Classement personnel et forcément subjectif des meilleures chansons de Damien Saez

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C'est une chanson formidable qui m'a réconcilié avec Le Manifeste 2016-2019, quand je ne savais pas encore comment aborder cet album protéiforme qui part dans tous les sens ; une chanson que je ne puis trop écouter, un peu comme La Chanson des vieux amants de Brel, car elle est dure, très dure ; une chanson sur la vieillesse et, bien sûr, sur la mère ; les changements de tons et de rythmes sont merveilleusement gérés, jusqu'à la ligne finale qui clôt ce morceau dont on ne ressort jamais vraiment.

"Allez viens, on se danse comme on dansait avant !
Un vieux slow comme au temps où j’étais ton enfant !..."

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Beaucoup considèrent cette chanson comme un sommet et c'en est effectivement un. Le crescendo haletant nous prend du début à la fin et nous bouleverse complètement lors de la phase finale du morceau.

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J'ai pleuré cent fois sur cette chanson troublante qui ne laissera personne indifférent ; la tristesse et la dépression complètement nues...

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Ce morceau est ressenti comme une lettre d'adieux de Saez à son public, un dernier titre contre le monde, un aveu de résignation, une véritable tempête.

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C'est avec cette chanson que j'ai découvert cet artiste quand, au lycée, un ami m'a dit : "Tu connais Saez ? Il écrit bien, il a de sacrés textes. Ecoute "Les Meurtrières" pour commencer, c'est magnifique, ça parle d'amour, de deuil, du 11 septembre." Je ne comprenais pas très bien, mais je me suis lancé pour ne plus jamais quitter le navire.

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Cette chanson est encore plus belle quand on connaît un peu son histoire que Damien raconte dans plusieurs de ses concerts disponibles sur Youtube.

"La richesse c'est le chant sur les toits de ce monde
De ton basson maudit qu'on apporte à ta tombe
A Châtillon-sur-Seine c'est rêver du meilleur…
C'est Nelly et Bruno qui font chanter mon cœur"

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Cette chanson est également l'une des premières que j'ai écoutées. Magistral. Elle m'a notamment permis de découvrir le personnage et la poésie d'Antonin Artaud.

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Cette chanson est parfaite de bout en bout : la virtuosité se retranscrit parfaitement dans ces paroles magnifiques qui rappellent à toutes et tous à quel point Saez est un grand parolier. Avec "S'ils ont eu raison de nous", elle est l'une de ses plus belles créations du point de vue des paroles. De plus, le sujet, grave entre tous, fait qu'on ne peut pas rester indifférent à ce morceau.

"Si nous pleurons nos frères, que nos larmes nourrissent
De nos sanglots la terre, que l'amour y fleurisse...
Au printemps mon pays sur le champ des douleurs
Oui quel que soit l'hiver repousseront les fleurs..."

Comme un rappel du message et de la lutte résistante de Mélancolie, le personnage du Manifeste à qui la Poésie a ordonné de peupler la terre de fleurs.

Annotation :

La plus belle chanson de Miami, cet album peu apprécié par les fans de Saez mais qui a tout de même quelques perles, comme celle-ci : un morceau mélancolique et nostalgique qui nous transporte et qui clôt l'album de manière magistrale.

"Le goût de mon héroïne
Que j'aimais avant
Quand j'aimais quelque chose"

Annotation :

Une chanson qui, quand je l'ai découverte, m'a abasourdi : la violence et la crudité des paroles mêlées au rythme rock en font un morceau très particulier mais beau.