Des films parlants américains caractéristiques à l'ère du Pré-Code Hays 1929-1934.

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Un film qui oscille entre la comédie satirique et le drame, tout à la fois insolent et d'une grande liberté de ton. Particulièrement plaisant pour la finesse et la truculence de ses portraits.

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Une histoire d'adultère sans manichéisme portée par le charisme remarquable de Jean Harlow et Clark Gable.

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Jane se promène en pagne et en soutif (il faut dire que c'est très difficile de se confectionner des vêtements dans la jungle). Jane nage sous l'eau toute nue. Dès le Tarzan suivant (Tarzan s'évade, 1936), Jane sera nettement rhabillée avec une robe certes courte mais sans décolleté, et plus de ventre ni de hanche à l'air. Inutile de dire que c'en sera fini des baignades naturistes.

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Capra au meilleur de sa forme. Jusqu'où une relation adultérine peut-elle s'épanouir avec le consentement de chacun ? Un film profondément éloigné des carcans du code Hays, d'autant plus qu'il aborde le sujet sans hypocrisie et sans s'abriter derrière l'alibi de la comédie ou de la provocation.

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Que des sujets proscrits par le code Hays : l'infidélité, la liberté sexuelle des hommes comme des femmes en dehors du mariage. Oscar 1930 de la meilleure actrice pour Norma Shearer.

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Une jeune femme suffisamment libre pour ne pas avoir envie de choisir entre deux hommes. A moins qu'elle ne les ait choisis tous les deux...

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La promotion canapé érigée comme un art. Baby Face est un cas à part dans cette liste. Souvent cité dans les films du Pré-Code, il faut tout de même rappeler que le montage que nous découvrons aujourd'hui n'est pas celui qui est sorti en salles en 1933, lequel avait été très nettement édulcoré. Ca n'en reste pas moins une comédie cynique et drôle de qualité avec d'amusantes trouvailles de mise en scène.

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Un OVNI cinématographique qui fut un échec en son temps et qui a gagné sa reconnaissance aujourd'hui. La transgression se situe sur les « monstres » filmés sans fausse pudeur dans leur quotidien, et sur la justice qu'il est parfois nécessaire de rendre en dehors de tout cadre légal.

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La destinée de trois jeunes femmes que l'on pourrait croire cousue de fil blanc mais qui sera bouleversée par des choix de vie décisifs. Un film dramatique poignant.

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Une violence explicite assez inédite au cinéma tout juste parlant. Malgré la période de (relative) liberté, le film a failli être plus censuré qu'il ne l'a été au final.

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Un film de gangsters réaliste et implacable. La Warner s'était sentie obligée de mettre un avertissement en début et en fin de film pour rappeler que ce n'est pas bien d'être méchant et qu'elle ne cautionne rien de tout cela.

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Un film dynamique et moderne sur la grande misère post crise 1929 de bandes d'adolescents qui errent sur le continent américain à la recherche d'une vie un peu meilleure. La happy end qui ramollit le ton dramatique du film fut imposée à Wellman contre son gré.

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Un film profane que le code Hays, après 1934, ne loupera plus. « Savez-vous ce que ça fait de se sentir l'égal de Dieu ? ».

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De joyeuses histoires d'arnaqueurs et d'arnaqueurs arnaqués. Pas sûr que la justice sera rendue pour tout le monde.

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Alcoolisme, amour libre, mauvaises fréquentations : il y en a pour tous les goûts. Norma Shearer délicieuse comme à son habitude dans un beau film un peu trop grandiloquent dans sa dernière séquence.

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Une femme indépendante, artiste à la vie dissolue, fuit ses mauvaises fréquentations et s'exile dans l'Amérique profonde. Un humour pince-sans-rire, des situations cocasses, Barbara Stanwyck plus belle que jamais, et surtout... en petite tenue.

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L'histoire d'une femme forte dans un monde qui a peu à voir avec la morale. Un film qui démarre dans un humour caustique, et qui offre quelques scènes spectaculaires et une histoire touchante.

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Une jeune femme acoquinée avec des gangsters est jugée pour le meurtre de l'un d'eux. Arrivera-t-on à pardonner tout ça en découvrant son histoire ?

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L'histoire d'une jeune femme d'une petite ville américaine qui débarque à New York. À défaut de Loretta Young (qui ne voulait pas ?), c'est le second rôle féminin que l'on pourra voir en petite tenue. Et en dehors des petites relations hors mariage ou des hommes qui courent plusieurs lièvres à la fois, ce n'est pas le film le plus transgressif de la période, contrairement à ce que pourrait le laisser croire son titre.

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Une jeune femme sans le sou qui a choisi de se prostituer pour remplir son garde-manger, et qui se trouve rongée par la culpabilité lorsque l'amour arrive sur son chemin.

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Pas le plus transgressif des films de la période mais tout de même quelques baisers prolongés et quelques plans sexy. L'histoire d'un journaliste cinglant qui tombe amoureux d'une jeune femme de la haute société.

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Extrêmement (et trop) bavard et plus vraiment drôle aujourd'hui. De l'autodérision sur le monde du cinéma et la vie quelque peu décadente des stars. Cela vaut au moins pour le clin d'oeil à La Belle de Saïgon.

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Particulièrement transgressif sur le plan politique puisque la Justice américaine y apparaît ni plus ni moins comme un modèle d'injustice, menaçante et arbitraire. Tout le monde en prend pour son grade : les capitalistes comme les communistes. Pour autant, je n'y retrouve pas la finesse d'esprit que j'aime chez Wellman.

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Un ancien malfrat se reconvertit dans le journalisme, et est prêt à toutes les compromissions pour obtenir le bon cliché. Un film un peu poussif et pas très fin mais qui permet de retrouver James Cagney dans toute son impertinence.

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Un chef mafieux de Chicago prend sa retraite lorsque survient la fin de la prohibition, et entend couler des jours heureux en s'insérant dans la haute société californienne. C'est sans compter que les arnaqueurs se trouvent à tous les étages.

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Un truand propulsé à la tête d'une école de redressement et qui veut y instaurer des méthodes d'éducation "progressistes". Sans rire.

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Jean Harlow interprète une frénétique qui jongle avec les hommes pour arriver à ses fins. Drôle pour tout cela. Pour le reste, c'est quand même assez mal écrit et pas très subtil, on n'est pas loin de se croire au théâtre.

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Un film peu captivant qui repose principalement sur la performance de Mae West et sa supposée sensualité incendiaire. Pour moi, juste une dondon vulgos.

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Un film surprenant qui commence comme un vaudeville avant de se transformer en surprenante comédie musicale avec des accents de film catastrophe ! Là-dedans une femme trompée prête à toutes les provocations pour se venger d'un mari volage.

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Une prostituée en couple avec son mac a le béguin pour un jeune matelot de passage. Une atmosphère réussie, de beaux travellings, quelques scènes comiques pas drôles. Malgré ses qualités, un film peu captivant.