CLASSICS: SCI-FI MOVIES

Annotation :

Ambiance routinière d'un banal équipage face à une menace protéiforme, mystérieuse et décidé à survivre.

D'un scénario très série B (voire Z en lisant le script original "Star Beast" du duo O'Bannon /Shussett, Scott, Hill et Giler le transforme en survival spatial présentant le plus bel extra-terrestre jamais vu à l'écran avant - et depuis lors -, dû au travail incorybalement troublant de feu Hans Rudi Giger.

Annotation :

Cameron décide de changer la donne et d'injecter son côté rentre-dedans et donne enfin un cycle complet ET cohérent du xénomorhe: une Reine pond les oeufs qui donnent les facehuggers qui inséminent un hôte qui donne naissance à un chestbusters qui deviendra ou un Drone ou une Reine selon...

Ripley devient centrale et The Queen..., l'une des plus belles créatures de l'Histoire du cinéma devant...le xenomorphe original de 1979 !

Annotation :

Alien 3 n'est demandé ni par ses producteurs, ni par ses stars mais uniquement par le studio Fox et ce, dès 1987 !

C'est alors la valse des scénaristes et finalement, c'est David Giler et Walter Hill (les producteurs) qui vont écrire la version finale en se basant sur le travail de Vincent Ward (le côté médiéval-religieux), David Twohy (la planète-prison) tout en rajoutant la Ripley porteuse) et finalement, ce devellopment hell donne un arc narratif complet et cohérent concernant Ripley: elle perd sa fille de coeur (Newt) et son éventuel homme (Hicks) parce que oui, comme dans la réalité, Life is a Bitch !

La version ciné étant peine de trous, il fallut attendre 12 ans pour voir ce qui se rapproche le plus du film de Fincher, car le scénario final correspond peu ou prou à cette fameuse Assembly Cut...

Annotation :

La version 82 étant défigurée avec cette voix-off monocorde et cette fin sorti de mon cul, le DC sorti en salles en 1992 remet les pendules à l'heure et rend toute sa superbe au film de Scott !

Blade Runner redevient donc un ptain de film atmosphérique où de pauvres Repliqaunt rêve d'être humain, mais leur obsolescnece programmée leur ôteront tou espoir.

La réplique finale de Batty (et l'émouvant ...like tears in the rain", improvisée par Rutger Hauer) achevant de donner une sensation qui prend aux tripes de tout ce que nous venons de voir auparavant...

Annotation :

Mêlant le thème du "ghost" (soit l'âme d'une machine cybernétique, poussant Kusanagi à se questionner sur le sens de son existence) et celui d'un probable Devenir (celui du Puppet Master, Entité immatérielle et artificielle, qui aspire à évoluer en un Nouvel Être d'une Nouvelle Ère), GITS transcende son origine animé pour tutoyer les sommets de la S.F intelligente.
Le tout illustré par la splendide partition du génial Kenji Kawai.

Annotation :

Avec un vrai cinéaste, le moindre scénario basique peut se transformer en un film instantanément culte (tout comme le fut Alien 8 ans plus tôt).
Predator est donc de cela et - non seulement le casting est un concentré de testostérones irradiants la puissance - mais surtout McTiernan confirme - après le méconnu et étrange Nomads - qu'il a du talent à,revendre et une vision rigoureuse qui transcendera son sujet.

Le design du Predator est unique (du moins la version finale, car la version originelle craignait un max !!!), les SFX sont tops (exceptées l'incrsutation horrible lors de l'ouverture de la porte de l'hélico et le champignon nucléaire mal intégré) et la BO de Silvestri inoubliable !

Annotation :

Voyage temporel (Emmet Brown invente une machine à voyager dans le temps et c'est le jeune Marty Mc Fly qui se retrouve accidentellement dans les 50's).

Sous ce synopsis finalement assez B-Movie se cache un putain de film trop cool qui pète sa mère, avec le duo de choc Fox /Lloyd qui nous fait passer un excellent moment avec son scénario plus intelligent que ne le suppose le synopsis !