Filmographie de ROBERT DE NIRO

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Le film suit les aventures du voyeur Jon Rubin (Robert De Niro), personnage déjà présent dans Greetings, le précédent long-métrage de Brian De Palma.

Dans le film, le personnage de Robert De Niro, Rubin, auditionne pour le rôle d'un policier dans une troupe de comédiens-militants. Cette séquence annonce le monologue de Taxi Driver (que Paul Schrader avait d'abord proposé à De Palma) : « Are you talkin' to me ? » demande un De Niro surexcité à un balai.

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Les comédiens ont pu improviser de nombreuses scènes pendant les dix jours de répétitions. Ce processus créatif s'est poursuivi dans une moindre mesure par la suite. Les scènes où Harvey Keitel et Robert De Niro se battent avec des poubelles ou discutent à l'arrière du bar ont été totalement improvisées par les acteurs pendant les 27 jours de tournage.

C'est la première collaboration entre Scorsese et De Niro. Tous deux ont connu la Little Italy.

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Coppola désirait que Marlon Brando, vieilli pour le premier film, soit rajeuni pour jouer, en toute logique, le rôle de Vito Corleone jeune. Le réalisateur eut beaucoup de mal à trouver la perle rare avant de faire passer une audition à Robert de Niro qu'il avait vu dans Mean Streets et d'être séduit par sa performance. De Niro qui, avait déjà auditionné pour un rôle dans Le Parrain, avait, par ailleurs, passé du temps à étudier le style de jeu de Brando et était parfaitement capable de recréer les gestes, la voix et l'attitude de l'acteur lorsqu'il était Vito.

Né en Sicile et immigré aux Etats-Unis, Vito Corleone se devait de parler en italien pour que Le Parrain II soit crédible. Même si De Niro a des origines italiennes, il ne savait pas parler la langue et a donc dû apprendre. Pour ce faire, l'acteur s'installa durant trois mois en Sicile.

De Niro suggéra à Coppola de supprimer des répliques, ce qui est rare de la part d'un acteur, pour donner plus de présence à son personnage.

Il reçoit son 1e oscar pour ce rôle, mais il fuit la remise du prix, c’est Coppola qui le reçoit pour lui.

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Pour jouer son rôle, de Niro a passé sa licence de chauffeur de taxi, il a sillonné jour et nuit les quartiers de New York, traversé les zones les plus dangereuses.

Scorcese accueille et encourage les propositions de de Niro sur le tournage, leur méthode de travail est faite d’échanges incessants et de discussions intimes :
« Ce qui est génial avec les auteurs, c’est qu’ils absorbent tout. En particulier dans ma relation avec De Niro, il est comme une plaie ouverte, sa sensibilité est si forte. Il se trouve que je partage cette sensibilité, c’est un sujet très intime ». (Scorsese).

C'est ainsi que Robert De Niro improvisa totalement la célèbre scène où il se parle à lui-même dans le miroir ("You're talking to me"). Il eut l'idée de prononcer ces mots en se rappelant d'un concert de Bruce Springsteen, au milieu des années 1970, où le public criait sans arrêt "Bruuuuuuuuuce". Le chanteur lui répondit alors : "Are you talking to me ?".

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Interview:
"vous avez débuté votre carrière avec des cinéastes de votre génération, vous avez très tôt croisé la route d'Elia Kazan en 1976 pour Le dernier nabab, une figure de l'âge d'or hollywoodien.
J'étais un jeune acteur. Kazan était un maître, le meilleur. Le dernier nabab était en quelque sorte son chant du cygne
Kazan était fidèle à sa réputation. Il avait des quantités de notes sur chacun des personnages. Au tournage, il vous laissait évoluer, puis vous recadrait tout doucement."

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De Niro s’est imposé de jouer du saxophone et de maîtriser chaque morceau qu’il interprète à l’écran. Son perfectionnisme va jusqu’à demander au compositeur de la musique du film de revoir sa copie de la chanson titre : New York, New York que son personnage est censé avoir écrite. C’est donc grâce à son insistance que ce thème iconique a été créé.

Durant le tournage, la femme de de Niro et celle de Scorsese sont toutes deux enceintes. De Niro et Scorsese échangent sur leur vie conjugale et y puisent de l’inspiration pour le film.

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Après le tournage de New York, New York, De Niro est en état d’épuisement, il voudrait se reposer mais il reçoit un scénario de Ciminio qui le fait changer d’avis. Pour se préparer au rôle, De Niro se plonge dans l’expérience des vétérans de retour sur le sol américain. Beaucoup souffrent de blessures psychiques et sont traumatisés par la violence des combats.

Robert De Niro participa aux phases préparatoires de la production. Michael Cimino et lui parcoururent le pays pendant cinq semaines pour rassembler les idées et les personnages qui allaient donner corps au film. Ils se rendirent dans une région sidérurgique pour se mettre en contact avec des ouvriers.

Durant la scène de la roulette russe, d'une rare violence, Robert De Niro recevra pour de vrai les coups portés par ses tortionnaires. Il sera frappé plusieurs fois au visage. L'acteur avouera que cette séquence a été l'une des plus difficiles à tourner de sa carrière.

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L'idée d'adapter la vie de Jake La Motta vient de De Niro, en 1974:
"Je tournais Le Parrain II en Sicile, et on m'avait envoyé le livre (de La Motta). Il y avait là une histoire forte, le portrait d'un homme direct, et j'ai senti que je pourrais jouer ce personnage ". C'est alors que De Niro fit passer le livre de La Motta à Scorsese, qui était dans la préparation de Taxi Driver.

« Raging Bull » est le projet de De Niro. Il a insisté des années pour que je le fasse. La boxe ne m’intéressait pas. Et puis un jour, j’étais à l’hôpital, De Niro m’a rendu visite et m’a dit : « Tu serais super pour ce film, fais-le, vas-y ! » Et j’ai fini par dire oui. » (Scorsese)

De Niro propose à Scorsese une période d’immersion pour travailler sur le film. Les deux hommes partent s’isoler sur une île des Caraïbes. Ils envoient chaque jour des photos au producteurs pour leur faire croire qu’ils prennent des vacances à leurs frais, mais chaque jour, il retravaille le scénario et l’enrichissent de leurs expériences. Pour se préparer au tournage, De Niro se forme à la boxe durant un an dans un club de la 14e rue.

De Niro s'investit à fond dans l'appropriation du personnage de Jake La Motta. Ainsi, d'avril 1978 à avril 1979, il travaille tous les jours avec La Motta, et acquiert des réflexes de professionnel. Le boxeur se montre même impressionné : " quatre yeux au beurre noir, des dents cassées, une côte cassée ; si j'avais à classer Robby (De Niro), je le mettrais dans les vingt premiers poids moyens du monde ".

Le tournage débute en avril 1979. En août, les prises sont finies pour ce qui concerne la vie de La Motta en tant que boxeur. Il ne reste en fait qu'à filmer sa déchéance. Pour cela, De Niro va prendre 30 kilos en 4 mois : " Je me levais tôt le matin, puis je prenais un bon petit déjeuner, puis un grand déjeuner et un grand dîner. Puis, je suis allé en France et là j'ai mangé dans tous les trois étoiles. J'étais à l'agonie, mais en une semaine, j'avais pris cinq kilos ". (De Niro)

Sa performance lui vaut l’oscar. Elle lui vaut aussi la reconnaissance d’un autre grand acteur qui lui écrit :
« Salut Bobby, je viens de voir ton « Raging Bull » et je ne m’en remets pas. C’est une œuvre d’art monumentale et une inspiration pour moi. Je n’écris jamais ce genre de mot, mais là, il fallait que je le fasse. Tu es d’une autre planète. Sincèrement, Al Pacino »

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De Niro a depuis le départ un rapport conflictuel avec la notoriété, il en fait la matière de ce film, de nouveau réalisé par Scorsese:
« Le projet venait encore de De Niro. C’est sur les gens qui courent après les célébrités et qui les veulent pour eux » (Scorsese)

Pour créer son personnage, De Niro a rencontré ses propres chasseurs d’autographe :
« De Niro arrive à ressentir l’humanité de toutes sortes de gens. Il arrive vraiment à l’exprimer. » (Scorsese).

C'est Robert de Niro lui-même qui a choisi les costumes vulgaires du héros dans une boutique démodée de Brooklyn.

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Pour donner plus de crédibilité à son personnage d'Al Capone, Robert De Niro s'est rendu en Italie en amont du tournage, et s'est nourri uniquement de plats locaux assez caloriques dans le but de gagner douze kilos en cinq semaines. Le comédien habitué à jongler avec son poids se rasa également le front pour ressembler davantage au célèbre criminel. Il est même parvenu à contacter des tailleurs qui avait habillé Al Capone et leur a commandé des vêtements sur mesure identiques à ceux du truand. De Niro a aussi convaincu les producteurs du film de lui procurer des sous-vêtements de soie fabriqués par Sulka (fournisseur officiel de Capone), même s'ils ne sont pas visibles à l'écran.

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Après avoir terminé Les incorruptibles, De Niro a voulu essayer quelque chose de différent et a voulu jouer dans une comédie.

Pour préparer son rôle, il a travaillé avec de réels chasseurs de primes et policiers.

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Robert De Niro a payé un dentiste 5 000 dollars pour transformer sa dentition comme s'il avait passé dix ans en prison et lui donner un air plus féroce. Après le tournage, il lui en coûta 20 000 de plus pour lui redonner sa forme d'origine. Il a dû travailler ses muscles plusieurs mois avant le tournage afin de donner plus de crédibilité à la force musculaire de Max Cady et est tombé à 3 % de masse graisseuse.
C'est Robert de Niro qui eu l'idée de faire de son corps le reflet de sa personnalité avec les tatouages. Voulant en faire la surprise à Martin Scorsese, il arriva sur le plateau avec ses tatouages, sans l'avoir averti. Ce dernier lui déclara qu'on y comprenait rien et que son corps avait l'air d'une grille de mots croisés. Vexé, Robert De Niro ne lui adressa pas la parole pendant trois jours.
C'est encore luui qui a proposé la scène où son personnage mord la maîtresse de Sam Bowden pour personnifier le fait que Cady soit un prédateur sexuel. Et aussi que ce dernier entendait punir une femme dévergondée selon les mots mêmes de celle-ci- comme sa victime d'autrefois.
Pour la scène où Max Cady se glisse sous la voiture, De Niro a exigé qu'un cascadeur lui démontre que c'était possible.
L'accent de Cady créé par De Niro vient d'un de ses premiers rôles où il jouait un Sudiste. Pour préparer le rôle, De Niro était parti dans des villes du sud des États-Unis avec un magnétophone portable pour faire lire des répliques du scénario à des gens de là-bas et pouvoir travailler ensuite son accent.
La scène de l'auditorium du lycée entre Robert De Niro et Juliette Lewis a été totalement improvisée par les deux acteurs lors de la première prise. On peut y voir Juliette Lewis un peu énamourée et surprise devant un Robert de Niro qui lui met son pouce dans la bouche et l'embrasse.

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Robert de Niro incarne un personnage violent, tyrannique et vaniteux. C'est un homme blessé et fragile qui souffre et fait souffrir. Robert de Niro se montre excellent comme d'habitude!

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Robert de Niro a dû retourner la scène de bagarre car lors des projections tests, le public ne supportait pas de le voir perdre contre Bill Murray.

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Pour trouver plus de liberté artistique, De Niro passe pour la première fois derrière la caméra. Ce film est basé sur la pièce de théâtre autobiographique de Chazz Palminteri. De Niro joue aussi le premier rôle de Lorenzo, père de Calogero.

A la fin du tournage, le propre père de De Niro atteint d’un cancer est hospitalisé. Dans le même hôpital se trouve l’acteur de Scorsese, l’acteur et le cinéaste perdent chacun leur père à 4 mois d’écart. De Niro a dédié ce film à son père.

L’acteur Lillo Brancato, qui interprète Calogero à l’âge de 17 ans, a été choisi pour ce rôle immédiatement après avoir fait une imitation de Robert De Niro. Pendant son enfance, ses amis lui ont souvent dit qu’il ressemblait beaucoup à l’acteur de Casino.

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Le scénario de Casino est basé sur la vie de Frank Rosenthal, directeur de l'un des plus célèbres temples du jeu de Las Vegas dans les années 70. C'est la vie de cet homme qui a inspiré le personnage de Sam "Ace" Rothstein, joué par Robert De Niro.

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Rencontre Al Pacino / Robert De Niro
Heat permit aux deux monstres sacrés que sont Al Pacino et Robert De Niro de se donner la réplique. Les deux acteurs s'étaient croisés sur le tournage de Le Parrain, 2ème partie en 1974, mais n'avaient aucune scène à tourner ensemble. Robert De Niro avait d'ailleurs été auditionné pour jouer dans Le Parrain, mais n'avait été retenu au casting.

Afin de garder intacte la magie de la rencontre, Michael Mann a fait en sorte qu'Al Pacino et Robert De Niro ne soient pas visibles simultanément à l'écran, même durant la scène de discussion dans le café. Dans ce morceau d'anthologie, les deux acteurs font preuve d'une grande sobriété au niveau de leur jeu : douceur dans la voix, évitement des regards qui s'affrontent, sourires à peine esquissés.

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Quel que soit son rôle, Robert de Niro est excellent : ici en prêtre des rues au grand coeur.

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Robert de Niro tient ici un second rôle, mais il se montre génial comme dans tous ses rôles...

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A la fin des années 90, De Niro donne un tournant à sa carrière, il décide de faire de ses personnages de criminels une matière à comédie comme s’il voulait désormais rire de lui-même et casser son image.

« Je n’ai jamais vu un acteur se fondre à ce point dans son personnage. Quand Robert joue Louis, à chaque moment, il est Louis. C’est une performance qui passe par le corps. Je lui ai dit : « Je veux que Louis ait le langage corporel d’un tas de linge sale. Sa façon de tenir son verre, sa façon d’être vautré sur le canapé, de regarder fixement la télé, d’écouter les gens parler … Il mérite sa réputation, c’est le plus grand acteur de sa génération. Après avoir monté le film, après avoir regardé chaque image, je pense qu’il est le meilleur acteur au monde. » (Tarantino)