Carnet bd 2021

Annotation :

Beau devoir de mémoire très minutieux de Deck Backderf (dont j'adore Trashed, son auto-fiction que je recommande chaudement). SI il dénonce un fait des années 70 l'écho à notre époque actuelle, tout aussi répressive en matière de liberté. On ressort de la lecture avec colère et désespoir. Seul vrai c'est peut-être la trop grande présence d'explications là où l'image aurait pu elle seule tout raconter mais ce n'est pas dérangeant en outre mesure puisqu'elles sont quand même bien écrite et cohérentes avec l'aspect "enquête". En tout cas on voit que c'est bien l'oeuvre d'un vrai bédéaste et pas juste un travail d'un journaliste/historien/etc. qui voudrait faire une bd avec un déssinateur pour accoucher d'une oeuvre plus livre illustré que bd comme j'ai pu en lire.

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Un McNaught plus mineur tant dans le découpage que dans le dessin. Un sorte de dérivé de Automne en moins abouti mais sympathique tout de même et toujours très graphique.

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Assez surpris face à la bonne réputation de la bd. Honnêtement j'ai trouvé ça ultra plat et inintéressant. Si les dessins sont plutôt beaux je trouve le thème de la bd le racisme, la frontière entre l'homme et l'animal) n'est pas traité de manière intéressante et j'ai juste l'impression de voir presque une histoire de morale mais sans le côté attachant d'une fable ce qui semble être l'un l'un des buts. Bref je suis peut-être passé totalement à côté mais beaucoup d'incompréhension.

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Bruh honnêtement j'ai eu beaucoup de mal avec la mise en place surtout parce qu'on a beaucoup de mal à bien distinguer qui est qui entre les différents personnages. Il y a une belle poésie que l'on ressent avec l'utilisation de ces cases vides mais la narration n'est pas toujours bien construite je trouve que la lecture est hardue (pas dans un bon sens). Bref, un fond bien là mais une forme trop contraignante je trouve.

Annotation :

Comme je le vois dans un critique sur le site en un mot "virtuose". Mes profs me l'ont longtemps vendu comme un des très grand de la bd ben je ne peux que confirmer. C'est un travail de découpage et de narration fou, une réflexion sur les possibilités de la bande dessinée incroyable. Mais ce côté cérébrale accompagné d'un graphisme simple et géométrique n'empêche en rien l'arrivée de l'émotion, déchirante à propos de cette homme inadapté socialement et de ce rapport père/fils qui est juste magnifique. Cette émotion est largement servie par un sens de l'observation de la vie indéniable et d'une mise en scène plus que maitrisée. Un must comme dirait d'autres

Annotation :

Un p'tit récit classique renouant avec les contes d'anant étonnant de la part de Gipi mais cela ne l'empêche pas d'être très sympathique. Typiquement le genre d'oeuvre pour laquelle la phrase passe partout "un agréable moment" prend tout son sens

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Si le décalage entre le sujet et le style de dessin ultra simpliste peut au début dérangé il devient une force au fil de la lecture, renforçant la banalité de ces pauvres soldats perdus dans cette violence absurde.

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Une merveilleuse pépite autobiographique pleine de tendresse. Un ton qui parvient vraiment à trouver le parfum de l'enfance un peu à la manière d'un "Bonjour" de Ozu (mais à une autre époque et plus de fantastique). Une magnifique approche sur le fait de grandir, sur l'arrivée de la maturité et sur la découverte et l'acceptation de l'écoulement de la vie.