Claude Debussy

Annotation :

"On me qualifie de révolutionnaire, mais je n'ai rien inventé. J'ai tout au plus présenté des choses anciennes d'une nouvelle manière. Il n'y a rien de nouveau en art. Mes enchaînements musicaux, dont on parle si diversement, ne sont pas des inventions. Je les ai déjà tous entendus en moi-même, dans les bois, dans les rivières, et dans l’air.”

Claude Debussy

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« C'est avec la flûte du faune que commence une respiration nouvelle de l'art musical, non pas tellement l'art du développement musical que sa liberté formelle, son expression et sa technique. L'emploi des timbres y est essentiellement nouveau, d'une délicatesse et d'une sûreté de touche tout à fait exceptionnelles ; l'emploi de certains instruments comme la flûte, le cor ou la harpe, y est caractéristique de la manière dont Debussy les employa dans ses oeuvres les plus tardives ; les bois et les cuivres y trouvent une légèreté de main et une sûreté d'emploi telles que l'on se trouve en présence d'un miracle d'équilibre et de clarté sonore. Cette partition possède un pouvoir de jeunesse qui n'est pas encore épuisé, et, de même que la poésie moderne prend sûrement racine dans certains poèmes de Baudelaire, on peut dire que la musique moderne commence avec L'Après-midi d'un Faune. »

Pierre Boulez, Encyclopédie de la Musique. Fasquelle, 1958.

Annotation :

« Seuls les hasards de l’existence m’ont fait bifurquer. Néanmoins j’ai conservé une passion sincère pour Elle. Vous me direz à cela que l’Océan ne baigne pas précisément les coteaux bourguignons… ! […] Mais j’ai d’innombrables souvenirs ; cela vaut mieux en mon sens, qu’une réalité dont le charme pèse généralement trop lourd sur votre pensée », confie-t-il à son ami André Messager, peu après avoir jeté les premières notes de La Mer sur le papier, en septembre 1903.

Tout savoir sur La Mer de Debussy: https://www.radiofrance.fr/francemusique/tout-savoir-sur-la-mer-de-debussy-9740690

Annotation :

Vol. 1: https://www.senscritique.com/album/Orchestral_Works_1_La_Mer_Prelude_a_l_apres_midi_d_un_faune/22610015

Vol. 2: https://www.senscritique.com/album/Orchestral_Works_2_Nocturnes_Clair_de_lune_Pelleas_et_Melisa/18364946

Vol. 3: https://www.senscritique.com/album/orchestral_works_3_images/26531062

Vol. 4: https://www.senscritique.com/album/orchestral_works_4_le_martyre_de_saint_sebastien_khamma/9256182

Vol. 5: https://www.senscritique.com/album/orchestral_works_5_la_boite_a_joujoux_estampes_nos_1_and_2_lisle_joyeuse_six_epigraphes_antiques/26533967

Vol. 6: https://www.senscritique.com/album/orchestral_works_6_suite_bergamasque_petite_suite_en_blanc_et_noir_printemps_symphony_in_b_minor/23957090

Vol. 7: https://www.senscritique.com/album/orchestral_works_7_fantaisie_for_piano_and_orchestra_deux_danses_rhapsodies_for_clarinet_and_saxophone/26533989

Annotation :

Très belle version de la "Damoiselle élue" de Claude Debussy.
De belles "images" également, très colorées...

"Je voudrais qu'il fût déjà près de moi": https://youtu.be/Z4ffVGj2hF8

"Les parfums de la nuit": https://youtu.be/wkXNPd_B0K4

Annotation :

Extraits:
Pelléas et Mélisande: Acte I - Une forêt: https://youtu.be/vvl4yKYqiz4
Acte II: Scène I. Une fontaine dans le parc: https://youtu.be/giDXEDxHN48

Annotation :

Le "Pelleas" de Debussy (suite orchestrale) et celui de Schoenberg, Côte à côte.

"Jonathan Nott a condensé l'opéra de Debussy en une suite symphonique, cette fois, avec l’objectif de laisser l'orchestre raconter le drame."

Annotation :

Les préludes de Debussy orchestrés par Peter Breiner (préférence pour l’orchestration réalisée par le compositeur anglais Colin Matthews):

La cathédrale engloutie: https://youtu.be/JTgft2rdLxQ

Annotation :

Tout savoir sur Les Images pour orchestre de Debussy: https://www.radiofrance.fr/francemusique/tout-savoir-sur-les-images-pour-orchestre-de-debussy-6911767

Annotation :

Le poète Mallarmé, à Debussy (à propos du "prélude à l'après midi d'un faune"):

"Mon cher ami,
Je sors du concert, très ému: la merveille! votre illustration de L’Après-midi d’un Faune, qui ne présenterait de dissonance avec mon texte, sinon d’aller plus loin, vraiment, dans la nostalgie et dans la lumière, avec finesse, avec malaise, avec richesse. Je vous presse les mains admirativement, Debussy.

Votre Stéphane Mallarmé"

Annotation :

"Il faut débarrasser la musique de tout appareil scientifique. La musique doit humblement chercher à faire plaisir; il y a peut-être une grande beauté possible dans ces limites. L’extrême complication est le contraire de l’art. Il faut que la beauté soit sensible, qu’elle nous procure une jouissance immédiate, qu’elle s’impose ou s’insinue en nous sans que nous ayons aucun effort à faire pour la saisir. Voyez Léonard de Vinci, voyez Mozart. Voilà de grands artistes!"

Claude Debussy

Annotation :

Interprétation sur instruments d'époque.
Pas forcément un "disque" que j'ai apprécié à la première écoute, trouvant les cordes un petit peu "raides", "sèches"..

Cette "lecture" du "Prélude à l'après-midi d'un faune" figure parmi les plus vives, les plus "rapides" jamais enregistrées, mais qui ne manque pourtant pas de lumière, de chatoiements...
"Jeux" est peut-être le point culminant de ce disque... Une excellente interprétation!
Jeux: https://youtu.be/f3Hek67mxWU

De belles "Sirènes" également (3mvt des Nocturnes).

Annotation :

« Les Nocturnes sont à la fois d'originales visions de peintre et de délicates imaginations de poète, non point traduites, mais directement muées en exquises sensations musicales; Et ces pièces, d'un art si raffiné, sont au fond si claires, si simples ! Mais oui, si simples : examinez donc de près comme ces idées, singulièrement évocatrices, sont logiquement, régulièrement, symétriquement ordonnées ; comme ces harmonies compliquées, ces modulations incessantes restent soumises au sentiment tonal. Avant de trouver bizarre, prenez donc la peine d'écouter : en vérité, cela est d'une construction classique ».

Gaston Carraud

Annotation :

"Reflets dans l'eau" (version pour orchestre): https://youtu.be/voFXsiBDSNg

"6 Épigraphes antiques: No. 5, Pour l'égyptienne": https://youtu.be/XoZ3KFUHGwE

Annotation :

Images Pour orchestres:

Si Debussy utilise certaines couleurs locales de la musique espagnole comme les castagnettes ou le tambour de basque, il n’a nullement l’intention de pasticher les mélodies espagnoles. Sa musique a pour but d’évoquer une Espagne imagée, née des rêveries du compositeur, qui n’y a d’ailleurs jamais mis les pieds ! L’espagnol Manuel de Falla fut impressionné par l’œuvre de son confrère et sut parfaitement rendre compte du chef-d’œuvre de Debussy : « Les échos des villages, dans une sorte de sevillana [le thème générateur de l’œuvre] semblent flotter dans une claire atmosphère où la lumière scintille, l’enivrante magie des nuits andalouses, l’allégresse d’un peuple en fête qui marche en dansant aux joyeux accords d’une banda de guitarras y bandurrias… tout cela tourbillonne dans l’air… ».

https://pad.philharmoniedeparis.fr/0764432-iberia-de-claude-debussy.aspx

Annotation :

Nocturnes, pour orchestre:

« Le titre "Nocturnes" veut prendre ici un sens plus général et surtout plus décoratif. Il ne s'agit pas de la forme habituelle du Nocturne, mais de tout ce que ce mot contient d'impressions et de lumières spéciales. Nuages : c'est l'aspect immuable du ciel avec la marche lente et mélancolique des nuages, finissant dans une agonie grise, doucement teintée de blanc. Fêtes : c'est le mouvement, le rythme dansant de l'atmosphère avec des éclats de lumières brusque, c'est aussi l'épisode d'un cortège (vision éblouissante et chimérique) passant à travers la fête, se confondant avec elle; mais le fond reste, s'obstine et c'et toujours la fête et son mélange de musique, de poussière lumineuse participant à un rythme total. Sirènes: c'est la mer et son rythme innombrable, puis, parmi les vagues argentées de lune, s'entend, rit et passe le chant mystérieux des Sirènes ».
Claude Debussy

Annotation :

"Je ne révolutionne rien, je ne démolis rien. Je vais tranquillement mon chemin, sans faire la moindre propagande pour mes idées, ce qui est le propre des révolutionnaires." Claude Debussy, 1910.