imposer un vrai artisanat efficace dans la mise en scène.

Vu au Cinéma de Minuit de France 3

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Comme toujours chez Georges, la robe décousue du noir de la nuit est un apparat dans lequel vient se loger une révolte sourde, ramenée à la surface. Manque dans ce feu de plans une ossature saisissante pour donner corps à la révolution.

Vu en lien de prévisionnement

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La découverte de ce film de Decoin avec un Raimu toujours aussi impeccable me laisse penser qu'il faudrait un jour réévaluer la place de Decoin dans le cinéma français. Certes pas un grand artiste, mais un cinéaste souvent inspiré.

Vu au Cinéma de Minuit de France 3

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Premier épisode de la trilogie sur l'enfance de l'ascétique (et génial pour cela) Bill Douglas. Découverte de l'oeuvre du cinéaste pour ma part. Si certains raccords prennent mal parfois, l'intégrité esthétique saisit au coeur.

Vu sur Arte

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Premier tour de chauffe d'Hazanavicius et Mezerette avant "La classe américaine", ce combat de Derrick contre Superman, face à un Berlusconi fossoyeur de la tévé, est un petit bijou d'orfèvrerie potache et jouissivement régressive.

Vu sur YouTube

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Sciemment anti-spectaculaire, défait de tout coup de force volontariste, brodé dans un 16mm délicatement serti dans la brume du Montana, ce portrait en trois temps de quatre femmes brille par son orfèvrerie douce.

Vu au Lumière Fourmi

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Ce film argentin, à la mise en scène modeste, servant ses interprètes, son scénario et son point de vue moral, excède le petit conte qu'il brosse pour atteindre, en profondeur, une véritable dimension sur l'existence et sur son rapport à ses propres racines.

Vu au Lumière Fourmi

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Joli premier film, auréolé d'un succès en salle mérité, cette autobiographie sur la convalescence de Grand Corps Malade montre, à l'inverse d'A bras ouvert, qu'on peut rire de tout, sans condescendance, en empathie avec ceux qu'on charrie.

Vu au Lumière Fourmi

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Skolimowski articule un récit aussi flamboyant dans sa narration cubiste que subtil dans ses jeux de distorsions temporelles et formelles. A la vanité qui semble prendre parfois, se substitue une profonde fascination dans la séquence finale.

Vu au Cinéma Comoedia

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Il faut savoir que Nasrallah est probablement l'un des meilleurs metteurs en scène de femmes au cinéma. Avec cet ersatz de comédie dramatique bollywoodienne, il brosse des médaillons bariolés et salutaires d'égyptiennes pétries de vie.

Vu en DVD

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Avoir moins de 10 ans. Adorer les Razmoket. Bien aimé les Delajungle. Grandir. Avoir 28 ans. Découvrir un soir de désoeuvrement en DVD le film qui réunit les deux. Sentir le temps passé. Ne pas aimer le film.

Vu en DVD

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La saisissante puissance formelle de THX1138 tient à l'ambition de Lucas de devenir, à l'époque, le Godard US. Et elle confirme le regret de Coppola, producteur du film, que Lucas n'ai pas poursuivi dans cette veine magistrale.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon