Bandes dessinées lues ou relues en 2023

1 à 3 : Janvier
4 à 7 : Février
8 : Mars
9 à 11 : Mai
12 : Juin
13 à 14 : Juillet
15 à 16 : Août

La ou l'an passé la liste était incomplète (par flemme de faire des fiches bien souvent, les petits formats sont rarement présents dans la base de ...

Afficher plus

Liste de

16 BD

créee il y a plus d’un an · modifiée il y a 5 mois

La Magicienne trahie - Thorgal, tome 1
7.3
1.

La Magicienne trahie - Thorgal, tome 1 (1980)

Sortie : janvier 1980 (France).

BD franco-belge de Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Première lecture en bande dessinée de l'année avec le premier tome de Thorgal, fameuse série d'héroïc fantasy dont j'ai du lire de mémoire une paire de tomes plus jeune (pas celui-ci) et qui m'a toujours fait de l’œil sans que je m'y sois vraiment attaqué. Pas mal du tout ce premier tome ! Deux histoires, une première assez classique mais plaisante qu'on devine la pour poser les bases pour la suite et une seconde un peu à part qui réussie bien à donner une atmosphère mystérieuse en peu de pages. Le dessin et les couleurs sont globalement jolis tout au long du tome, avec quelques cases se démarquant visuellement. J'en lirai d'autres !

La Tombe retenue
2.

La Tombe retenue (1980)

Tomba prenotata - Oltretomba 224

Sortie : septembre 1981 (France).

BD (divers)

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Le premier Elvifrance lu de l'année ! Deux histoires au menu, une première bien sympa avec un homme découvrant une date de mort pour dans quelques jours gravée sur le caveau qu'il a acheté à son nom. Bien dessinée et avec un retournement de situation final plutôt bien trouvé. La seconde histoire est malheureusement beaucoup moins intéressante sur tous les niveaux, dotée d'un dessin brouillon et d'un scénario pas très intéressant.

La Décharge mentale
5.8
3.

La Décharge mentale (2018)

Sortie : 10 février 2018 (France).

BD franco-belge de Bastien Vivès

Cannibal-Cunt a mis 8/10.

Annotation :

Bande dessinée achetée et lue suite à la polémique autour de l'auteur, je ne l'aurai probablement même pas connu sans ça. Comme quoi comme souvent la bêtise des uns fait le bonheur des autres en mettant en lumière des œuvres transgressives. Vraiment très bien La Décharge mentale, bien que le style de dessin soit assez éloigné de mon domaine habituel en terme de BD. Mais on a la une œuvre mêlant habilement humour (certains passages sont très drôles), un contenu sordide bien réel (climat malsain tout du long) et un érotisme pornographique réussi dans un cocktail inhabituel, d’autant plus de nos jours ou on pourrait croire l’audace morte. Et puis le principe de l’histoire est très amusant. Très bien donc ! Ça donne clairement envie de lire d’autres Bds de Vivès !

Les aventures de Cicciolina
5.4
4.

Les aventures de Cicciolina (1988)

Sortie : 1988 (France).

BD franco-belge de Lucio Filippucci et Giovanni Romanini

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Bande dessinée érotique sortie en grand format scénarisée par Lucio Filippucci (dont j'avais lu deux Raimbo) et dessinée par Giovanni Romanini. Les aventures de Cicciolina se base sur l'actrice de films pour adultes fameuse portant ce même pseudonyme. BD légère et amusante très réussie dans son genre ! Le scénario est joyeusement stupide, avec Cicciolina déesse de l'amour répandant la paix et l'apaisement par le sexe, combattue par de viles militantes conservatrices frustrées voulant empêcher son œuvre réconciliatrice (une page très amusante montre les vieilles filles du "Front national féminin de moralité" fantasmer à la vue d'un magazine pornographique avant de crier au scandale et exiger son interdiction d'un air effarouché). Le dessin de Romanini est très réussi, peut-être le plus gros point fort du volume, tout en finesse, le rendu des scènes érotiques est particulièrement plaisant. Bref un bon album recommandable même aux gens peu coutumiers du genre érotique en bande-dessinée !

Un Cri sur la mer
5.

Un Cri sur la mer (1975)

Un grido del mare

Sortie : juillet 1976 (France).

BD (divers)

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Nouvelle lecture d'un Elvifrance épouvante composé de deux histoires. La première, tirée d'un numéro d'Oltretomba, est très classique mais pas déplaisante. On y suit un scientifique dont l'expérience pour rendre invisible a raté, rendu seulement partiellement invisible il déambule avec son seul squelette apparent, en quête de moelle épinière dans l'espoir d'inverser les effets de son sérum. Le thème n'est pas nouveau mais l'histoire se lit sans déplaisir, avec des dessins dans la bonne moyenne des bandes horrifiques de l'infernal éditeur. Pour la seconde histoire... sa provenance d'origine restera probablement un mystère, n'ayant pas trouvé l'information, et bon ce n'est pas très grave. Le scénario, pas hyper intéressant mais acceptable, est complètement gâché par un dessin grossier, brouillon, avec des décors ressemblant souvent plus à du gribouillage qu'autre chose (j'exagère à peine). Ça n'a même pas le mérite d'être d'une laideur amusante comme certaines BDs éditées par André Guerber. Bref, si la première histoire proposée par ce volume est de bonne tenue, la seconde est à oublier.

Résidence secondaire pour un cadavre - Frissons N°1
6.

Résidence secondaire pour un cadavre - Frissons N°1 (1971)

Sortie : avril 1971.

BD (divers) de Claude Catta, Roger Malvezy et Claude Catta

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Bande dessinée d'épouvante sortie par Belvédère, une des premières émanations éditoriales d'André Guerber, le filou de la BD petit format pour adultes en France. Deux histoires au menu, la première dessinée (et peut-être aussi scénarisée ? pas trouvé l'info) par Roger Malvezy, la seconde dessinée et scénarisée par Claude Catta ! Globalement les deux histoires sont sympas mais j'ai quand même plus accroché à la seconde. La première Résidence secondaire pour un cadavre est une histoire classique avec un revenant éliminant ses héritiers l'ayant trahi dans le but d'accaparer sa fortune. Le dessin est sympathique (malgré une ou deux fautes de goût) et l'histoire se suit sans déplaisir, sans rien de vraiment marquant non plus (peut-être un peu trop sage). La seconde par contre, Les Gouffres insondables, vraiment bien ! Avec un journaliste devenant assistant d'un scientifique inquiétant dans un manoir comme point de départ. Si le cadre est classique l'atmosphère gothique est réussie, l'histoire propose du vrai fantastique à l'ancienne avec une fin ouverte très plaisante et puis le tout est doté d'un dessin qualitatif tout du long. Bon bilan global du coup !

Les Melons de la colère
6.1
7.

Les Melons de la colère (2011)

Sortie : 16 novembre 2011 (France).

BD franco-belge de Bastien Vivès

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

Annotation :

Seconde BD que je lis de Bastien Vivès avec Les Melons de la colère empruntée à un ami. Pas mal ! Même si je préfère La Décharge Mentale qui va juste plus loin sur tous les aspects et est plus drôle. Mais c'est pas mal ! Une histoire de rape & revenge (des médecins et bureaucrates profitent d'une jeune fille venue consulter car elle souffre du dos à cause de ses trop gros seins, vengée ensuite par son père) à la fois assez glauque et en même temps plutôt drôle, toujours dans le côté farce. Le dessin m'a semblé un peu trop brouillon par moments quand même par contre, même si le style de dessin n'avait déjà pas comme vocation d'être réaliste dans La Décharge mentale ici on verse à quelques moments dans l'esquisse et ça me parle pas trop. Enfin pour conclure les polémiques sont encore plus futiles sur cette BD-ci très clairement.

À voiles et à vapeurs
8.

À voiles et à vapeurs (1981)

Corna sul mare

Sortie : septembre 1982 (France).

BD (divers) de Remo Pizzardi, Alberto Del Mestre et Giuseppe Montanari

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Petit Elvifrance tendance humoristico-porno, tiré de la série des Cornards. Deux histoires assez amusantes même si en soi pas inoubliables, toutes les deux avec un mari qui se retrouve cocu. La première nous fait suivre un mari embarquant à contrecœur sa femme jalouse sur le nouveau bateau d'un ami, le marié ayant en tête de se farcir une jolie nana présente sur le bateau. Mais bien sûr ça ne va pas se passer comme prévu et c'est au final sa femme qui va passer à la casserole entre les bras de son ami ! Dans la seconde histoire c'est un autre personnage qui va profiter de la femme d'un de ses amis d'enfance, utilisant comme stratagème la passion pour l'occulte de son ami pour lui faire donner sa femme en offrande à ce qu'il pense être des forces obscures. Les deux histoires sont rigolotes, et le dessin est d'un fort bon niveau pour les deux (signé Alberto Del Mestre et Giuseppe Montanari). Sympa sans être transcendant.

Quatorze juillet
5.7
9.

Quatorze juillet (2020)

Sortie : 11 mars 2020 (France).

BD (divers) de Bastien Vivès et Martin Quenehen

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Après la lecture de deux des BDs ayant fait polémique de Bastien Vivès, toujours en attente de procès d'ailleurs, j'ai empreinté deux autres bandes dessinées plus "classiques" à ma médiathèque histoire d'aussi lire autre chose. J'ai commencé par Quatorze juillet, dont l'histoire tourne autour des attentats et de leur impact psychologique. Assez déçu, j'ai trouvé ça assez maladroit et pas tellement intéressant à lire. Les personnages ne sont pas vraiment touchants et j'ai parcouru l'album avec une attention seulement polie. Un coup manqué !

Dernier week-end de janvier
6.7
10.

Dernier week-end de janvier (2022)

Sortie : 31 août 2022 (France).

Roman graphique de Bastien Vivès

Cannibal-Cunt a mis 7/10.

Annotation :

Déjà beaucoup plus convaincante cette bande dessinée là ! Une histoire d'amour impossible douce-amère le temps d'un week-end dans le cadre du festival d’Angoulême, entre un auteur et une lectrice. Bastien Vivès livre la une bd subtile dans ses personnages et très honnêtement touchante, une vraie réussite !

La Reine des Zombis
11.

La Reine des Zombis (1973)

La regina degli zombi

Sortie : janvier 1974 (France).

BD (divers)

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Un Elvifrance bien épais au menu avec La Reine des Zombis, une longue histoire en 250 planches tirée d'un numéro d'Oltre Tomba ! Assez sympathique, mais pas dans les meilleurs numéros que j'ai pu lire. L'histoire nous fais suivre l'envoûtement d'une jeune femme blanche par une sorcière dans le cadre de la Jamaïque, la femme envoûtée prenant le commandement d'une armée de zombies vaudous pour attaquer les plantations alentours. Amusant et plutôt bien dessiné, mais l'histoire traîne un peu en longueur pour pas grand chose et on a le net sentiment en finissant le numéro qu'il aurait pu être condensé en bien moins de pages pour ce que ça raconte. Pas désagréable du tout au demeurant !

L'été...tés à l'air!
12.

L'été...tés à l'air! (1978)

Sortie : août 1978 (France).

BD (divers)

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Annotation :

Numéro paru comme un hors-série mais qui semble pourtant contenir une histoire classique avec les personnages de la série Salut les bidasses ! L'histoire nous fais suivre plusieurs soldats qui décident de commettre une faute grave volontairement pour se faire envoyer à un séjour en bataillon disciplinaire. Ledit bataillon se situant sur une île ensoleillée isolée, les soldats se sont mis en tête que c'est l'endroit idéal pour des vacances pour pas un rond et l'occasion de draguer quelques minettes. Humour gras et jeux de mots bas du front en pagaille au sommaire, aussi foncièrement navrant qu'amusant à lire pour ma part ! Le dessin ma foi assez réussi aide aussi. Sans plus mais rigolo.

Le train fantôme
13.

Le train fantôme (1978)

Sortie : octobre 1978 (Italie).

BD (divers) de Carmelo Gozzo et Studio IF

Cannibal-Cunt a mis 4/10.

Le collectionneur de cadavres - Série jaune 6
14.

Le collectionneur de cadavres - Série jaune 6 (1974)

Sortie : décembre 1974 (France).

BD (divers)

Cannibal-Cunt a mis 6/10.

J’ai dix mille ans
15.

J’ai dix mille ans (1980)

Creatura della notte

Sortie : avril 1981 (France).

BD (divers) de Carmello Gozzo, Francesco Blanc et Lorenzo Lepori

Cannibal-Cunt a mis 5/10.

Annotation :

Numéro sympathique, comprenant deux histoires issues de Terror Blu en VO. Qui dit histoires tirées de Terror Blu, dit scénarios de Carmelo Gozzo ! Dans la première histoire, un homme a de terribles cauchemars depuis qu’il a visité un zoo. Un être millénaire, prisonnier dans un éléphant, l’appelle dans son sommeil, lui racontant son histoire et le conjurant de revenir le voir pour qu’il puisse prendre possession de son corps. L’ambiance de l’histoire est bonne, avec un bon dessin signé Francesco Blanc. De petites réserves seulement sur la fin, un peu bizarrement mise en scène, mais en soi l’idée n’y est pas mauvaise. Pour la seconde histoire, on assiste à la stupeur des habitants d’une petite ville du Missouri après l’apparition d’un monstre à la taille gigantesque, solidement enchaîné sur la place du patelin. Une apparition dû bien sûr, scénar de Gozzo oblige, à des extraterrestres qui se sont trompés lors du transfert de la créature et l’ont envoyé sur la mauvaise planète. L’histoire est sympa, le dessin de Lorenzo Lepori est fort bon… ça manque toutefois un peu de passages véritablement marquants pour se hisser parmi les bandes dessinées marquantes scénarisées par Carmelo Gozzo. La dernière partie de l’histoire et sa conclusion est étonnamment sobre notamment. En bref ce numéro et ces deux histoires ne feront pas spécialement date mais l’ensemble est tout de même agréable à lire, bien dessiné, et on a là une BD dans la bonne moyenne de ce que propose l’infernal éditeur !

Toutes des salopes
16.

Toutes des salopes (1986)

Che le capisce ?

Sortie : novembre 1986 (France).

BD (divers) de Giuseppe Montanari et Sergio Pascolini

Cannibal-Cunt a mis 3/10.

Annotation :

Le choix du numéro d’Elvifrance que l’on s’apprête à lire est parfois difficile quand on a à sa disposition plusieurs centaines de bandes dessinées aux visuels tous (ou presque) alléchants. Ça se fait souvent à l’instinct pour ne pas y passer des heures, et un titre comme « Toutes des salopes » aide grandement à un choix rapide en piquant directement la curiosité rien que par la grossièreté de l’intitulé, même au sein d’une série comme Histoires Noires qui n’est clairement pas parmi celles qui m’attirent le plus. Ainsi donc c’est parti pour deux histoires tirées d’un numéro de Storie Nere Gigante ! Malheureusement le contenu s’avèrera un peu décevant. La première histoire nous fait suivre Hubert, fraichement de retour dans son village natal, qui s’est mis en tête de conquérir Barbara, une jolie jeune femme fidèle éperdument amoureuse de son mari, lui-même fort entiché d’elle et protecteur. Sa conquête tournera vite à la série de lourdeurs et de démarchages abusifs… L’histoire se lit sans réel déplaisir, notamment grâce au bon dessin de Giuseppe Montanari, mais bon, bof bof… Le récit est très classique et n’a pas grand-chose à offrir, restant sobre sur tous les tableaux (niveau érotisme on a le droit à quelques planches un peu pornographiques, mais les scènes sont vite expédiées et peu nombreuses). Vite lu vite oublié en somme. Mais c’est pire pour la seconde histoire, qui fait office de complément puisqu’assez courte (46 pages contre 138 pour la première). Un complément dont on aurait pu se passer, sans vouloir être trop méchant, avec une histoire très ordinaire ou la virée en moto d’un jeune se rendant à un rencart tourne au drame face à un automobiliste violent. Encore une fois le dessin plutôt réussi, cette fois l’œuvre de Sergio Pascolini, fait que l’on lit la petite histoire avec facilité. Mais difficile de trouver ce fait divers banal particulièrement marquant (même si je sais que c’est justement le principe, tout du moins celui vanté, des Storie Nere de s’inspirer de faits divers réels pour les scénarios). Clairement dans la frange de numéros qui, sans être foncièrement mauvais, sont plutôt dispensables.

Liste vue 15 fois