Delmer Daves

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Bogart/Bacall acte 3 : Les Passages de la nuit se révèle être une brillante oeuvre, où Delmer Daves bénéficie d'une intrigue captivante, d'un Bogart subjectif ainsi qu'une atmosphère sombre où se mêlent vapeur d'alcool, imperméable et fumée de cigarettes. Brillant.

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Delmer Daves signe Broken Arrow qui se révèle être un western plutôt humaniste mais rarement transcendant, bien que ça reste tout de même très efficace, vraiment agréable à suivre ainsi qu'emmené par un, comme souvent, excellent James Stewart.

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Reprenant là où s'arrêtait La Tunique, Les Gladiateurs se révèle être moins contemplatif et plus dans l'action, suivant de près un remarquable Victor Mature devant faire face à la folie de Caligula. L'aspect religieux est un peu mis en retrait, l'action est plus présente et surtout, Daves a la bonne idée de ne jamais lâcher Mature. Tout n'est pas parfait, notamment dans l'atmosphère ainsi que des émotions peu présentes, mais Daves se montre efficace à la réalisation, retranscrivant assez bien l'aspect fascinant de cette époque mais aussi la cruauté de cet empereur se prenant pour Dieu et la quête divine de Demetrius.

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Si La Dernière Caravane est une oeuvre imparfaite, elle n'en reste pas moins intéressante, notamment dans ses propos, alors que Delmer Daves mène plutôt efficacement une intrigue solide, aussi sublimée par Richard Widmark.

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Un bon western mais qui laisse quand même légèrement sur la faim à cause de quelques faiblesses pas toujours totalement négligeable...
M'enfin, l'ensemble reste plutôt bien mené, assez efficace et bénéficiant de bonnes interprétations.

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Natalie Wood partage l'affiche avec Tony Curtis et Sinatra dans ce classique (et oubliable) film de guerre mais pas trop bête, se révélant être un pamphlet contre le racisme à une époque où les USA n'étaient pas exempt de tout reproche. L'ensemble reste tout de même efficace et plutôt agréable...

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C'est un Henry Fonda en paysan et auto instruit, resté proche de ses racines et éloigné de la religion qui porte La Montagne des 9 Spencer. Il y combat l'illettrisme et même l'obscurantisme religieux, dans une œuvre se rapprochant surtout d'une saga familiale où il va être question de l'émancipation du fils, de l'éducation ainsi que des combats du père.
Delmer Daves offre une vision intéressante d'une partie de la campagne américaine des années 1950, loin du bruit de la ville et dans le quotidien d'une famille fait de larme, de petites joies ou d'avancement dans la vie.
Derrière cette œuvre typiquement hollywoodienne se cache des interrogations qui ont du sens, notamment autour de la religion et des modes de vies. Les comédiens sont très bons, que ce soit les étoiles d'Hollywood qui s'inscrivent bien dans ce contexte particulier ou les autres.