Best Of : Adrian Belew

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Si Adrian Belew avait déjà surpris le public en jouant chez Zappa et Bowie, c'est au sein de Talking Heads qu'il s'est véritablement affirmé et donné envie à Robert Fripp de l'inclure dans la nouvelle mouture de King Crimson. Participant à l'enregistrement de l'album "Remain In Light" supervisé par Brian Eno qu'il a déjà rencontré en travaillant avec Bowie l'année passée, Belew appose aux chansons funk psychédéliques et polyrythmique du groupe de David Byrne ses soli de guitare foutraques et extrêmement novateurs.

Années de service avec le groupe : 1980/1981
Rôle : guitariste de session sur "Remain In Light" puis guitariste de tournée sur le "Remain In Light Tour" de juillet 1980 à février 1981.
Présent sur les titres : "Born Under Punches", "The Great Curve" et tout un tas d'interventions sur l'ensemble du répertoire live de la tournée (cf l'album live "The Name Of This Band Is Talking Heads").

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En 1981, Adrian Belew se confronte à un dilemme : il peut soit rejoindre de manière permanente les Talking Heads, soit faire honneur à Robert Fripp (l'un des meilleurs guitaristes du monde) afin de créer une nouvelle mouture de King Crimson. Il choisit la deuxième option et écrit l'histoire. Sa première participation discographique avec King Crimson, "Discipline", reste certainement sa plus impressionnante : il mêle son jeu de guitare à celui de Fripp, impose des textes et une voix très inspiré par David Byrne des Talking Heads (ce qui déplaît fortement à certains fans endurcis du Crimson des années 60/70) et surtout permet au projet de Robert Fripp de retrouver une voie nouvelle qui permettra d’enchaîner sur deux albums dans la même veine (le très intéressant "Beat" puis le moins bon "Three Of A Perfect Pair") avant de relancer le groupe une nouvelle fois au milieu des années 90, orienté cette fois dans un son nettement plus dur et industriel.

Années de service avec le groupe : 1981-1984 puis 1994-2009, date à laquelle il est remercié et quitte le groupe.
Rôle : guitariste-chanteur, auteur-compositeur
Présent sur les titres : tous les albums depuis "Discipline" en 1981 jusque "The Power To Believe" en 2003.

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Alors que Frank Zappa arrête sa tournée en 1978, Adrian Belew se retrouve au chômage. Au moment ou il pensait retourner jouer dans des Holiday Inn, Bowie fait appel à lui pour faire partie de son nouveau groupe de tournée. Belew accepte et s'inclut très aisément au sein du collectif. Bowie apprécie grandement son jeu hors du commun et lui propose de participer aux sessions de son album suivant, "Lodger". Belew accepte, et joue sur six des nouveaux titres de Bowie, jouant tantôt des effets de guitare, des solos ou même de la mandoline sur "Fantastic Voyage". Pas encore reconnu comme un artiste de renom, Belew apporte néanmoins sa maîtrise de la guitare à un album cependant assez mal aimé par les fans de Bowie. Plus tard, en 1990, alors que Bowie a de nouveau besoin d'un guitariste de tournée, il rappelle Belew pour l'accompagner sur le "Sound + Vision Tour", qui les verra collaborer ensemble pour la dernière fois.

Années de service avec l'artiste : 1978/1979 puis 1990
Rôle : guitariste de tournée pendant le "Isolar Tour II" en 1978 puis le "Sound + Vision Tour" de 1990; guitariste sur les sessions de "Lodger" en 1979.
Présent sur les titres : "Fantastic Voyage", "Red Sails", "D.J", "Boys Keep Swinging", "Repetition", "Red Money".

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En 1983, alors que Laurie Anderson, célèbre artiste-performeuse new yorkaise termine son projet de tournée "United States", elle rencontre Adrian Belew à l'issue d'un de ces concerts. Sur le moment, Belew ne pense pas qu'il jouera avec elle, puis quelques temps plus tard, Anderson fait appel à lui pour créer certaines parties de guitare de son nouvel album alors en production, "Mister Heartbreak". Une fois sur place, avec son humour habituel, Belew fait mouche. Tellement, même, qu'un riff de guitare inspiré par un sombrero mexicain que Belew venait d'acheter au marché change complètement la chanson "Sharkey's Day". Dés lors, Belew fera partie de la team jusque la fin 1985, puisqu'il accompagne Laurie dans la tournée "Home Of The Brave" tournée qui sera filmée et documenté dans un excellent film éponyme.

Années de service avec l'artiste : 1983 à 1985
Rôle : guitariste de session sur l'album "Mister Heartbreak", guitariste de tournée pour "Home Of The Brave"
Présent sur les titres : les albums "Mister Heartbreak" (en particulier "Sharkey's Day") et "Home Of The Brave"

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Alors qu'il se trouve invité par les membres de Talking Heads aux studios Compass Point de Nassau, Belew fait la rencontre du boss d'Island Records, Chris Blackwell. Ce dernier a déjà remarqué tout le potentiel de Belew et lui propose un contrat d'albums solo. Belew accepte et produit quasiment aussitôt son premier disque, "Lone Rhino". Sa carrière solo prends alors son envol et se poursuivra dés lors, qu'il soit accompagné des Bears ou de son Power Trio. Belew continue toujours de travailler en solo de nos jours.

Nombre d'albums solo : 11, sans compter d'autres projets

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A la suite de la tournée "Remain In Light", les membres de Talking Heads se séparent en plusieurs entités afin de produire des albums solo. Dans ce cas précis, c'est le couple Chris Frantz et Tina Weymouth, section rythmique du groupe, qui se retrouve dans leur appartement de Nassau et donnent naissance au groupe Tom Tom Club. Ils font aussitôt appel à Adrian Belew pour leur donner un coup de main musical. Belew participe à l'écriture de quasiment tous les 8 morceaux du disque, y compris les tubes "Genius Of Love" et "Wordy Rappinghood". Malheureusement, suite à un désaccord de droits et de royalties, Chris et Tina répudient Belew qui se voit privé de son crédit jusqu'à la fin des années 1990. Malgré tout, sa participation au premier disque de Tom Tom Club est essentielle puisque c'est la première fois qu'il fera l'usage de son célèbre son de l'éléphant sur la chanson... "L'Elephant".

Années de service avec l'artiste : 1981
Rôle : guitariste de session sur l'album "Tom Tom Club"
Présent sur les titres : tout l'album, en particulier les titres "Genius Of Love" et "L'Elephant"

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Si Belew s'entends bien avec tous les membres de Talking Heads, c'est avec Jerry Harrison qu'il s'entends le mieux. Ce dernier, parti enregistrer son premier album solo, un disque de funk polyrythmique assez sombre dans la lignée directe de "Remain In Light", fait appel à Bernie Worell et surtout Adrian Belew pour l'épauler dans la production. Comme toujours, l'apport de Belew au disque est miraculeux. Neuf ans plus tard, alors qu'Harrison enregistre son troisième album solo, "Walk On Water", il fait de nouveau appel à Belew pour lui donner un coup de main. Les deux hommes gardent contact et nouent une amitié durable. En 2018, ils se retrouvent à nouveau, cette fois sur scène, pour rejouer avec les membres du groupe Turkuaz l'album "Remain In Light".

Années de service avec l'artiste : 1981 puis 1990
Rôle : guitariste de session sur les albums "Red and the Black" puis "Walk On Water"
Présent sur les titres : tout l'album "Red and the Black", "Cry For Iran" sur l'album "Walk On Water" (1990)

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Toujours en 1981 (quelle année bien remplie pour le guitariste), Adrian Belew est invité par Ryuichi Sakamoto et Robin Scott (le producteur qui se cache derrière le groupe "M") afin d'assurer les nombreuses parties de guitare nécessaires à la production du troisième album de Sakamoto, "Left Handed Dream". Belew, qui ne connaissait rien de Sakamoto avant sa rencontre avec lui, fut totalement impressionné par l'aura de star que ce dernier inspirait dans son pays natal, le Japon. Sa participation marquera fortement Sakamoto qui imitera avec plus ou moins de justesse le "guitar style" de Belew sur la tournée suivante de son groupe Yellow Magic Orchestra.

Années de service avec l'artiste : 1981
Rôle : guitariste sur les sessions de "Left Handed Dream"
Présent sur les titres : tout l'album