Devin Townsend commenté

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Il est très difficile de poser des mots sur cet album. La perfection d'un style, voire de la musique. De la progression dans l'ordre des chansons (cet album séparé en deux demi-heures, une plus efficace, l'autre plus ambiante), jusqu'à la production aquatique, et d'une puissance sans nom (ce mur de son qui me fait frémir à chaque fois), aucun reproche n'est à faire. La voix est angélique, et que dire de plus ? Chaque note est à sa place, il n'a jamais été aussi simple de se laisser emporter dans le voyage proposé par le plus grand artiste de la musique contemporaine. Pour moi la plus grande oeuvre d'art ayant jamais vu le jour. Mon amour pour cet album est comme l'océan, trop profond pour être découvert dans son entièreté. Trône au sommet de mon top albums depuis que je l'ai découvert.

Pour se donner une idée : Life, Funeral

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Le chef d'oeuvre de SYL. Toute la folie d'un Devin alors complètement sous influence se révèle ici, et même si on pourra toujours faire plus grave, plus rapide, on ne fera que rarement plus violent. Entre indus, thrash, et Devin Townsend.

Pour se donner une idée : Detox, Underneath The Waves

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Une synthèse de l'intégralité de la carrière de Devin, ça amène forcément une densité qui en laissera beaucoup sur le carreau. Pour ceux qui connaissent bien le musicien, c'est d'une force exceptionnelle. Pour les autres, dirigez vous vers un autre album !

Pour se donner une idée : Genesis, Singularity

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Probablement l'album de Devin le plus accessible. Ultra mélodique, tout en gardant un côté très lourd hérité du metal, la prod est absolument incroyable pour peu qu'on ne soit pas effrayé par son côté surchargé. Un album qui ne souffre vraiment d'aucun défaut (sauf peut être le riff principal de Mountain), et qui s'écoute très facilement, tout en étant ambitieux. Parfait pour commencer la discographie du Canadien.

Pour se donner une idée : Deep Peace, Earth Day

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Un album qui part dans tous les sens, mais sans perdre de sa cohérence. Véritable tour de force, cet album est une bonne représentation d'une période où Devin se prenait pour un dieu (selon ses dires), et expérimentait le plus possible. Difficile à décrire, cet album reste une pure perle.

Pour se donner une idée : Truth, War

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Deuxième volet des débuts du DTP. Un album tellement cohérent, qu'il est compliqué de sortir des chansons du lot. Et pourtant, on parle bien d'un album de pop, où chaque refrain est immédiatement mémorisable. C'est metal dans la prod, adolescent dans l'esprit, et génial en général.

Pour se donner une idée : Bend it like Bender, Supercrush

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Troisième volet des débuts du DTP. Ici, Devin laisse totalement ses influences pop au placard pour sortir un album qu'il définissait à sa sortie comme "mon album le plus violent depuis City". Même s'il se démarque de cet album par un aspect plus symphonique et moins thrash metal que City, on retrouve ce côté complètement barré.

Pour se donner une idée : Juular, Sumeria

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Cet album aurait fait un excellent point final à sa discographie. De la pop metal complètement décomplexée, et ça parait tellement évident que c'est à se demander pourquoi il ne l'a pas fait plus tôt. C'est souvent super kitsch, mais complètement assumé, et avec une prod ultra solide.
Il manque sur SC le disque bonus "Epiclouder" composé de chutes de studio, dans le même style que celui-ci, tout en empruntant des éléments de toute la disco du canadien. Plus hétérogène donc. 5/10

Pour se donner une idée : Grace, Kingdom

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Premier volet des débuts du DTP. Un album très particulier. L'ambiance se veut proche des impressions d'un enfant, voire d'un bébé. Du coup, c'est assez conceptuel, un peu ennuyeux parfois, mais dans l'ensemble cohérent et intéressant, et avec parfois des vrais moments de génie.

Pour se donner une idée : Ki, Disruptr

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Dernier volet des débuts du DTP, c'est une sorte de New Age/Ambient/Musique de pharmacie. Bref, à écouter pour le calme et la sérénité qui s'en dégage, mais il n'est pas dit que ça plaise à tout le monde, et on trouve probablement bien mieux dans le genre chez d'autres artistes (que je ne connais pas)

Pour se donner une idée : Ghost, Infinite Ocean

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Sorte de Country Rock joué dans l'espace. Devin essaye de se débarrasser de sa patte le plus possible, mais on le reconnait facilement. Un peu long, mais très bon, et sans une once de metal.

Pour se donner une idée : Forgive Me, Daddy

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Un double album avec une partie plus orientée metal presque symphonique, dans le même style que le premier Ziltoid, et une autre partie plus pop metal dans le même genre que Epicloud, en moins réussi. Le tout est impressionnant de maitrise, on ne s'ennuit pas une seconde, sauf peut être sur les toutes dernières chansons du second CD. Le premier est également disponible sans les parties explicatives du concept.

Pour se donner une idée : March of the Poozers pour le CD 1, Universal Flame pour le CD 2

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Un album concept basé sur une marionnette. Un album bien représentatif de la qualité créatrice de son géniteur, capable de rendre génial n'importe quoi. Une bonne entrée dans le monde de l'artiste, bien représentatif de son style. C'est metal, c'est un peu fou, c'est mélodique, c'est souvent très beau, c'est du Devin tout craché (et c'est d'ailleurs le seul album qu'il a enregistré entièrement seul).

Pour se donner une idée : Ziltoidia Attaxxx!!!, Hyperdrive

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Un album assez inégal dans l'ensemble, et même au sein d'une même chanson, mais les parties les plus réussies sont très bonnes. Devin, tout en gardant sa signature sonore, arrive à se renouveler un minimum et propose quelque chose d'assez différent de d'habitude, plus tellement metal dans l'esprit. Une bonne humeur se dégage à l'écoute, et la prod est monstrueuse.

Pour se donner une idée : Triumph, Gaia

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Sans doute l'album le plus pop de sa carrère solo. Ça garde quand même une grosse touche de metal, mais c'est assez accessible, tout en restant réservé pour les fans du bonhomme

Pour se donner une idée : Storm, Suicide

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Devin seulement au chant, mais cet album est une belle perle de hard rock, composé par Steve Vai lui même, qui révèlera donc au monde la voix angélique de Townsend.

Pour se donner une idée : Here and Now, Survive

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Sans être une vraie surprise, cet album n'en est pas moins une réussite. La production est plus puissante que jamais. Après sa rétrospective d'une vie, et sa synthèse avec Epicloud, il semblerait que Devin se sente définitivement bien dans ce style pop/metal. Pour l'instant ça me plait également, mais pour un artiste connu pour sa capacité à se renouveler, cet album ne me rend pas forcément enthousiaste pour la suite. Profitons du bonheur présent.

Pour se donner une idée : From the Heart, Stars

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Un petit live acoustique sympatique. Court, la set-list aurait pu être mieux choisie mais ça reste bon dans l'ensemble

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On avait déjà Christeen sur l'album Infinity, mais les chansons supplémentaires sont toutes très bonnes et dans le style de l'album, particulièrement OM, devenue assez classique dans le répertoire de Devin

Pour se donner une idée : OM

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De la violence dans tous les sens, mais jamais assez bien structurée pour être vraiment efficace. Une recette qui sera largement perfectionné sur l'album suivant de SYL, City.

Pour se donner une idée : In The Rainy Season

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Un live intéressant comme témoignage d'une époque où Devin n'utilisait pas de pré-enregistrements (contrairement à aujourd'hui où il en abuse carrément). Mais ça témoigne aussi de son chant qui déclinait de plus en plus. Heureusement il s'est aujourd'hui rattrapé sur ce point.

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Devin ne voulait plus continuer SYL, mais l'a finalement fait. Et ça donne une sorte de parodie de leur album City mêlé à des petites touches de Infinity qui ne s'assument pas. Restent quelques bonnes chansons dedans.

Pour se donner une idée : Love, Zen

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L'album studio le plus faible de sa carrière solo. Ça lorgne du côté de SYL, tout en restant très pop. C'est parfois très bon (l'enchainement Material/Kingdom, Namaste...), parfois un peu chiant (Death), c'est surtout la prod qui tire l'album vers le bas (pour preuve la comparaison entre les deux versions de Kingdom. Celle de Epicloud lui est carrément supérieure)

Pour se donner une idée : Namaste, Material

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Le moins bon album de SYL renferme quand même quelques perles, Far Beyond Metal en tête (qui était déjà jouée en concert régulièrement). Il souffre surtout d'un manque de cohérence, ainsi qu'un manque d'ultra-violence typique du groupe (même si la tentative d'évolution part d'une bonne intention, ça manque quand même)

Pour se donner une idée : Far Beyond Metal, Almost Again

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L'album de SYL qui a suivi City. Le style est moins indus, moins froid, moins fou, moins violent, bref moins de tout ce qui fait de SYL un bon groupe. Devin souhaitait arrêter le groupe après City, et ça s'entend dès la suite directe. Quelques bons morceaux se dégagent tout de même, mais sans génie.

Pour se donner une idée : Devour, Force Fed

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Un box set contenant un max de démo/inédits/remix... Rien de bien exceptionnel.

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Son tout premier album. Plus une blague qu'autre chose. Une pop-punk pleine de vannes, c'est bizarre, et musicalement ça va pas très loin

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Album d'électronique ambiant. Jamais compris le délire, c'est chiant, long et pas intéressant. On fait tous des erreurs.

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La même que pour The Hummer

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En bonus, deux lives. Celui-ci, qui retrace toute la carrière de Devin, et qui fait bon office de best of