Avril 2018 / Musique

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De sa voix si singulière, asseyant sa place unique dans la variété française, Juliette compose à nouveau un chapelet de belles (petites) chansons qui vous trottent dans la tête, avec leurs paroles mutines et leurs mélodies espiègles.

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GoGo Penguin continue son petit bonhomme de chemin musicale en filant les variations jazzy sur une corde plus électro. Nimbé d'une ouate mystérieuse et d'un charme intestin, un bel album qui résonne au firmament.

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En reprenant les plus belles compositions romantiques de Couperin, Alexandre Tharaud rend grâce à la virtuosité des exercices pianistiques tout en sachant, avec allégresse et dextérité, traduire la saveur intestine des morceaux.

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Entre Nekfeu et Lomepal, saupoudré de belgitude et de thug life babtou, cette découverte de Romeo Elvis, qui promettait du swing, du swag et du rough, donne quelque chose d'un peu trop médian pour être marquant.

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Il y a malheureusement quelque chose d'anodin dans cet album. Malgré les jolies ritournelles de Tellier et la voix opiacée de Dita von Teese, ça ne suffit pas à ce qu'exhale un parfum précieux et entêtant.

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Un bel entrain se dégage de cet album, avec son lot de chansonnettes aux consonances personnelles, douces et jolies. Manque plus de singularité dans les instru, qui se contentent de la tradi guitare batterie.

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Porté par une énergie rock et rough, ce "Defy" peuple l'atmosphère d'une belle musicalité. Le seul défaut à cet ensemble réussi et que le tout se plie trop docilement au cahier des charges du metalcore.

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Ils sont légions les groupes et leurs albums à réussir à exprimer une énergie profonde et sincère. Comme To Kill A King, fort d'un album bien chiadé, composé avec soin mais dénué d'une véritable empreinte.

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Avec des airs de Shaka Ponk et une tutelle musicale qui ne cache pas la volonté festive et festivalière de cet album, cet LP peut électriser une soirée juvénile, en charger les espaces d'une saveur haptiques.

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Un beau matin (ou presque), j'ai cliqué en lançant l'écoute de cet album dont la recherche du genre exact m'épuise. Qu'importe le type si l'émotion, quelqu'en soit la nature, n'advient pas. Dis modestement.

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Du hard rock daté 80s dans ses sonorités (genre RTL2). Se tenant globalement au cahier des charges du genre, avec un morceau comme "Show me your hands" s'exprime un brin d'expérimentation musicale ludique.

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De ces nombreux albums de peu-ra où peu s'en faut que ce soit raté. A cause de la médiocrité des paroles (déjà écrites, mieux ou pire, par d'autres). Rien, encore, en ce début 2018 n'a, à l'heure où j'écris, marqué la scène rap.

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Emprunt de l'esprit spleenétique de Sébastien Tellier et de Nouvelle Vague, cet album ne dément pas sa pochette : vaporeux, crépusculaire, doux et classy. Il est jalonné par deux très beaux morceaux : "Vacances" et "Entre-deux".

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Foulé par l'énergie communicative de son groupe, plein d'une densité inventive et festive, ce "Superorganism" procure un (super) orgasme. Avec, en son coeur, un beau trio : "SPRORGNSM", "Something For Your M.I.N.D.", "Nai's March".

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Précédé d'une hype non déméritée, ce chapelet baigné dans la mélancolie, le spleen et la grandeur des ombres mâtines et des joies lovées dans un lyrisme de feu donne de quoi nourrir ses passions tristes pour des mois.

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Grande prêtresse de ce qui a été appelé (non sans un dédain occidentalocentré) la "world music", Cesaria Evora signe avec ce "Cabo Verde" un chant lyrique d'amour à l'île africaine, aux amours du vent et de la morne coladeira.

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La délicatesse de Dominique A parcourt tout l'album, intacte. Reste qu'au contraire de Feu! Chatterton, la vraie sensation chanson-française de ce début 2018, il manque des audaces musicales dans la prod.