Filmographie (presque) complète et commentée de Woody Allen

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Considéré comme une œuvre mineure dans la filmographie de Woody Allen, "Maudite Aphrodite" ne manque pourtant pas de moments savoureux et les dialogues sont parfois vraiment désopilants (est-ce que tu crois que ça serait venu à l'idée de Clint Eastwood d'incarner un coiffeur timide ?). Une œuvre riche en facéties, agréablement originale (avec ce chœur antique qui intervient régulièrement dans l'intrigue), et dont le côté feel good movie est vraiment plaisant.

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Woody Allen se prête au jeu de l'étude psychologique sur une famille qui se déchire autour d'une mère psychorigide et dépressive. Un film très austère, grisâtre et plutôt lent, mais qui impressionne pour la représentation très pointue de chaque protagoniste. Quelques années plus tard, Redford suivra avec encore plus de réussite un chemin quasi identique avec "Des gens comme les autres"...

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Woody Allen nous propose une dissertation complètement déjantée autour de l'amour et de la mort. Une comédie loufoque qui rappelle un peu l'humour employé par les Monty Python. L'acteur réalisateur accompagné de son actrice fétiche de l'époque (Diane Keaton) donne l'impression de bien s'amuser dans le rôle éternel du pleutre un peu pénible. Mais le film a beau être récréatif, le rire n'est pas forcément au rendez-vous et le message sur l'absurdité de la vie est tout de même déployé sans guère d'éloquence.

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C'est un peu sous la forme d'un "guide touristique" que Woody Allen vient de nouveau disserter sur la complexité du sentiment amoureux. On y découvre deux femmes dont la conception de l'amour est totalement opposée jusqu'à ce qu'elles croisent le chemin d'un bel artiste espagnol… Un film qui dresse un portrait assez intéressant sur ses protagonistes féminins mais dont l'exotisme du cadre n'est pas forcément bien exploité.

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Pour raconter l'histoire de ce criminel gaffeur, le film prend la forme d'une chronique dont quelques parenthèses comiques pourront paraitres amusantes. Mais l'humour employé réclame un penchant assez prononcé pour l'absurde, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Par ailleurs, l'absence de réel arc narratif, donne le sentiment d'assister à une suite de sketches plutôt qu'à un véritable objet cinématographique.

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Contrairement à "Vicky Cristina Barcelona", Woddy Allen parvient vraiment à rendre féérique la ville de Paris à travers un récit qui convoque autant la magie que la nostalgie. La romance n'est pas non plus oublié avec la rencontre éphémère mais tout à fait touchante entre deux individus dont les aspirations vont s'avérer communes. Et puis quel plaisir de basculer dans les années 20 avec la rencontre de tous ces artistes qui ont marqué la période.

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Tourné en noir en blanc pour honorer la perception sentimentale que le réalisateur entretient avec la ville de New York, cette comédie de mœurs évoque, à travers des dialogues le plus souvent savoureux, la complexité des relations amoureuses. C'est pas d'une profondeur renversante (comme souvent chez Woody Allen), mais la superficialité bien rendu des diverses relations abordées se révèle tout à fait plaisante.

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Porté par l'interprétation toujours juste de Jonathan Rhys Meyers, ce thriller psychologique fonctionne effectivement pour la qualité de ses interprètes mais aussi pour son scénario assez imprévisible. Un film carré dans la forme et qui souffre uniquement d'une fin qui aurait un peu tendance à s’éterniser.

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Toujours avec cette légèreté qui caractérise une grosse partie de sa filmographie, Woody Allen nous présente deux façons de concevoir diverses situations à travers un seul et unique personnage (Melinda). C'est pour le réalisateur, une manière de disserter sur la façon d'appréhender la comédie et le drame à la fois dans l'existence mais aussi au cinéma. Un film sympathique pour ses dialogues et ses acteurs, mais dont le propos s'avère un peu trop superficiel pour vraiment se démarquer.

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Avec du recul, cette œuvre introspective parait assez prétentieuse. Et même si Woody Allen est assez malin pour balayer dans le film toute manœuvre narcissique, l'écho donné à la vie du réalisateur est néanmoins perturbante. Présenté dans un écrin noir et blanc pour faire plus stylé, le récit évoque donc la vie sans grand intérêt d'un réalisateur en pleine gloire (nommé Sandy...) et qui peine à trouver une stabilité sentimentale. Quelques lignes de dialogue sont sympathiques et le contre-champ accordé au récit n'est pas sans intérêt. Mais la facture anecdotique du propos est bien trop prégnante pour y souscrire totalement.

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Une œuvre un peu brouillonne où Woody Allen s'imagine en écrivain volage qui écrit des histoires en s'inspirant de sa propre vie sentimentale. Quelques dialogues sympathiques (plus coquins que d'habitude) et situations loufoques agrémentent un film assez riche en surprises. Mais le passage entre réalité et personnages de fiction est tellement désordonné qu'il a un peu tendance à nous égarer. L'idée est bonne, mais l'ensemble n'est pas suffisant maitrisé pour susciter un véritable enthousiasme.

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Œuvre assez audacieuse où Woody Allen fait s'affronter des références au film d'horreur d'avant guerre (notamment ceux produit par les studios Universal) avec un sujet beaucoup plus réaliste comme la rafle des juifs (d'où le titre qui fait référence au documentaire d'Alain Resnais). Une façon d'amener de l'horreur fictive dans la véritable infamie et qui n'empêche pas non plus quelques petits moments de comédie dont le réalisateur Newyorkais a le secret. L'idée, sans être passionnante, est en tout cas fortement intéressante et mérite donc le détour.

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C'est sous les apparences d'un documentaire que le réalisateur choisit de disserter sur les petites mesquineries, les cachotteries et autres tromperies qui peuvent rythmer la vie sentimentale de plusieurs couples. Une sorte de synthèse à la fois drôle, triste et pathétique, mais qui souvent chez le réalisateur new yorkais manque un peu de finalité pour vraiment convaincre.

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Récit d'anticipation déjanté où notre binoclard new-yorkais se retrouve projeté 200 ans dans un futur totalitaire. Ça a le mérite d'être suffisamment fantaisiste et absurde pour nous tenir relativement éveillé, mais l'humour un peu bête voir infantile a plutôt tendance à susciter l'exaspération que l'amusement. Et puis comme très souvent chez Allen, la fin n'est pas forcément très concluante...

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Woody Allen prend le prétexte de la comédie policière pour aborder une nouvelle fois des thématiques qui tournent autour du couple. Les situations se révèlent parfois amusantes et les dialogues font toujours preuve d'un humour agréablement caustiques. Mais le film ne s'élève jamais au delà du simple et sympathique divertissement. Rien qui ne vienne en tout cas provoquer un véritable enthousiasme.

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Le film prend pour cadre les années folles pour évoquer la gestation d'une pièce de théâtre avec tout ce que ça implique de contraintes et de concessions. Centré sur le personnage assez insipide de l'auteur incarné par un John Cusack tout aussi fade, le film s'apprécie surtout pour son casting périphérique qui vient s'illustrer dans des séquences souvent savoureuses. Un bon cru dans la filmographie de Woody Allen.

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Passionné par le jazz, Woody Allen brosse le portrait facétieux et imaginaire d'un guitariste un peu simplet. C'est sous l'apparence d'un documentaire que le réalisateur construit un récit plein de charme et qui est porté par l'interprétation remarquable de Sean Penn. Les écarts de l'artiste, sa passion dévorante pour la musique et surtout les femmes vont illustrer une vie nourrie d'insouciances, jusqu'à ce que le réveil s'opère enfin lors d'un dernier acte véritablement déchirant.

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Si Woody Allen reprend le rôle un peu pénible du type excentrique et lunaire, sa réunion avec Scarlett Johansson s'avère plutôt payante et offre quelques échanges à la fois drôles et charmants. L'intrigue policière ponctuée de moments assez déjantés (comme les visites ectoplasmiques du reporter décédé) n'est pas en reste et on l'on suit les péripéties de ce couple improbable avec plaisir. Dommage que le film se conclue sur un chute qui ne tient pas du tout la route et rate le virage émotionnelle qui devait accompagner le dernier acte.

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Un sexagénaire cynique et dépressif rencontre une jeune et jolie écervelée, c'est le point de départ d'un film plein de facéties et de dialogues bien sentis. Une œuvre tout à fait charmante mais qui n'est pas pour autant dénué d'une certaine profondeur et d'un point de vu perspicace sur les coïncidences étranges qui aboutissent parfois sur certaines rencontres amoureuses.

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Tiré du livre du même nom, cette anthologie de sketches coquins et farceurs alterne le bon et le moins bon. On retiendra surtout le segment où Gene Wilder tombe amoureux d'une brebis et celui, plus déjanté, où un couple doit affronté un nichon géant. Ludique dans l'ensemble, ces petits récits ont néanmoins seulement le potentiel de solliciter que trop raisonnablement nos zygomatiques. Et comme très souvent chez Woody Allen, aucune finalité ne viendra clôturer dignement cette compilation de petits récits.

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Woody Allen réitère avec la satire sentimentale, un sujet qu'il maitrise et qu'il traite avec un point de vu toujours délicieusement ironique et lucide. Dans ce segment, on découvre deux trames parallèles, l'une avec les sœurs qui évoque les petites tromperies et faiblesses caractérielles des uns et des autres. L'autre avec le parcours d'un artiste en pleine crise existentielle, incarné par un Woody Allen qui va bien évidemment se réserver les moments les plus drôles. Un film modeste, aux dialogues toujours bien sentis et devant lequel on passe un très bon moment.

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Souvenirs et nostalgie sont les pierres de lance d'un film qui décrit le début des années 40 avec l'omniprésence de la radio. Un média qui marqua manifestement la vie de Woody Allen à travers des moments heureux et d'autres beaucoup plus tristes. Un film assez émouvant dans l'ensemble mais qui se contente d'être une parenthèse de vie sans vraiment de début ni de fin.

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On retrouve Mia Farrow dans le rôle habituel de la fille trop fragile et qui souffre de la présence d'une mère un peu trop narcissique. Un huis-clos qui permet de faire une étude de caractère intéressante mais qui ne s'émancipe pas au-delà du portrait momentané.

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A travers le personnage de Gena Rowlands, Woody Allen traite de la crise de la cinquantaine qui va bouleverser la vie austère d'une prof de philosophie. Une mise au point qui permet de faire un portrait intéressant et d'évoquer les rencontres et autres choix qui peuvent rythmer l'existence. Bien, mais à force d'élégance et de mesure, on ne fait pas forcément un film inoubliable.

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Par dépit amoureux, un pauvre type (Woody Allen) se rend à San Marcos en Amérique du sud, où il se retrouve, bien malgré lui, à combattre la dictature en place. Un film qui rejoint les comédies loufoques que le réalisateurs newyorkais a pu réaliser dans les années 70. Malgré 1 ou 2 moments assez drôles, l'adage se révèle souvent trop absurde et décalé pour provoquer le rire. On notera toute de même l'apparition surprise et assez savoureuse de Sylvester Stallone dans le rôle d'un petit loubard.

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Au moment de la croisée des chemins, Alice décide d'entreprendre une liaison adultère. Une thématique déjà plus ou moins traitée par le réalisateur newyorkais mais qui trouve ici son originalité avec les herbes magiques que l'héroïne ingurgite pour soigner son mal-être. Des moments drôles mais qui sont au service d'un film qui déroule son sujet sans vraiment faire preuve d'audace. Le dénouement de l'histoire ne manquera pas d'ailleurs de paraitre un peu précipité et simpliste.

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Un film qui résume tout son postulat à travers son titre. En effet, le récit nous invite à suivre les intrigues amoureuses qui vont se jouer entre 3 couples. Fidèle à l'esprit du réalisateur newyorkais, cette mise en place va bien sûr entrainer quelques quiproquos et situations déjantées. Rien d'extraordinaire ceci dit, le film va d'ailleurs donner souvent l'impression de tourner en rond et ne pas forcément proposer de moments réellement savoureux (en dehors de son ambiance délicieusement champêtre). Un film mineur dans la filmographie de Woody Allen.

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Avec son postulat fantaisiste, le film débute comme un conte de fée qui déploie un certain nombre de moments humoristiques et légers. Mais derrière ses allures de divertissement bien innocent, Woody Allen va dresser une morale qui va s'écarter cruellement du chemin vers le happy-end pourtant fortement attendu. Une sacrée douche froide qui est, en même temps, une belle ode à l'imagination et au pouvoir d'évasion qui est offert par le cinéma.

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A travers le portrait de deux individus que presque tout opposent (incarnés par l'excellent Martin Landau et Woody Allen), le film élabore un avertissement vigoureux contre l'adultère. Mais au-delà de cette thématique principale, le récit va aussi aborder des questions comme le bonheur, la culpabilité et la place de... Dieu. Un film qui aurait un peu tendance à tourner à la leçon de philosophie avec quelques passages un peu ennuyeux, mais avec ses situations parfois ubuesques et ses dialogues bien troussés, on passe tout de même un bon moment.

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Même si cette comédie romantique s'avère dans l'ensemble assez gentillette, le caractère burlesque de l'escapade (qui est menée par un Manager théâtral et la maitresse d'un crooner has been) possède un charme indéniable. Humour et péripéties se combinent donc dans un métrage aux dialogues très Woody Allen et qui se termine sur une jolie note d'émotion. En revanche, on peut regretter une réalisation en noir et blanc qui donne au film une facture assez insipide.