Des films pour réfléchir sur les histoires d'ailleurs, l'histoire et la famille, les femmes

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"Nous trois ou rien" nous plonge dans l'intimité d'une famille iranienne – celle de Kheiron lui-même – , en retraçant son parcours de génération en génération, des années 70 aux années 90. L'humoriste, devenu ici acteur-réalisateur, signe un premier long-métrage oscillant entre comédie et drame, dans lequel se côtoient humour et révolte, vie de famille et contexte politique, amour conjugal et désir de liberté.

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Récompensé par quatorze prix entre 2011 et 2012, "Une séparation" est devenu un classique du cinéma iranien. Asghar Farhadi signe un drame psychologique saisissant qui se refuse tout manichéisme : en nous laissant voir la part d'ombre de chaque personnage, "Une séparation" nous invite à nous interroger sur les actes et la morale de tout un chacun – nos penchants égoïstes, nos mensonges, nos espoirs, ce qui nous anime et ce qui nous perd. Le tout doublé d'une réflexion percutante sur la société iranienne, l'inégalité des classes sociales et l'oppression féminine.

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Déracinement, quête identitaire, racisme et discrimination, adoption, place de la religion dans la construction de soi... Nombreux sont les thèmes abordés par "Va, vis et deviens", un film retraçant le parcours de Yaël, jeune garçon oppressé par le poids d'un double mensonge : ni juif, ni orphelin, Yaël va devoir apprendre à se construire dans une famille et une société desquelles il n'est pas issu.
Ce film, primé à dix reprises en 2010, resitue la trajectoire individuelle dans l'Histoire collective : l'opération Moïse de 1984, le destin des juifs d'Ethiopie, le conflit israélo-palestinien, constituent en effet le cadre de l'intrigue.
Un sujet puissant peint par Radu Mihaileanu dans une fresque à la fois sociohistorique, politique et intime.

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Une famille, deux parents, trois enfants, cinq journées : "Le premier jour du reste de ta vie" retrace, dans une chronologie volontairement fragmentaire, le parcours des Duval, une famille ordinaire racontée en cinq jours décisifs.
Une comédie humaine et authentique triplement primée aux Césars 2005, dans laquelle chacun et chacune se reconnaîtra.

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Totalisant à lui seul 70 récompenses, "Boyhood" est le fruit d'un pari particulièrement audacieux : filmer les mêmes acteurs pendant douze ans, période sur laquelle se déroule l'intrigue du long-métrage. Centré autour du personnage de Mason, le cadet, ce film nous invite à (re)vivre les mille et unes péripéties du quotidien d'un enfant-adolescent aux parents divorcés. Un hommage à "la splendeur du temps qui passe" (Le Monde)

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Tourné dans un véritable train, dont le circuit allait de la cité de Jodhpur à celle de Jaisalmer, ce road-movie à la fois touchant et décalé ravira les adeptes du cinéma de Wes Anderson. C'est dans les splendides paysages de l'Inde du nord que se succèderont les péripéties loufoques de Francis, Peter et Jack, trois frères fragilisés par leurs parcours respectifs, et qui, tant bien que mal, essayeront de renouer un lien depuis trop longtemps négligé.
Embarquez à bord du Darjeeling Limited pour un voyage dans l'univers à la fois léger et mélancolique d'Anderson.