Challenge lecture 2023

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Au total : 400 p.

"Le temps fait plus de vieux que de sages, crois-moi."

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Au total : 448 p.

"Bref, que se passait-il dans le monde des adultes, dans la tête de ces personnes très raisonnables, dans leurs corps pétris de savoir ? Comment était-il possible qu'ils soient parmi les moins fiables des animaux, pire encore que des reptiles ?"

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Au total : 704 p.

"C'est là une des leçons de l'âge adulte, déclara Matsuda. Voir clairement ce que sont nos parents avec leurs forces et leurs faiblesses, et continuer de les honorer parce qu'ils sont nos parents."

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Au total : 448 p.

"De saison, cette année-là, il n'y en avait plus vraiment. Comme si le temps se déréglait pour se mettre au diapason de nos âmes égarées. Le printemps faisait triste mine. De la grisaille et des larmes."

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Au total : 480 p.

"(...) parmi tout ce qui réfléchit en ce bas monde, y a guère que les miroirs qui soient vraiment utiles."

"Si l'on ne peut ramener les morts à la vie, du moins est-il possible de les porter longtemps en soi. Et ce voisinage intime peut être une bénédiction ou, au contraire, une sorte de punition à laquelle il est vain d'espérer se soustraire."

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Au total : 352 p.

"Comme nous laissions la clairière derrière nous, seuls les bruits de nos pas et les crépitements du feu résonnaient dans la nuit. Aucun son ne provenait de la forêt, aucun bruissement, aucune stridulation d'insecte, aucun chant d'oiseau nocturne. La nature souffrait en silence."

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Au total : 448 p.

"Quand les gens disent impossible, généralement ça veut dire improbable"

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Au total : 400 p.

"Pourtant la seule leçon que les pierres semblaient nous enseigner était que les villes naissent et meurent puis sont oubliées."

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Au total : 512 p.

"Être seul, déposer ses fardeaux au pied d'un arbre et les laisser se perdre dans les ténèbres grandissantes, ne serait-ce qu'un moment..."

"Il y avait du bruit, quelque part dans le bâtiment. Des voix, des rires. Comment la vie pouvait-elle continuer comme si de rien n'était, ailleurs ?"

"Ce n'était pas de la mélancolie. Il apercevait toujours le gouffre mais lui tournait résolument le dos, laissant l'attrait du vide derrière lui. C'était autre chose ; une sensation de flottement, comme s'il attendait un événement sans lequel il ne pourrait reprendre le cours de sa vie, mais sans savoir ce qu'il serait, ni comment le provoquer."

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Au total : 240 p.

"On ne dirait pas comme ça, mais je suis triste, hein... Mais bon, on n'est pas forcément obligé de faire étalage de ses sentiments devant tout le monde, tu comprends ? (...) J'ai ma façon à moi d'exprimer ma tristesse, c'est tout..."

"Sous l'effet de l'attraction terrestre, l'eau coule de haut en bas. Nos âmes exercent une force d'attraction, elles aussi. Face à quelqu'un qu'on estime et en qui on a confiance, on ne peut pas mentir. On ne peut s'empêcher de se montrer sous son vrai jour. En particulier dans les moments où on essaye de cacher sa tristesse ou ses faiblesses. Alors qu'il est moins difficile de cacher ces choses à des étrangers ou à des gens en qui on n'a pas confiance."

"L'homme n'est pas capable d'appréhender objectivement ce qu'il voit et ce qu'il entend. Les informations qu'il reçoit sont déformées par son expérience, sa pensée, les circonstances, ses fantasmes, ses goûts, ses connaissances ou encore sa conscience."

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Au total : 576 p.

"- Je suis un homme d'affaires, lui avait-il expliqué. Ni plus, ni moins.
- T'es un voleur, Kaz.
- N'est-ce pas exactement ce que je viens de dire ?"

"Un secret, c'est pas comme une pièce de monnaie, ça garde pas sa valeur quand on le passe de main en main."

"Ils ont peur de toi, comme autrefois j'avais peur. Comme toi, tu avais peur de moi. Nous sommes tous le monstre de quelqu'un d'autre, Nina."

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Au total : 672 p.

"Les monstres les plus méchants ne ressemblent pas à des monstres."

"(...) son père lui avait expliqué que seuls les imbéciles ignoraient la peur. Nous accueillons la peur, lui avait-il dit. Nous saluons ce visiteur inopiné et écoutons ce qu'il a à nous raconter. Quand la peur est là, c'est que quelque chose va arriver."

"(...) la peur est un phoenix. Tu peux la regarder se consumer un millier de fois, et pourtant, ça ne l'empêche pas de revenir."

"Comme les hommes d'ailleurs, et tout le reste. Pour les comprendre, il fallait les prendre à part et étudier leur fonctionnement. Pour les dominer, il fallait être capable de les démonter et les remonter."

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Au total : 416 p. dont 191 p. lues

Le Soldat hanté, 191 p. :
"L'enfer était rempli de pendules, il en était convaincu. Après tout, quel tourment n'est pas exacerbé par la contemplation du temps qui passe ?"

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Au total : 800 p. dont 184 p. lues

Des usages de l'armée, 86 p.
"Un bourdonnement sonore résonnait dans la végétation luxuriante - sans doute des insectes et des oiseaux -, accompagné d'un grondement d'eau, peut-être des torrents et des cascades. C'était comme si la nature chantonnait d'une voix que seul son sang pouvait entendre."

Les faiseurs de zombies, 98 p.

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Au total : 544 p.

"A l'aspect des volumes, il était facile de savoir si une bibliothèque avait été créée pour épater la galerie ou non. Même fermés et soigneusement alignés sur les rayonnages, les livres qui avaient été lus vous invitaient à venir les prendre, comme s'ils s'intéressaient à vous autant que vous à eux et ne demandaient qu'à vous instruire."