Brahms : mes albums préférés

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Malgré les affreuses prises de son Decca de ces années là, ce disque reste merveilleux, très poétique, introspectif mais jamais mièvre

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Un disque absolument abyssale tant dans le choix du répertoire interprété que dans l'interprétation.

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On peut dire ce qu'on veut, Abbado c'est quand même la classe.

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Pourquoi pas l'intégrale ?

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Si je n'écoute que mon cœur, peut-être le meilleur enregistrement des concertos pour piano. Le duo Abbado-Pollini à son meilleur, une énergie absolument dingue, quasiment une démesure mais servie avec une précision impressionnante.

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Une version qui vaut le détour ne serait-ce que pour la présence (rare en musique de chambre) de Pollini au piano

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Il y a quelques intégrales de l'oeuvre pour piano de Brahms, et celle de Barry Douglas est souvent boudée (regardez, y'a même pas l'image sur ce site !), et je trouve ça très dommage.
Elle est pensée avec beaucoup de minutie, avec le parti pris de ne pas présenter les oeuvres par corpus comme on le fait d'habitude. La qualité de l'interprétation est rare, Douglas sait s'adapter à chaque facette de Brahms.

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C'est sûr, c'est lent, mais c'est tellement plus que ça. Franchement, de nuit si vous êtes dans le mood "transe néo-religieuse", ça ne rate pas.
Et la symphonie est très bien aussi.

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Un peu le pendant de l'autre enregistrement présent ici.
Dans cet album enregistré avec deux orchestres différents, c'est plutôt un travail sur l'ambiance qui est effectué, et ce sont les mouvements lents, d'une ampleur symphonique, qui m'ont marqué.

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Je sais pas expliquer pourquoi, cette version a une énergie qui me parle.

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Au début je me suis dit "Ah le Richter des années 80 ça va juste tabasser" et en fait le disque est très prenant.

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Je trouve Arcadi Volodos assez fascinant dans sa capacité à être le plus gros bras des gros bras dans Rachmaninov ou dans Liszt et de proposer ici un album d'une finesse et d'une élégance rare dans ces pièces pour piano de Brahms.

Egalement, puisqu'il faut bien se ménager des endroits pour pousser des coups de gueules, je tiens à m'indigner publiquement de l'absence sur ce site de l'INCROYABLE disque Brahms qu'Elisabeth Leonskaja a enregistré chez MDG, et que j'aime d'amour.