Concerts

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Composées entre 1724 et 1726, ces arias particulièrement profondes et contemplatives constituent les dernières pièces que le compositeur allemand, devenu sujet anglais, a consacré à des textes rédigés dans sa langue maternelle. Ils sont signés de la plume du poète Barthold Heinrich Brockes qui, comme Haendel, avait étudié à Halle-sur-Saale, en Allemagne.

Par la beauté des textes et le charme mélodique, ces pépites du répertoire musical baroque invitent à la fois au divertissement et au recueillement méditatif. Écrites pour soprano, flûte/violon et basse continue, elles expriment, dans l'intimité la plus absolue, la présence du divin dans tout ce qui nous entoure : Deus est omnia.

La voix d'Ana Vieira Leite, l'une des jeunes sopranos les plus demandées sur la scène baroque européenne, et l'ensemble Concerto 1700 offrent une interprétation pure et cristalline de cette œuvre clé de la musique du XVIIIe siècle tirée de l'oubli au XXe siècle. Il est d’ailleurs fort probable que ces airs allemands étaient uniquement destinés à un usage privé, peut-être pour témoigner de la nostalgie de Haendel pour la terre où il était né 40 ans plus tôt.

Filmé le 16 février 2024 au festival international de musique sacrée FIAS de Madrid, Espagne.

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Le concert débute avec l’ouverture de La Fiancée vendue (Prodaná nevěsta). Elle est suivie par une sélection d’airs, de duos, d’ensembles, de préludes et d’interludes instrumentaux tirés des plus belles compositions de Smetana. Parmi celles-ci figure La Fiancée vendue, sans doute le plus célèbre opéra tchèque, joué partout à travers le monde. Des extraits d’autres œuvres, comme Libuše ou Le Baiser, résonneront également dans la salle du Théâtre national.

Pour célébrer cet illustre anniversaire, quatre chefs d’orchestre se relaient au pupitre. Robert Jindra, directeur de l’Opéra du Théâtre national de Prague, a convié trois confrères mondialement reconnus : Tomáš Netopil, directeur musical du Théâtre Aalto d’Essen, Rastislav Štúr, ancien directeur musical du Théâtre national de Slovaquie, et Jiří Rožeň, qui a fait ses débuts aux États-Unis au sein du Seattle Symphony Orchestra en 2023.

Bedřich Smetana, né Friedrich Smetana, voit le jour le 2 mars 1824 à Litomyšl, en Bohême. Dès l’âge de 4 ans, il prend des cours de violon et de piano. Plus tard, il se lance dans des études de piano et de composition. Toutefois, sa carrière professionnelle ne débute qu’en 1866, lorsqu’il est nommé premier chef d’orchestre du Théâtre provisoire de Prague, futur Théâtre national tchèque. En 1868, Bedřich Smetana marque l’histoire de ce lieu avec la première représentation de son opéra Dalibor, avant d’inaugurer le Théâtre national en 1881 avec son opéra solennel Libuše. Depuis, on considère cet édifice de style néo-Renaissance comme un édifice phare de la Prague du XIXe siècle. Le Théâtre national est ainsi devenu un monument emblématique de la culture tchèque et fait figure de contrepoids symbolique au château de Prague.

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C’est à La Havane et dans une famille de musiciens qu'Ana Carla Maza voit le jour. Très jeune, la jeune cubaine se met à la musique. Si elle commence par le piano, c’est rapidement le violoncelle qui devient son instrument de prédilection. Après un premier déménagement en Espagne, c’est à Paris qu'elle pose ses valises pour rejoindre le Conservatoire. Quelques années plus tard, la musicienne se lance dans une carrière solo et publie Solo Acoustic Concert – son premier album – en 2016.

En 2024, la discographie d’Ana Carla Maza compte quatre albums. C’est en particulier Caribe, publié en 2023, qui a motivé le passage de la Cubaine devant le public des Concerts Volants. Dans cet opus, la compositrice fait ici une nouvelle déclaration d’amour à l’Amérique latine, à sa musique et à ses figures féminines. Une œuvre à la fois très référencée et très personnelle où la musicienne passe du violoncelle seul à tout un sextet latin-jazz.

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Le pianiste Tanguy de Williencourt s’associe au Quatuor Modigliani pour interpréter le Quintette pour piano et cordes en la majeur opus 81 de Dvorák à la Folle Journée de Nantes.

Après de longues années de gestation, c’est en 1887 qu’Antonín Dvorák met un point final à son Quintette pour piano et cordes en la majeur. Le maître est alors en pleine période slave, la musique traditionnelle d’Europe centrale et de l’Est imprègne donc profondément son travail de composition.

Rêverie, puissance, mélancolie, tendresse, lyrisme… De nombreuses couleurs et émotions parcourent les quatre mouvements de ce quintette. Cette partition, écrite par un Dvorák en pleine maîtrise, est en cela l’une des plus belles œuvres pour musique de chambre du compositeur, et un incontournable du répertoire romantique.

Programme :
Antonín Dvorák - Quintette pour piano et cordes en la majeur opus 81

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Trois immenses compositeurs voient le jour en 1685 : Jean-Sébastien Bach, Domenico Scarlatti et Georg Friedrich Haendel. La pianiste Anne Queffélec célèbre ce merveilleux cru en interprétant des œuvres piochées dans le répertoire de ces trois mastodontes du répertoire baroque.

En plus de leur année de naissance Bach, Scarlatti et Haendel ont en commun un goût pour le voyage et le métissage : Bach l’Allemand s’est laissé imprégner par les styles français et italiens, Scarlatti l’Italien a largement puisé son inspiration du côté de l’Espagne et du Portugal tandis que Haendel (le plus italiens des compositeurs allemands) a profondément marqué la création musicale britannique.

C’est cette créativité bouillonnante et sans frontière emblématique du XVIIème siècle que souligne ici Anne Queffélec.

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La première partie de ce concert est consacrée à la musique baroque française. Portée par Salomé Gasselin et Corinna Metz à la viole de gambe, Jonathan Zehnder au théorbe et Emmanuel Arakelian à l’orgue, elle donne en effet à entendre des compositions de Louis Couperin, Jacques Boyvin ou encore Louis de Caix d'Hervelois.

D‘Antonio Vivaldi à Giulio de Ruvo en passant par Giulio Taglietti, le second volet du programme nous fait basculer de l’autre côté des Alpes. Un voyage en Italie permis par Hanna Salzenstein au violoncelle baroque, Thibaut Roussel au théorbe, Alberic Boullenois à la basse d’archet et Justin Taylor au clavecin.

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Hésiter, buter sur une note… L’improvisation fait partie intégrante du jeu déployé par le guitariste John Scofield, qui décline toute une palette empruntant au blues et au swing. De ses deux complices, le guitariste virtuose dira : "they love the hell out of me."

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Pour inaugurer la saison 2023-2024 de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, son chef d’orchestre Aziz Shokhakimov invite le pianiste et soliste international Kirill Gerstein. Au programme de cette soirée événement : le Concerto pour piano n° 2 de Franz Liszt, une œuvre romantique parsemée d'octaves, de tierces, de grands sauts et de glissandi.

Franz Liszt était un pianiste au talent exceptionnel, qui provoquait l’extase du public. Une star de son époque et un compositeur d’une prodigieuse virtuosité qui donne souvent du fil à retordre aux pianistes. Le soliste russo-américain Kirill Gerstein, réputé pour sa sensibilité musicale et sa technique accomplie, ravit le public avec son interprétation magistral du Concerto n° 2, en dialogue avec l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, l'un des plus anciens orchestres symphoniques d'Europe et le plus ancien de France. Le concertiste, sixième lauréat du prestigieux Gilmore Artist Award, prolonge le plaisir du public avec un extrait des Six Romances, op. 4 de Rachmaninov : Dans le silence de la nuit secrète.

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Le jazzman Kyle Eastwood interprète en version symphonique les bandes originales qui ont marqué la filmographie légendaire de son père, Clint. Un concert entrecoupé d'une conversation sur le rapport de l'un et de l'autre à la musique.

Féru de jazz, pianiste à ses heures, Clint Eastwood a composé la musique de bon nombre de ses propres films depuis Mystic River, et en a fait un thème au cœur de son œuvre, à travers les histoires et personnages qu'il a mis en scène. Il en a aussi transmis le goût à son fils aîné, Kyle. Après avoir fait quelques pas sur les plateaux de cinéma (à 13 ans, il partage avec Clint Eastwood l'affiche de Honkytonk Man), tâté d'un peu de guitare, Kyle Eastwood a fait carrière comme bassiste de jazz, tout en participant régulièrement aux bandes originales des films de son père, comme Gran Torino ou Lettres d'Iwo Jima. Le jazzman a voulu rendre hommage à cette passion qui les relie à travers un concert spécial, où il rejoue les musiques qui ont marqué la filmographie de Clint, accompagné par son quintet et l'Orchestre national de Lyon.

Ce road-movie musical ménage des escales attendues (les thèmes d'Inspecteur Harry, de Sur la route de Madison, du Bon, la brute et le truand) mais aussi des redécouvertes, comme la partition méconnue que John Williams a composée pour le film La sanction (1975). Célèbres ou non, ces mélodies résonnent ici autrement, réinventées par les arrangements de Kyle Eastwood, qui en fait la matière d'un jazz symphonique libre et chaleureux.

Le concert est entrecoupé par une conversation entre les Eastwood père et fils sur leur rapport à la musique et les collaborations qui ont teinté les films du grand Clint d’une couleur si particulière.

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Le rêve de Richard Strauss était d’être le Mozart de son époque. Les parallèles entre leurs opéras sont nombreux, mais ne s’arrêtent pas là. Dans l’univers du concerto aussi, Strauss s’inspire de son génial aîné et compose en 1945, au crépuscule de sa longue vie, le Concerto pour hautbois à la demande de l’hautboïste américain John de Lancie. Ce Concerto, qui reprend beaucoup de citations des opéras de Strauss et de ses pièces symphoniques, résonne comme un requiem, porté ici par François Leleux, reconnu comme l’un des plus grands hautboïstes de sa génération.

Directeur musical du hr-Sinfonieorchester de Francfort et du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Alain Altinoglu a repris cette année les rênes du 33e Festival international de Colmar. Chaque été, la ville alsacienne devient ainsi un haut lieu de la musique classique. Les nombreux concerts, qui mêlent œuvres symphoniques, musique de chambre et récitals, se partagent entre trois sites phares du patrimoine de la ville. Le nouveau directeur artistique a imaginé un festival entre pièces majeures du répertoire classique et œuvres moins connues, à l’image de ce concert.

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Plus de trois siècles après leur création, les suites orchestrales de la Water Music surprennent encore par leur modernité. Les trois suites se composent d’un total de 22 mouvements, composés à différentes époques.

Georg Friedrich Haendel, ayant eu vent des parades fluviales du roi George Ier, décide d’en écrire la musique d’accompagnement. La légende raconte que cette promenade en bateau aurait permis la réconciliation entre le compositeur et le roi. Haendel venait alors de quitter son poste auprès de l’Électeur de Hanovre pour s’installer à Londres. La deuxième promenade fluviale du souverain a marqué l’histoire. Le 17 juillet 1717, les nombreuses embarcations du roi et de sa cour voguent sur la Tamise. Sur l’une d’entre elles, une cinquantaine de musiciens jouent tout au long du trajet, de Lambeth jusqu’à Chelsea. Le roi, séduit par l’œuvre, demande à ce qu’elle soit jouée une seconde fois. Une troisième procession fluviale a lieu le 26 avril 1736, à l’occasion d’un mariage royal.

Filmé en été 2023 au château d’Austerlitz (aujourd'hui Slavkov).

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Kham Meslien a officié pendant presque vingt ans au sein du groupe Lo’jo – formation emblématique du jazz angevins, pilotée depuis 1982 par Denis Péan –, joué au sein du trio Sweet Back, collaboré avec des pointures de l’acabit d’Archie Shepp, Robert Plant ou encore Robert Wyatt… Un CV impressionnant, qui lui a permis de performer aux quatre coins du globe.

Kham Meslien navigue depuis 2016 en solo. Il a ainsi apposé son nom sur un premier album paru en 2022 et baptisé Fantômes… Futurs. Là, le contrebassiste accompagne son instrument fétiche de percussions et d’un charango, réhausse le tout d’effets, de boucles et de superpositions. Il donne ainsi naissance à des compositions au fort pouvoir d'évocation.

C’est sur le site de La Flégère, à 1877 mètres d’altitude, que le festival Cosmo Jazz a donné rendez-vous à Kham Meslien. Avec une vue donnant sur la vallée de Chamonix-Mont-Blanc, la musique atmosphérique du contrebassiste a tout l’espace nécessaire pour se déployer, prendre son ampleur.

https://www.youtube.com/watch?v=QALluTf6EfU

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Issu d'une famille de muezzins, Dhafer Youssef associe jazz et traditions vocales et musicales de Tunisie. Cette marque de fabrique unique, pont entre les différentes rives de la Méditerranée, appose un air d'intemporel sur chacune des compositions de l'artiste.

Chanteur, compositeur mais surtout grand oudiste, Dhafer Youssef n’a pas son pareil pour propulser son oud en territoire inexploré, déployant toutes les possibilités offertes par un objet qui, entre ses mains, se révèle être tout sauf traditionnel. Dhafer Youssef le prouve encore avec Sounds of Mirror, un projet pour lequel il s’est associé avec le percussionniste indien Zakir Hussein, le clarinettiste turque Husnu Senendirici et le guitariste norvégien Eivind Aarset. Une musique sans frontière, à l’élan hautement spirituel.

C’est à 2000 mètres d’altitude que nous retrouvons Dhafer Youssef. Son concert au festival Cosmo Jazz nous offre un régal pour les oreilles comme pour les yeux grâce à un incroyable panorama donnant sur l’Aiguille du Midi et le Mont Blanc.

https://www.youtube.com/watch?v=j41aRIXspRw

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Passengers invite Yann Tiersen. Une rencontre entre musique et architecture portée par l’album Kerber.

Yann Tiersen est un orfèvre du son, un poète célébré dans le monde entier pour ses œuvres orchestrales comme pour ses compositions pour le 7ème art. Lle Breton reste fidèle à sa réputation de touche-à-tout et explore depuis plusieurs années le champ des possibles offert par les musiques électroniques. Ainsi est né, en 2021 l’album Kerber : une nouvelle déclaration d’amour à l’île d’Ouessant, tout à la fois organique et magnétique.

Yann Tiersen fait planer sa musique aventureuse et sophistiquée, rejoint sur deux titres par sa femme : Emilie Quinquis. Par l’utilisation du noir et blanc, l’architecture graphique du site offre un écrin minimaliste et puissant à son electro onirique. Un lieu de transit à l’arrêt, d’où l’on ne voyage plus, pour un compositeur toujours en mouvement après près de quatre décennies de carrière. Un contraste saisissant.

Jusqu'au 11/05/25: https://www.youtube.com/watch?v=3VwrcdDykdE

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Julien Chauvin et le Concert de la Loge célèbrent Vivaldi et Mozart dans la célèbre Cour Marly du Musée du Louvre. Un concert auquel participe la mezzo-soprano Marina Viotti.

Pour ce concert placé sous la bannière de Vivaldi et de Mozart, le violoniste et chef d’orchestre Julien Chauvin profite d’un public peu commun : les sublimes statues peuplant la Cour Marly, certains des plus grands chefs-d’œuvre de la sculpture française des 17 ème et 18ème siècles.

Impossible pourtant de rester de marbre face au programme interprété par le Concert de la Loge et Marina Viotti. Julien Chauvin alterne en effet ici entre pièces instrumentales de Vivaldi, mouvements symphoniques de Mozart et airs d’opéra en solo ou en duos.

https://www.youtube.com/watch?v=vdrfXjhfJt8

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Avec Les Egarés, deux duos emblématiques se rencontrent pour former un quartet d’exception. Si les aficionados de jazz connaissent bien la collaboration entre Ballaké Sissoko et Vincent Segal d’un côté, et celle entre Emile Parisien et Vincent Peirani de l’autre, ce projet à huit mains est un véritable événement.

C’est lors de l’édition 2019 des Nuits de Fourvière que l’idée des Egarés commence à germer. Elle se concrétisera à Gap au cours d’une semaine d’intense (inter)activité musicale. Autour de la kora de Ballaké Sissoko, du violoncelle de Vincent Segal, de l’accordéon de Vincent Peirani et du saxophone d’Émile Parisien se crée un véritable voyage musical entre l’Europe, l’Afrique, l’Amérique latine et l’Orient. Une épopée où chacun des musiciens apporte ses couleurs et ses influences, nous faisant naviguer entre jazz, musique mandingue, cumbia, blues, tango… le tout livré avec la spontanéité de l’improvisation.

Les Egarés ont donc toute leur place dans la programmation des Concerts Volants, le rendez-vous des artistes voyageurs ! Et on est ravis qu’ils aient trouvé le chemin jusqu’au Cabaret Sauvage…

https://www.youtube.com/watch?v=uVUP7AzKLBg

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Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique ressuscitent la Venise de Vivaldi. Un voyage musical autant que temporel porté par un magnifique Nisi Dominus interprété par la mezzo-soprano Eva Zaïcik.

A Venise, l’Eglise de la Pietà jouxte l’Ospedale della Pietà. Fondé au 14ème siècle, cet établissement avait pour fonction d’accueillir les orphelins et les enfants abandonnés de la Sérénissime, parmi lesquels de nombreux enfants illégitimes de la noblesse et de la bourgeoisie vénitienne. Hospice mais aussi conservatoire de musique, l’Ospedale della Pietà compta parmi ses illustres professeurs Antonio Vivaldi. En tant que maestro dei concerti de la Pietà, Vivaldi composa de nombreuses œuvres liturgiques et paraliturgiques tout en enseignant la musique aux orphelines les plus douées pour le chant. C’est dans ce contexte que le musicien donna naissance à son célèbre Nisi Dominus.

Si ce concert a été construit autour de ce chef d’oeuvre de la musique sacrée, Vincent Dumestre nous donne également à entendre deux autres compositions du « Prête roux » ainsi que des œuvres de Serafino Razzi et Francisco Soto De Langa.

Serafino Razzi - O Vergin Santa
Francisco Soto De Langa - Giesu diletto sposo
Serafino Razzi - O Dolcezza
Antonio Vivaldi - Nisi Dominus
Antonio Vivaldi - Al Santo sepolcro
Antonio Vivaldi - Invicti bellate

https://www.youtube.com/watch?v=w-J4E0SVi44

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Joe Hisaishi, véritable icône dans son pays, dirige à Paris l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Ils mettent à l’honneur l’immense talent d’orchestrateur du Maestro. Ses bandes originales pour les films d’animation de Hayao Miyazaki ont fait le tour de la planète et marqué plusieurs générations, notamment avec les incontournables Ponyo sur la falaise et Princesse Mononoké, au programme de ce concert.

Est-ce un hasard si les films japonais qui se sont le mieux vendus hors de l'archipel ont été mis en musique par Joe Hisaishi ? Héritier des grands maîtres du cinéma nippon, du compositeur Fumio Hayasaka à Masaru Satô, et même de Toru Takemitsu, Joe Hisaishi est certainement le compositeur japonais le plus populaire au monde. Ses longues et fertiles collaborations avec Hayao Miyazaki et le fameux studio Ghibli ou encore Takeshi Kitano resteront à jamais gravées dans la mémoire de tous les cinéphiles et mélomanes.

Mais outre les musiques de films d’animation, Joe Hisaishi compose également des œuvres symphoniques toujours très attendues, dont sa Symphonie n°2, également au programme, créée en 2021 avec le Nouvel Orchestre philharmonique du Japon dont il a été le directeur musical.

Ce concert à la Philharmonie de Paris permet de plonger dans l’univers fascinant d’un artiste aux multiples facettes, à la fois compositeur, chef d'orchestre, pianiste et parolier.

https://www.youtube.com/watch?v=h91NxKBbBS4&t

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Un concert donné en l'honneur d'une icône de la musique country : Dolly Parton, première artiste country à recevoir le titre de Personne de l'année MusiCares.

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À la tête de l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin, la jeune et brillante cheffe allemande Joana Mallwitz dirige la "Sixième symphonie" de Tchaïkovski et l’ouverture de "La flûte enchantée" de Mozart.

Parmi les cheffes d’orchestre qui montent, Joana Mallwitz, 35 ans, occupe une place à part. En 2019, le mensuel allemand Opernwelt la consacrait "cheffe de l’année". L’année suivante, elle s’imposait au Festival de Salzbourg avec Così fan tutte de Mozart. Dotée d’une curiosité musicale débordante et d’une soif de communiquer, Joana Mallwitz aborde les représentations comme une grande aventure collective et aime jouer les passeuses avec le public. À l’invitation du Konzerthaus de Berlin, elle dirige ici la Symphonie n° 6 dite "La pathétique" de Tchaïkovski, ainsi que l’ouverture de La flûte enchantée de Mozart.

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Lors de cette Soirée Nomade, Ballaké Sissoko convie les musiciens Patrick Messina et Vincent Ségal, son fidèle ami et complice, ainsi qu’Arthur Teboul à le rejoindre sur scène pour un dialogue transmusical passionnant.

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Les Musiciens du Roi nous font entrer dans l’intimité de Louis XIV. Sous la direction de Thibaut Roussel en effet, l’ensemble nous invite le temps d’un concert dans les appartements privés du monarque.

Aujourd’hui encore, Louis XIV reste célèbre pour son amour des arts. Lors de festivités majestueuses comme lors d’événement plus privés, la musique rythmait la vie du Roi de France, même jusque dans son lit. Il n’était pas rare en effet que le Roi Soleil invite dans ses appartements privés les meilleurs musiciens de son royaume afin qu’ils interprètent en toute intimité des œuvres écrites spécialement pour l’occasion. C’est cette ambiance chaleureuse et informelle que Thibaut Roussel et Les Musiciens du Roi ressuscitent grâce à un programme mélangeant des œuvres de Jean-Baptiste Lully, Michel-Richard de Lalande ou encore Michel Lambert.

Programme :
Michel-Richard de Lalande - Prélude
Michel-Richard de Lalande - Grande Pièce Royale
Michel-Richard de Lalande - Tant qu’a duré la Nuit (L’Amour Fléchi par la constance)
Robert de Visée - Prélude en ré mineur / Prélude in d-Moll
Michel Lambert - Sombres déserts, retraites de la Nuit
Louis-Antoine Dornel - Sonate en quatuor op 1
Jacques Hotteterre - 4ème Sonate en trio pour 2 flûtes et basse continue
Michel Lambert - Ah puisque la rigueur extrême
Michel Lambert - Pour être aimé
Jean-Baptiste Lully - Le Sommeil d’Atys
Sébastien Le Camus - Laissez durer la Nuit
François Couperin - Le Dodo

https://www.youtube.com/watch?v=W3tciOXERFM

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En 2013, le Festival de Lucerne célébrait plusieurs anniversaires : cette manifestation de renommée mondiale fêtait sa 75e édition, l’Orchestre du Festival de Lucerne ses 10 ans, et le maestro Claudio Abbado ses 80 ans.

La Troisième Symphonie de Ludwig van Beethoven, l’"Héroïque", témoigne de l’enthousiasme du compositeur pour les idéaux révolutionnaires de son temps, l’aspiration à la liberté et à plus d’humanité. À l’origine, Beethoven voulait dédier cette symphonie à Napoléon Bonaparte, le Premier consul qu’il vénérait. Profondément déçu lorsque celui-ci se fait sacrer empereur le 2 décembre 1804, Beethoven a retiré sa dédicace. Ferdinand Ries écrit dans ses mémoires en 1838 :
"J’ai été le premier à lui annoncer que Bonaparte s’était proclamé empereur, après quoi il s’est mis en colère et s’est exclamé : ’Il ne vaut pas mieux qu’un homme ordinaire ! Désormais, il va piétiner les droits de l’Homme et ne suivre que son ambition ; il va devenir un tyran encore plus grand que tous les autres !’ Beethoven s’approcha de la table, attrapa la page où figurait le titre, l’arracha et la jeta à terre. La première page a été réécrite et c’est là que la symphonie a reçu le titre : Sinfonia eroica."
Le Festival de Lucerne a vu le jour en 1938, inauguré par un concert légendaire d’Arturo Toscanini. En 2013, la manifestation fêtait son 75e anniversaire. Fondateur et chef d’orchestre principal de l’orchestre du festival, Claudio Abbado a dirigé cette formation jusqu’à sa mort en janvier 2014, réunissant chaque été à Lucerne des musiciens et amis du monde entier qui, selon ses propres dires, "étaient prêts à faire les choses les plus folles pour servir une œuvre : s’envoler ou traverser un brasier".

C'est le dernier concert filmé du maestro, donné le 17 août 2013 au Festival de Lucerne en Suisse.

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En mai 2007, au cours d’une tournée qu’elle écourtera ensuite en raison de problèmes de santé, Amy Winehouse fait escale à Londres au Shepherd’s Bush Empire. La nouvelle diva de la soul est auréolée du succès de son second album Back to Black et de ses tubes : “Back to Black”, “Rehab”, “You Know I’m No Good”... Fine allumette au look sixties, la Britannique déploie une puissance vocale phénoménale et un groove d’enfer. Accompagnée notamment par Robin Banerjee (guitare), Henry Collins (trompette) et James Hunt (saxophone alto), elle reprend également de son timbre rauque des titres de Frank, son premier opus sorti en 2003.

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En 1994, Pink Floyd tire sa révérence en beauté avec un ultime concert, reprenant l’intégralité de son album mythique de 1973, "The Dark Side of the Moon".

"Impulsion" finale pour Pink Floyd qui, en ce 20 octobre 1994 à Londres, livre sa dernière prestation live, près de trente ans après sa formation. Filmé par vingt caméras et retransmis en direct à la télévision, ce concert événement, qui suit la parution de l'album The Division Bell, synthétise tout l'apport du groupe britannique au rock : musique psychédélique d'une ampleur peu commune et créativité des scénographies, aujourd'hui encore citées en modèles. Entre autres morceaux célèbres, David Gilmour et ses compagnons rejouent ce soir-là l'intégralité de The Dark Side of the Moon, leur disque mythique de 1973, qu’ils accompagnent d’effets visuels et lumineux spectaculaires.

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Il fait partie des grands pianistes de notre époque : Maurizio Pollini est décédé le 23 mars 2024 à l'âge de 82 ans. Ce concert phare de l'artiste a été donné en 2004 au Festival de Lucerne. Le virtuose italien y interprète le "Concerto pour piano n° 4" de Ludwig van Beethoven avec le Lucerne Festival Orchestra, sous la direction de son ami Claudio Abbado.

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https://www.youtube.com/watch?v=B3ZrV24Lt0Q