Cinéma : Mon top 15 de 2017

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Les nuances colorées de l'amour pour une parfaite mélancolie musicale amenant le cinéma là où il doit être, dans les étoiles. L.A melody.

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Dans le silence, il l'a entendu. Au cœur des ténèbres, il l'a trouvée. Puissant chemin de croix, sublime interrogation, indéchiffrable foi.

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Errer dans ses couloirs vides, essayant d'ouvrir une à une les portes de ses propres souvenirs, pour enfin se trouver. Difficulté de l'être.

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Un opéra dans la jungle d'une ampleur prodigieuse, où liens du sang et soif de connaissance, découverte de l'autre et folie s’entremêlent.

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Organique orgasme et choc rétinien pour une oeuvre vampirique aux relents métalliques, une claque jouissive contant la terrible destinée.

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Les remous d'une difficile acceptation de soi, une vague éblouissante dure pudique d'une incroyable justesse emportant tout sur son passage.

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Maison-monde en proie à la dégénérescence de l'homme, péché de bonté pour la terrible perdition, celle de l'Enfant. Colérique Apocalypse.

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Expérimentale, radicale immersion capturant la peur, le chaos, la honte de n'avoir pu que survivre, alors que survivre est déjà une victoire

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Du désert à l'air irrespirable au salon à l'élégance glaciale se joue le drame d'une méprisante domination menant à la déchirante vengeance.

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D'un désert blanc aux plus noirs desseins, portrait d'une terre déchirée. Comme un passage des racines de la haine, à la folie du présent.

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Lancinante captation d'une femme rampant sous le poids de l'amour, des regrets, du passé, du futur, du pouvoir, d'un monde en ébullition.

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Virage serré d'un Wright adoptant une conduite à risque, que sa soif de cinéma et son énergie infatigable transforme en oeuvre pop ultime.

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Terrible justesse et rouge colère, notre cœur s'emballe au rythme d'amours, peurs et espoirs : combattre l’impalpable. Ensemble, c'est tout.

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Au milieu de la pièce, cette animalité si mal camouflée. D'un rire gêné à l'absurde réalité, un miroir sans tain d'une drôle de société.

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D'une profonde justesse et d'une effarante sobriété pouvant aisément lasser, Nichols dévoile, par de douces images, l'amour tout simplement.