Ecoutes 2024

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Ben on commence bien l'année, avec un album dans grande lignée des albums ECM

Annotation :

C'est musclé, vivace, ce sont des pièces superbement travaillées.
Le chant me désoriente un peu, mais on dirait que c'est la tendance en France de mettre des chants un peu loufoques.
Synthés cheap (je crois que j'ai repéré un Yamaha PSR ou PSS, j'en ai un...date de 1987)
On dirait que le "math rock", si ça veut dire quelque chose, a toujours ses entrées sur la scène française, du moins sur Bandcamp.

Annotation :

Merde, de la flute, encore en 2023 pour des groupes prog... puis le synthé à la Tony Banks, je désespère déjà.
Mais la clarinette vient changer un peu la donne.
Cela me fait plus penser à Steve Hackett première période en fait (et ce n'est pas positif dans ma bouche), avec des arrangements à la Gentle Giant.
Lorsqu'ils chantent, cela prend plus, cela devient plus personnel
Puis c'est reparti les solos à la Banks...
C'est bien foutu, c'est sûr, mais le style...je crois que je suis devenu allergique
J'ai aussi le mal de mer avec leurs thèmes musicaux, on a l'impression qu'ils jettent des dés et balancent des accords au bonheur la chance, avec des mélodies tirées par les cheveux.
"Ura", c'est le pire exemple. Ces notes tendues sur une suite d'accords mal enchainée.
Je crois qu'on tombe dans cette catégorie de prog où les mecs ne savent écrire une chanson à la base, et ça donne ça.
Il faut rappeler que la qualité première des grands groupes de prog a été leur capacité à écrire de superbe thèmes, ou de superbes chansons avant tout, tout en le complexifiant à volonté.
J'imagine que cela devrait plaire aux amateurs du genre, mais moi, je beugue

Annotation :

J'ai vraiment du mal à trouver une identité à cette musique, tellement ça part dans tous les sens

Annotation :

Du punk français en mode très garage, avec une réverb imbuvable sur les voix
Bref, c'est pas ma came, et cela ne le sera jamais
Je n'ai jamais aimé ce qu'on a appelé en france "le rock alternatif"

Annotation :

Bon, il y a des gens qui aiment ça.
Moi je suis toujours étonné qu'en 1986, on n'arrive pas à avoir un ingénieur du son un tant soit peu qualifié.
Quand même plus écoutable que le disque précédent (Haine brigade)
Définitivement pas pour moi.

Annotation :

Si t'as l'intention de mener une action désespérée, suicidaire, cet album est pour toi.

Musique hypnotique très glauque, noyée dans la réverb
"The watcher", seul moment plus lumineux, mais toujours noyé
C'est vraiment du post- post-rock, quand il n'y a plus rien.
Ou du post-Zeuhl qui se serait égaré.

Je note quand même que le bassiste est pas mal
Cela me rappelle aussi la déferlante Faust que j'avais vu en concert
J'imagine que cela doit valoir le coup en concert

Annotation :

Dès la première chanson, il s'attaque aux écolos, lui il est amoureux du béton et du macadam. Il les traite de ringards. C'est marrant parce que aujourd'hui, c'est lui le ringard.

Je suis étonné, car sa voix passe mieux pour moi. On entend quand même son accent de merde, mais moins marqué sur cet album.
Renaud, c'est clair, c'est des "chansons à texte", dans le sens où tout est axé sur le sens du texte, l'opposé même de la pop, dans la tradition des chansonniers, avec cette marque à trois temps (sur "Petite fille des sombres rues", c'est du 4 temps, mais on peut y entendre l'allusion au trois temps)
Sur "La java sans joie", on y est en plein, 3 temps accordéon, bal musette, le cœur de la France.
Je comprends mieux maintenant pourquoi il a eu tant de succès, même moi ça me plait.
Mais on sent la récurrence dans sa façon de chanter, qui finira par m'irriter.

C'est marrant de se dire qu'un jeune fait de la musique de vieux en 1975, mais cela doit bien décrire l'époque en France (Epitaph me dira)

Annotation :

"Laisse béton", ça, j'ai déjà entendu. C'est une chanson drôle, une histoire, peut-être la chanson qui résume le plus Renaud
Dès le second titre, je commence déjà à saturer. Le premier album, ça passait, mais là, c'est déjà trop pour moi.

Annotation :

Je n'avais pas réalisé en 2005, j'assiste à un festival de musiques électroniques à Aix-en-Provence, pour voir Jackson and his computer band. On fait quand même 800 bornes, on descend de Nancy, 8 heures de musiques minimalistes dans la voiture de Charles et Sandra, les deux acolytes des Surfers du Divan (nos émissions de radio)

Et Bernard Parmegiani était là, et je jurerais qu'il a joué cette oeuvre-là
Il n'a presque rien fait, il était derrière sa console
Historique
On était sur une autre planète
Comme disait souvent Charles, "c'est une musique pointue"

https://www.lesinrocks.com/musique/territoires-electroniques-2005-79853-09-05-2005/
https://bernardparmegiani.bandcamp.com/album/l-il-coute

Annotation :

Très moyen, cela sent le scolaire, l'application, mais au fond, cela ne me touche pas

Annotation :

Whouaou ! Cela fait du bien de réécouter cet album ! C'est vraiment une réussite
Peut-être mon préféré

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La chientitude à son paroxysme

Annotation :

Purée, l'electro-pop se transforme en conte raconté, mais c'est quoi le délire ?

Annotation :

La grande classe, il me faudra du temps pour tout apprécier, mais voilà, c'est de la musique contemporaine vivante, et qui me fait du bien

Annotation :

La copie conforme des Cure, surtout la voix.
Je serais curieux de savoir ce qu'en pense Robert.

Annotation :

Premier titre avec Sufjan Stevens
Je n'ai jamais trop compris le délire autour de The National.
Pourtant les Dressner comptent parmi la scène indépendante Américaine (voir la compile "Dark was the night")
Peut-être que le truc est dans les textes...

Annotation :

Whouaou, superbe découverte, l'intro m'évoque plus la musique classique, un peu comme un side-project des Beatles. Après, ça enchaine comme un blues gras, aux chouettes arrangements vocaux, puis les cuivres soul. et le solo jazzy.
Bon, c'est soul-pop, avec une grande classe dans arrangements.

Le second titre "Morning glory" confirme le sentiment soul music. Avec quelques touches classiques, notamment dans le canon mélodique des cuivres.
Un album qu'on a envie d'écouter dans son ensemble, un bon feeling.
Il y a quelques inserts jazz à la fin.
"My days are numbered" continue dans cette blaxploitation, mais avec un chant pop.
Cela me rappelle un peu Millie Jackson (1974)
"Without her" dévie pop-latin, avec un soupçon de jazz.

Un album soul vraiment recommandable

"The modern adventures of Plato, Diogenes and Freud" est une insertion très Beatles d'une chanson avec quatuor à cordes, dans le genre d'Eleanor Rigby

Annotation :

Déjà découvert en 2021, et bien je retombe dessus, et j'aime beaucoup la voix, et le titre "Le lierre" me reste en tête. Donc à creuser.

Annotation :

Chansons à boire sur la guerre, à la limite comédie musicale métal
Mais pourquoi ?