Enjeux climatiques, énergétiques et sociétaux

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170 pages.

Bonne introduction légère pour aborder les problèmes climatiques et énergétiques, le syndrome "français" (toujours d'accord pour les grands principes, moins d'accord quand il s'agit de se bouger), quelques comparaisons de chiffres sur le taux d'émission de CO2 des différentes énergies, et le lien entre niveau de vie et conscience climatique.

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245 pages.

Ouvrage qui tente de réévaluer l'apport des métiers manuels face aux métiers de l'information, dont l'abstraction avec la réalité atteint parfois des sommets. Plus qu'un essai sur le sens de la valeur du travail, c'est une leçon de vie et d'humilité dans laquelle l'auteur mêle expérience personnelle et réflexion philosophique.

« Il s'agit d'une tentative de cartographier les territoires imbriqués où se côtoient l'idée d'un « travail doté de sens » et celle de « l'indépendance » (self-reliance). Ces idéaux sont tous deux liés à la lutte pour l'expression active de l'individu (individual agency) qui est au centre même de la vie moderne. »

Sujets abordés:

- Certaines solutions à un problème rencontré par l'homme ne peuvent être trouvées via des raisonnements mathématiques déductifs. Car toutes les contraintes empiriques d'un problème ne peuvent pas toutes être prises en comptes par les règles et théories en vigueur, et de fait il est parfois plus intéressant d'adopter une démarche pratique, connectée à la réalité des choses, pour mieux en sentir toute sa complexité.

- « Avec sa déférence à l'égard des procédures neutres, le libéralisme est par définition une politique de l'irresponsabilité. Au départ, cette tendance part des meilleures intentions, mais elle s'est transformée en phénomène monstrueux qui élimine toute initiative individuelle, en particulier chez les salariés du public. »

- L'éducation d'un mécano passe par l'appropriation d'une vertu morale et d'une vertu éthique. En effet, le sujet pensant doit comprendre que sa rationalité n'est pas universelle. À l'inverse, une curiosité trop exacerbée limite le champs de vision.

- Une belle analyse du rôle du manager dans les grandes firmes, dont l'enjeu principal est de contrôler l'environnement par le langage. Il doit en dire le moins possible sur la réalité lorsqu'elle va à l'encontre de ses objectifs (ceux du patron). Et inversement être incisif le moment opportun. C'est une réelle guerre de l'image au sein de l'entreprise: en découlent des responsabilités parfois vides de sens pour les N-1 qui ont alors l'impression de marcher sur de œufs.

- Réflexion intéressante sur la connaissance de "ce qui est" aux détriment du "comment" au sein du système éducatif qui vise à construire des employés de bureau parfaitement dociles. Autre ingrédient, l'estime de soi pour débloquer la créativité en entreprise.

- Pourquoi les travailleurs du savoir "partent escalader l'Everest" pour se réaliser

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780 pages.

Une cathédrale qui a totalement retourné ma vision des choses. De loin le meilleur livre que j'ai lu en 2020.

Or Noir part de la découverte des premiers puits aux Etats-Unis et retrace l'expansion de l'impérialisme américain: de la mainmise de l'hégémon américain sur les champs du Moyen-Orient (et quelques autres moins significatifs) à la création de la zone la plus instable militairement de tous les temps, devenue alors le pivot incontournable de la santé économique mondiale. Sans oublier de passer par la crise de 1929, par les deux guerres mondiale, par les chocs pétroliers de 73 et 79, par les guerres du Golfe et la crise de 2008. On y redécouvre l'histoire moderne à travers le prisme de l'or noir. L'homme du 21ème siècle est tout simplement un pur produit du pétrole.

C'est sensationnel et tragique à la fois. À ranger sur l'étagère des prérequis pour comprendre la dangerosité des enjeux géopolitiques à venir sur la pérennité de notre société régie par l'abondance énergétique.

L'ouvrage est également parsemé d'anecdotes toutes plus renversantes les unes que les autres. C'est une boîte de pandore écrite comme un roman. Un plaisir à lire.

Que dire de plus si ce n'est qu'il s'agit là de la Bible française du pétrole ?

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190 pages.

I. Le gaz et le pétrole de schiste

Au début des années 2000, des pétroliers indépendants tirent profit d'une nouvelle façon de puiser du brut a l'aide des moyens non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste). Ainsi la production américaine explose. Mais ce n'est que tardivement que Big Oil et les gouvernements s'y attarderont (en 2012 CERAWeek reconnaît leur intérêt dans la matrice énergétique). Cela menace alors le monopole de l'Arabie Saoudite qui déclenche autour de 2014 une guerre des prix (semblable à celle menée contre l'URSS autour de 1991) en ouvrant les vannes. Le prix chute à 27 $/baril tandis que les moyens non-conventionnels ne peuvent être rentables qu'à 65 $/baril. Cette nouvelle industrie s'adaptera très vite: l'innovation technologique permettra d'atteindre ces 27 $/baril. Les USAs ont gagnés. L'AIE prévoit une production américaine de 14 millions de barils/jour en 2023.

Ce pétrole non-conventionnel semble disposer de réserves relativement abondantes un peu partout dans le monde bien que cette croyance en l'abondance des pétroles non-conventionnels me paraît assez dangereuse. Mais comme pour le développement de l'IA, la France et l'Europe sont restés jusqu'à aujourd'hui spectateurs du phénomène.

Ainsi l'auteur nous explique pourquoi le peak oil (du point de vue de la production) n'est plus d'actualité. Cependant, un autre peak oil le préoccupe: celui de la demande. Les grands groupes pétroliers commencent à théoriser ce pic qui pourrait arriver avant 2025 (d'où les transformations récentes en groupe multi-énergie) à cause de l'offre croissante des alternatives renouvelables.

II. Le solaire et l'éolien compétitif

Point de vue de l'auteur: ça coute pas cher, et le prix continue à baisser drastiquement. Le solaire dispose d'une énergie infinie et ne nécessite pas de terre rare. L'idée générale c'est que les coûts par KWh sont devenus tellement bas que ces énergies concurrencent aujourd'hui très sérieusement les fossiles.

III. Batteries Lithium-ion
IV. Systèmes énergétiques digitalisés
VI. Finance, actifs échoués et points de bascule
V. Guerres et leapfrog
etc..

Et enfin, l'hydrogène. Comme solution magique à la fin du pétrole, et du coup en tant que remplaçant du gaz pour gérer l'intermittence des ENR. L'hydrogène n'est pas décarboné et je ne serais pas étonné que l'auteur soit un lobbyiste tant la physique semble avoir disparu dans ses conclusions.

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225 pages.

Sur les mensonges autour du développement tentaculaire de l'éolienne.

Une éolienne est composée de quatre éléments principaux:
- La nacelle qui nécessite d'importantes quantités de terres rares
- Les pales en fibre de carbone
- Le mât de 100 à 150m en acier ou en béton
- Le socle en béton armé

I. Des matières polluantes et non-recyclables

L'impact de l'industrie des terres rares sur l'environnement est dévastateur voire peut-être même pire que celui de l'industrie pétrolière, en plus d'être monopolisé par la Chine. Les pales ne peuvent pas être recyclées (si on les brûle, ça émet une substance aussi toxique l'amiante), elles sont donc enfouies. Et il faut une quantité astronomique de béton armé pour faire le socle qui condamne à vie la portion de sol utilisée. Pour couronner le tout, la durée de vie dune éolienne est comprise entre 20 et 25 ans.

II. Le paradoxe des émissions de carbone

Bilan carbone mauvais (52 à 59g eqCO2/kWh), alors que le nucléaire a 6g eqCO2/kWh. Également un facteur de charge très mauvais en France et en Europe (22%), quand le nucléaire avoisine les 80%. Le solaire serait à 15%.

https://www.contrepoints.org/2014/02/16/156807-eoliennes-quel-est-leur-vrai-bilan-carbone

III. La santé

Elles seraient. nocives pour la santé, alors que l'académie de médecine en France tente de minimiser les effets, les réduisant à un effet « nocebo ». Pour la faune c'est encore pire (offshore ou onshore).

IV. La finance et le lobbying

TODO: Précisez le mécanisme lucratif

C'est très lucratif, et du coup très soutenu par les lobbies verts. De plus les financements des centrales éoliennes sont payés par le contribuable. Beaucoup d'ONG, comme Greenpeace, sont très actives dans la facilitation de la mise en places des éoliennes. On voit notamment des connivences avec certains représentants du gouvernement (pour ne pas citer François de Rugy) et EELV.

Bref, un livre peu dense et pas très intéressant mais qui aura peut-être le mérite chez certain de déclencher une certaine aversion pour l'éolien.

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350 pages.

Un livre clair et facile à lire qui conviendra parfaitement à quelqu'un qui souhaite s'initier aux problématiques environnementales et énergétiques. Néanmoins, si le propos est effectivement clair et sans mensonges (du moins, j'ai l'impression), tout est abordé de manière beaucoup trop simple et donc cet ouvrage s'est avéré pour ma part peu intéressant. Et j'ai l'impression que toutes ses conclusions vont dans le sens de sa fondation. Heureusement que la couverture est jolie...

Annotation :

400 pages.

Recommandé par un commentaire youtube posté sur une interview de Matthieu Auzaneau, avec le rayonnement de la France.

Annotation :

150 pages.

Livre académique.