Des romans sur le bien être mental

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Notre avis :
Aujourd'hui, le développement personnel par le biais des romans affiche un succès commercial indéniable. Les coachs peu scrupuleux y sont légion, et vendent pourtant fort bien les articles qu'ils développent. C'est un peu ce que Sabrina Philippe a souhaité faire passer ici comme message. Une bouffée d’air frais !

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Notre avis :
L’héroïne du roman va mettre près de vingt ans à grandir et à se reconstruire. Sur un rythme doux et lent, l’autrice nous livre une réflexion sur l'entourage des êtres instables, les affres de la transmission héréditaire de la pathologie, les séquelles profondes qui touchent les proches, leur déracinement et leur difficile construction. Un livre intimiste et touchant, parenthèse poétique bienvenue quand on sait les ravages faits par ces pathologies sur les entourages.

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Notre avis :
Étrange roman que celui de Gabí Martinez, dont on ne sait pendant longtemps où il nous mène… Le rythme lent de l'intrigue, et l'approche rationnelle de Camilo, dont l’auteur a fait le narrateur de sa propre histoire, contribuent à installer le lecteur dans une sorte d'expectative curieuse. Mené comme une enquête dont l'objectif est de comprendre le mal dont est atteint le neurologue, mais de manière allusive, indirecte, le cœur du sujet semble occulté par l'importance que prend peu à peu l'histoire de son existence. D'une écriture claire et structurée, à l’image de l'esprit sensé de son héros, Gabí Martinez élabore patiemment ce récit d'une vie, hanté par la quête d'une explication rationnelle au mystère de la folie. Le ton quasi clinique avec lequel Camilo investigue sur sa propre vulnérabilité n'empêche pas pour autant que l'on s'attache à ce narrateur dont l'intense curiosité pour les mécanismes cérébraux, et par extension pour les manifestations psychiques et émotionnelles qu'ils suscitent, révèlent finalement un grand humanisme.

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Notre avis :
Sissi est une jeune femme atrocement seule. Elle a grandi entre une mère folle et suicidaire et une grand-mère autoritaire et assez peu bienveillante. Son manque d'amour est insondable, alors elle se donne à tout va. Sissi aime dominer les hommes, prendre le pouvoir à défaut de l'amour. Gare aux hommes – et aux femmes – à qui elle se donne ! Sauf que, derrière cette façade de force et de cruauté, se cache une petite fille pleine de peurs qui sont devenues des fantasmes déviants. Sissi attire autant qu'elle effraie. Personne ne peut la sauver et tant pis pour ceux qui s'y risquent. Sissi est borderline. Pour ne pas s'entendre, ne pas penser, moins souffrir et moins manquer, Sissi parle encore et encore et même son silence est tonitruant… Ce premier roman révèle l’univers original et puissant de la québécoise Marie-Sissi Labrèche.