Best Of : David Byrne

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Ayant déjà beaucoup parlé de ce disque, je me dois de continuer de souligner son importance dans la musique actuelle. Cet album est à la musique ce que "Blade Runner" est au cinéma : une claque, une révolution...

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Enregistré au milieu des années 90, David Byrne a su s'entourer des meilleurs artistes du moment (Morcheeba, Devo, Alexander Balanescu) pour pondre son meilleur album solo. A la fois éclectique et homogène, ce disque nous fait le tour d'horizon de la musique de Byrne : du techno-calypso "Miss America" au funk wah-wah de "Fuzzy Freaky" en passant par les nappes synthétiques douces de "Gates Of Paradise"; "Feelings", comme son nom l'indique, est une véritable carte des sentiments et des émotions humaines, retransmises en musique.

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Enregistré a la fin de l'année 1981, alors que Byrne est en pause des Talking Heads et signé en tant que producteur des B-52's (pour l'excellent "Mesopotamia"), il fait appel à la plupart de ses amis musiciens pour composer la bande-son d'un spectacle de danse signé Twyla Tharp (la célèbre chorégraphe new-yorkaise avec qui Byrne entretenait une relation).

On retrouve sur ce disque la participation de Brian Eno, Adrian Belew (King Crimson), Jerry Harrison (Talking Heads), Bernie Worell (Parliament-Funkadelic) ou encore Jon Hassell (trompettiste "ambient). Le disque s'écoute comme un album solo mais s'apparente encore beaucoup à ce que Byrne faisait au sein de Talking Heads, et fait justement le lien entre le funk progressif mental de "Remain In Light" vers le proto-dance "Speaking In Tongues".

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Une fois les Talking Heads officieusement séparés après l'enregistrement de "Naked" (leur dernier album sorti en 1988), Byrne enregistre son premier véritable album solo, sans avoir recours à un prétexte (bande-son). Il nous livre ici une sorte de ratatouille de toutes ses influences latines, chaque morceau de ce disque étant composé à l'image d'un genre : cha-cha, orisa, mambo, etc...

L'album, quelque peu indigeste au profane, devient un véritable plaisir à écouter au fil du temps. "Rei Momo" reste selon-moi l’œuvre solo la plus ambitieuse de David Byrne, ainsi que l'effarante tournée pour laquelle il s'était entouré de 14 musiciens.

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Pour "Look Into The Eyeball", Byrne reviens aux bases et signe un album de musique pop très acoustique. C'est certainement l'album solo le plus connu de l'ex-leader de Talking Heads, pour la raison suivante : repérée par Bill Gates (le PDG de Microsoft), la chanson "Like Humans Do", premier single du disque, deviens l'hymne officiel de Windows XP, lancé la même année.

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Gardant le côté world music de "Rei Momo", David Byrne décide d'enregistrer un album revenant davantage à la pop et au funk qui ont fait les beaux jours de Talking Heads. D'ailleurs, selon moi, "Uh-Oh" aurait pu parfaitement être le digne successeur de "Naked" : même veine pop-world, mêmes instruments, même humour dans les textes. Il est dommage de constater que ce disque est bien souvent oublié ou trop sous-estimé, c'est un excellent album pop que Byrne nous a pondu là, bien que peut-être un poil trop convenu.

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Lassé lui-même par les expérimentations world et les tournées avec plus de dix musiciens, Byrne décide de revenir aux sources. Il s'entoure seulement d'un bassiste, d'un batteur et d'un percussionniste pour composer l'album le plus honnête de sa carrière. Le superflu est laissé de côté, mais pas le groove. La veine art-pop si chère à Byrne peut ressortir tranquillement dans des titres comme "Back In The Box", "Buck Naked" ou "Angels".

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Un peu à la surprise générale, David Byrne décide de sortir de sa pause musicale pour nous livrer son point de vue sur le monde actuel. Après six ans sans aucune production musicale d'aucune sorte, ce disque est une sorte de retour aux sources, mais de manière plus calme et posée que jamais. Byrne nous exprime son ressentiment de sa voix chaude, avec des participations musicales de Brian Eno et Oneohtrix Point Never.

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Après l'annonce en 2006 d'un nouvel album collaboratif entre Brian Eno et David Byrne, les fans de "My Life" devaient sauter au plafond. Cela étant dit, ils ont dû être un poil déçus lorsqu'ils se sont rendus compte qu'au final "Everything That Happens" était un album pop très conventionnel. La musique s'apparente a une sorte de gospel électronique, et la voix de Byrne se pose parfaitement sur les ballades musicales de Brian Eno.

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Dans la même lignée que "Look Into The Eyeball", David Byrne nous livre son avant-dernier album solo en date. Toujours acoustique et pop, Byrne fait les polyglottes en chantant en français ou en espagnol. Le point culminant du disque se trouve dans la chanson "Lazy", co-signée avec le duo de DJ X-Press 2.