Brian De Palma

Annotation :

Après avoir été fortement interpellé par Phantom of the Paradise y doit y avoir une quinzaine d'année, un peu Scarface aussi évidemment, je me suis procuré les 3/4 des films de De Palma mais sans jamais m'y être intéressé suffisamment.

Pour Sisters, si mes connaissances en Hitchcock m'ont suffit pour y déceler des similitudes, je reste quand même pas trop le genre de personne à ne m'enthousiasmer que sur ce genre d'esthétique.

Plutôt intéressant donc, mais assez loin d'être captivant de mon côté.

Annotation :

Overdose de vacarme sonore, montage énervé, trip foutraque aussi indigeste que jouissif, Phantom oh the Paradise se doit d'être moqué, mais son aura artistique restera quoi qu'on en dise incomparable.

85 minutes seulement mais ça fait du bien quand ça s'arrête quand même hein.

Annotation :

Un peu déconcertant comme engin.

Au bout de 30 minutes d'ennuis je vais lire 2 ou 3 bouts de critiques voir si c'est normal, comme à mon habitude dans cette situation, et je tombe sur un type qui me spoile méchamment la fin.
Un peu agaçant mais pas très grave me dis-je, car "Le Maitre" comme on le nomme me divertira bien d'ici là d'une manière ou d'une autre.

Un peu effacé artistiquement il faut le dire, effet post-Phantom probablement, je crois que c'est surtout l'utilisation abusive de cette grandiloquente musique qui a affecté un poil trop mon désarroi, même si les acteurs sont intéressants, faut aussi le dire.

Pas trop fan du mec quand même, j'espère que ça ira mieux un peu plus tard.

PS: Y a pas un peu de Tarkovski quelque part ?

Annotation :

Carrie me donne l'impression d'être un film cassé.
Genre il était normal à la base, mais quelqu'un l'a pris, l'a jeté au sol, et l'a piétiné.

De Palma semble absolument possédé par Hitchcock, presque gênant par moment, tout parait dissonant, pété du pif, mais c'est pas grave on envoie des gifles dans tous les sens, on se savonne la pachole dans un coin, on film la retenue sportive des filles comme si y avait que ça a foutre, on tourne autour des acteurs jusqu'a donner la nausée, et ça pose aucun problème à personne.

Alors étrangement ça semble un peu moins rayé à partir de la tombé du seau, mais quand tu rentres chez toi prendre un bain après avoir cramé l'intégralité des membres de ton lycée, et que ta mère se cache derrière la porte en robe de nuit en attendant que tu es terminé, c'est que forcément, y devait y avoir un problème à la base.

Non j'ai pas compris.

Annotation :

Cronenberg cassé qui confirme mon problème avec De Palma.
En plus d'être ennuyeux et au grand jamais intéressant, le film se ramasse la gueule toutes les 3 secondes dès qu'il s'agit de raconter quelque chose, comme si les commandes avaient été lâchement abandonnées au stagiaire du sitcom d'à côté, script y compris.

Inconvenant de pondre ça après 10 films.
N'importe quoi.

Annotation :

Savon sur la pachole façon Carrie de la douche brumeuse, déjà vu, de mauvais gout, va-t'en de là.
La scène qui suit dans le musée, en revanche, est interessante et bien filmée, et laisse entrevoir un peu d'intérêt artistique qui sera je pense bien présent d'un point de vue pas trop critique, car faire encore plus maniéré de la caméra, c'est quand même difficile.

Passé l'intrigue évidente, le véritable soucis reste le manque de communication avec le compositeur qui a du se tromper de pellicule lors de l'élaboration de son travail, ou encore une histoire de mauvais gout, qu'importe, si tu aimes mélanger les anchois avec de la pastèque, c'est ton problème.

Annotation :

Un peu plus accessible que les précédents, le charme de Travolta avec, le fait que le film tourne également autour des métiers du cinéma y joue beaucoup, c'est encore vachement maniéré mais ça reste dans l'ambiance du générique de début, pourquoi pas.

Passé cela, faut quand même se farcir la niaiserie avancée du personnage de Nancy Allen, modifiant même sa propre voix pour paraitre en l'état, je sais pas, la composition musicale toujours aussi présente et toujours aussi à la cave, ça je comprend vraiment pas, et un dernier quart d'heure hyper poussif, un peu cassé, pas très réussi, mais conforme à ce que j'ai déjà vu du mec, donc pas de surprise de ce côté.

Le fait que Tarantino en parle y a beaucoup d'années avait déclenché le fait que j'y jette un oeil, de là à partager son enthousiasme, c'est autre chose.

Annotation :

J'avais aimé le film, plus jeune, mais je me suis jamais accroché à sa manche comme un besoin fondamental de rassasier ma sensibilité cinématographique.

Pour le coup, ce soir, j'étais plus intrigué par la manière dont DePalma devait calmer sa particulière touche artistique pour rendre le film abordable, que part tout le reste dont je me souvenais assez bien, même si pas vu depuis un bon moment, mais faut bien dire qu'hormis son tourniquet fétiche au début du film, le reste est plutôt tranquille.

Pacino l'énervé fait son travail sous une jolie ambiance bien emmené par la musique qui apporte un vrai plus non négligeable, les minutes passent vite, j'suis confortable, c'est pas le gros kiffe mais je regarde jamais la montre, donc tout va bien.

Passé 120 minutes, les grammes de Cocaïne de Pacino la défonce commencent à le rendre vraiment intéressant, la caméra semble sniffer avec lui, plus rien ne compte, le type est plu là, j'prends vraiment du plaisir à le regarder jouer, et j'ai carrément pas vu passer les 50 dernières minutes pour un résultat final qui justifie je pense le statut actuel du film.

Voila.

Annotation :

J'ai essayé comme j'ai pu de contourner le film pour m'éviter de le sentir passer, le pitch, le casting, rien ne me donnait envie, ça sentait le mix désagréable entres Pulsions, Obsession et autre couilleries de la personne, mais pas besoin d'aller chercher bien loin, mon TOC a encore eu raison de moi.

Générique pouilleux, acteur apathique, j'veux bien essayer de saisir la mesure, mais j'suis pas dans Phantom, quelqu'un essaie de rester sérieux, alors je suis la tangente, trop facile de sous-entendre que le génie sait jouer avec le mauvais goût, vous m'emmerdez avec ça.
Mais je m'accroche, le masque en latex, check, il me semble avoir croisé Michael Jackson, check, la culotte dans la poche, check, l'acteur porno, la gomina, check, la révélation téléphonique à l'inspecteur, check, le chien qui casse la vitre, check et puis ça s'arrête...enfin...

Merci quand même pour la scène du générique de fin, certainement la meilleur chose du film.

Annotation :

Jamais pénible, il me semble, jamais enthousiasmant, il me semble aussi, encore 2h passées à tester ma patience et constater que parfois 10 ans plus tard, vaut mieux se manger une moyenne nouveauté que redonner sa chance à un classique qui ne l'a jamais été pour sa propre personne.

Désolé pour les autres, ceux qui ont aimé j'veux dire.

Annotation :

Petit problème avec J. Fox qui me semble pas vraiment à sa place, Sean Penn, en revanche, est plutôt épatant, delà à ressentir de l'empathie pour qui ou quoi que ce soit, c'est plus compliqué.

Assez dispensable je pense, y a tellement mieux tellement partout.

5,5/10

Annotation :

Passionné par le cinéma depuis de nombreuses années, du genre attentif quoi, il m'est arrivé 4 ou 5 fois de ne pas me souvenir avoir vu tel ou tel film, sauf que c'était le cas.
J'avais l'impression que je m'était gardé ce Carlito's Way depuis autant de temps que je m'en souvienne, avec un certains embarras de ne l'avoir jamais visionné, mais dès que j'ai vu la perruque affreuse de Sean Penn, j'ai compris que j'y avait déjà jeté un oeil et oublié dans la foulée.

Passé ce détail, le film se regarde hyper bien, très peu maniéré, prestation propre et efficace, sans doute intéressant, bien que, mais sans un instant particulier qui a soulevé quelque chose au fond de moi.

Je comprends pas forcément mon oubli, mon désintérêt un peu mieux, alors je tamponne avec la note qui soulage, pi on est bon.

Annotation :

Bon je me suis ennuyé, bien ennuyé même.
En plus de ne pas être attiré par ce genre de film et de son flagrant côté "mal-vieilli", je l'ai trouvé sans vie.
C'est long, ça parle, ça essai de nous entourlouper, ça marche on comprends rien, les seconds rôles n'ont aucune saveur, et alors que le film semblait pourtant jouir de ce monotone pris-parti de rester sagement assis derrière sa caméra, le dernier quart d'heure outrepasse nos attentes en fonçant tête baissée dans un mur d'absurdité.
NON!

Annotation :

Coup de génie du maitre, captiver le spectateur avec la mécanique intéressante de son film, en imposant des acteurs insupportable pour tester notre faculté a voir au delà du surjeu, parabole aux caméras de surveillances, critique active de la société capitaliste.

On a même droit à nos classiques, la caméra subjective, l'écran splitté, les plans de dessus, le maquillage de la blessure de Cage, incroyable, encore un final réussi, à couper le souffle, un jolie dialogue devant les ouvriers, et puis ce rubis, qui flashouille, p..., parabole aux caméras de surveillances, c..., critique active de la société capitaliste.

Blague à part, dans le Palma style, c'est pas mal quand même, c'est encore super boursoufflé, mais c'est pas mal, en fouinant un peu hein.

Annotation :

Je sais pas si c'est foncièrement juste d'être plus difficile avec ce film qu'avec un autre de la même personne.

C'est très abordable façon machin qui veut rapporter de l'argent, jamais déplaisant bien qu'un peu risible par moment, les acteurs sont beaux et semblent en pleine forme, bien que leurs prestations soient discutables, par moment aussi, le script est dans la mesure de ce qu'a essayé d'accomplir le compositeur, accessible et antibiose, et l'autre Palma, fidèle à ce qu'il est, audacieux et narcissique, le mauvais gout engencé en fonction, la direction artistique incorporée dans ses chaussettes mouillées.

Aussi limpide que le visage figé de Gary Sinise, l'eyeliner en plus.

Annotation :

Je me suis tapé 15 films du Palma avant celui-ci, dans une période assez courte, pour satisfaire ma curiosité.
Les années 70 sont pénibles, 80 inégales, 90 anecdotiques, 2000 très moyennes, j'en ai zappé quelques uns quand même, je suis pas réceptif, c'est comme ça.

Après 27 films, je suis assez curieux de découvrir l'opus nouvelle décennie.

J'y crois un peu putain, 30 ou 40 minutes.
C'est propre, c'est fluide, y a de la mesure dans la manière, merci, enfin, jolie plan séquence de Noomi Rapace dans l'ascenseur, elle joue formidablement bien, j'arrive même à excuser la sur-musicalité, il arrive pas à s'en dépêtrer, c'est pas grave.
L'intrigue, check, j'suis pas intéressé mais je peux faire sans, même son tourniquet fétiche est moins voyant, presque agréable. j'vais peut-être apprécier.

L'ennuie, parc'qu'évidemment ça pouvait pas durer, c'est cette dernière demie heure.
On va pas empêcher Danny Boyle de faire l'adolescent, Lars Von Trier de se faire remarquer ou Wong Kar-Way de faire des ralentis, mais quand ta touche artistique à toi c'est le Split-Screen, et que tu peux pas t'en passer, faut peut-être pas s'étonner que plus personne n'apprécie ton travail depuis autant d'années.

Tout d'un coup la caméra devient bancale, ça subjectise, ça twist maladroit, le script s'allonge par terre et attend de se faire marcher dessus, ça Lynch, ça Lynch pas, ça Hitchcock, ça Hitchcock encore, la musique devient un problème, tu recommence à m'énerver et je confirme ton manque absolue de gout pour terminer tes films.

Je casse définitivement, ne m'appelle plus s'il te plait.