Ces micro-scènes qui disent tout et bien plus encore.

Annotation :

Peu avant la fin Charlot assiste au mariage avec le trapéziste de la jeune acrobate dont il est amoureux on le voit jeter des confettis sur les mariés. Il se force à être joyeux et révèle ainsi toute l'ampleur de son désespoir.

Annotation :

Après la mort et l'enterrement de Mozart, la caméra revient revient sur le jeune prêtre qui écoute le vieux Salieri, on le voit abattu sur sa chaise le crucifix à la main incapable de parler. On peut parler de sidération.

Annotation :

Le chef d'orchestre Stanislas Lefort (Louis de Funès) s'évade de l'opéra en compagnie d'anglais et de Bourvil, dans une barque, il jette à l'eau sa baguette et sa perruque.

Annotation :

Un mercenaire détaille comment il cache sa peur en proclament qu'il n'a plus d'ennemis vivant mais en avouant que la peur l'habite, à la fin de la séquence un paysan du village lui dit que la peur il connait et qu'ils la vivent tous les jours. Tout est dit par delà les différences et les conditions sociales les êtres humains sont frères.

Annotation :

Le visage de profil de Tybalt sur la plage ravagé de souffrance car Roméo refuse de se battre avec lui. Tybalt est un personnage trop négligé par les analyste de l'oeuvre de Shakespeare. C'est un être qui pour échappé à l'emprise étouffante et mortifère des adultes s'est réfugié dans la violence. Lui interdire de se battre provoque une souffrance inouï car seul la violence lui permet de supporter la vie.

Annotation :

Quand le rideau de scène se baisse à la fin de la première de la pièce Marion (Catherine Deneuve) embrasse fougueusement Bernard (Gérard Depardieu) sur la bouche tout est dit le sentiment de victoire d'une artiste la joie d'une chef de troupe le soulagement d'une actrice face à au trac monstrueux d'une première, l'éruption d'un désir qu'elle ignore encore.

Annotation :

Quand au début du film les rayons de l'étoile de la mort frappe la planète Alderaan, Dark Vador pose la main sur l'épaule de la princesse Leia. Geste dépourvu de violence qui ressemble plutôt à de la compassion, Père et fille s’ignorent encore mais le corps parle dans un geste qui leur échappe.

Annotation :

Au début du film le jeune garcon est attaché assis dos au mur les jambes calés en position de grand écart. Il souffre l'autre garçon et défilent shoote volontairement dans les cales.

Annotation :

Encore dans le début du film, Gérard Jugnot a quitté sa famille et erre dans Paris, il s'assoit sur un banc public et disant à la dame qui s'y trouve "je ne sens plus mes pieds" la dame réplique en disant qu'il n'y a que lui et s'en va. On comprend qu'il commence à puer et lui qui se pensait encore comme un homme normal réalise qu'il est devenue autre chose un paria. Merci à JeanG55 dont la critique m'a rappelé ce moment.

Annotation :

J'ai un souvenir un peu flou etde ce film vu il y a très longtemps mais la séquence des claques au départ du train ! Ça c'est resté gravé