Films vus en 2018

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6 ou 7

J'imagine qu'il y a des films qu'il faut regarder avec les yeux de l'époque ou tout du moins en tenant compte du contexte social, ça doit être le cas ici car il a forcément (mal ?) vieilli. Ma note n'en tient pas compte.

J'ai apprécié la première partie : la pression sociale du jeune héros, les parents, sa gène, toute la comédie qui en découle, c'est intemporel. Un peu moins la seconde partie, très années 60 dans l'âme certes mais un peu foutraque. Sinon à noter quelques trouvailles plaisantes niveau réalisation, et une fin intéressante.

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Tombé dessus par hasard sur Arte, je suis resté jusqu'au bout.

Un film sur le fanatisme religieux (et catho pour une fois !), ça court pas les rues.

Mise en scène intéressante avec la superposition des textes qui renvoient les citations du jeune zinzin directement dans ses extraits de la bible. On peut ainsi mesurer la folie furieuse de certains passages du livre saint, et pour les autres l'interprétation dangereuse qui peut en être faite (et qui a été la base de bien des tourments de l'humanité).

Le jeune premier rôle n'est pas sans rappeler Arno Frisch, acteur fétiche de Hanneke au début de sa carrière ("Funny Games", "Benny's Video", etc.)

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Bon c'était pas le fou rire pendant 1h47 mais quand même plusieurs moments d'esclaffades, des acteurs pleins d'auto-dérision (RDJr, Jack Black, Tom Cruise), et une satire du star system et du film de guerre qui en ont fait un moment sympathique.

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A la base Kitano devait juste jouer dans ce film mais suite à une maladie du réalisateur il a emprunté sa casquette et pondu son premier long métrage.

Il en a aussi profité pour "avilir" le scénario de base (qui aurait probablement donné un film très fade) en le rendant moins politiquement correct.

Pas un grand premier film mais les circonstances étant ce qu'elles sont il s'en est pas trop mal tiré. On y décèle déjà un peu sa patte et ce qui fera le charme des suivants.

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S'il fallait encore une preuve des mille visages de messire Kitano, capable de délires éhontés (Glory to the Filmmaker), balades touchantes (L'été de Kikujiro), films de Yakuza tendres ou violents, jeux TV débiles, etc., la voici.

Une oeuvre quasi autobiographique et touchante retraçant l'histoire de deux "bons à rien" qui préfèrent les 400 coups à la réussite scolaire. On s'y retrouve tous forcément un peu.

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Le monde de la mode au vitriol avec le style léché de NWR et une jeune actrice prometteuse.

Une chose est sûre, le danois sait sublimer ses premiers rôles et les rendre fascinants (comme Gosling dans Drive), et ce même si le scénario et ses métaphores parfois un peu lourdes ne convainquent pas toujours complètement.

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Bon le réalisateur dont je n'avais vu encore aucun film (parait que "Dernier Train pour Busan" est pas mal) semble avoir cédé à toutes les facilités et propose ici une comédie / film de super-héro qui échoue à peu près à tous les niveaux : peu de rires (hormis peut-être quelques scènes avec les mafieux), moments "héroïques" avec effets spéciaux qui ressemblent à du nanar, et enfin le côté drame qui laisse froid tant le scénario est léger et déjà vu 1000 fois (en mieux).

La majorité des gags sont ainsi le héros qui se cogne avec un objet qu'il fait léviter ou qui fait des trucs rigolos avec d'autres objets. J'ai lu ça et là en guise d'excuse que c'est de "l'humour coréen" mais franchement pour avoir vu une tripotée de films coréens je sais que c'est faux ou en tout cas extrêmement réducteur. Là c'est plutôt de l'humour pour enfants coréens en bas âge, d'ailleurs le film dans son ensemble a l'air destiné aux enfants même si certaines scènes violentes semblent hors de propos.

En fait l'unique volonté du réalisateur semble être de se faire plaisir en plaçant des effets dans tous les sens ou en créant des scènes de batailles "épiques" à coups de super pouvoirs, mais à côté de ça on avoisine le néant.

A réserver aux nostalgiques des vieux Superman ou Spiderman (dont les "inspirations" pullulent par ailleurs) ou qui n'ont jamais vu un film de super-héro de leur vie, parce que franchement c'est pas ce qui manque et on a vu mieux.

4/10 pour les éclats de rires lors des scènes nanar.

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Pas convaincu par la tentative de Villeneuve.

A trop vouloir rendre hommage au film culte avec un nombre de références incalculable (plan pour plan pour les pubs en ville, faciles comme le piano, bref placées sans finesse juste pour titiller les fans), ce dernier se prive d'une identité propre et aboutit à une oeuvre visuellement plaisante mais qui semble jouer plus sur la nostalgie que sur une réelle envie de faire avancer l'histoire.

La relation entre K et Joi semble sortir tout droit de "Her", et à part peut-être en guise de parallèle un peu balourd à l'histoire Deckard / Rachael, je n'en ai pas compris l'intérêt.
Jared Leto cabotine en Jésus à grands coups de tirades existentielles, Ryan Gosling (dont je suis habituellement fan) dans une prestation des plus molles, et une histoire qui aurait pu être ambitieuse et passionnante amputée dans tous les sens et se contentant de fragments lancés ça et là sans réel aboutissement (rébellion des répliquants, etc.).

Pour un film de plus de 2h30 je m'attendais à quelque chose de copieux et en sors avec l'impression d'une histoire un peu vide dont l'avancement par rapport au premier opus pourrait se résumer en 3 lignes. A vouloir en mettre plein la vue et sans oser trop se mouiller côté scénario et univers, Villeneuve s'est privé de beaucoup, et je ne suis pourtant pas un acharné de Blade Runner qui en attendait des tonnes.

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Un docu pas follement fourni, mélangeant un peu pèle-mêle interview, images d'archives et extraits de films de JC.

On se pose toujours la question de la part de calcul dans ce genre de "coulisses trop déjantées" de films (à l'image de l'oeuvre de Kaufman ?) mais ça reste quand même intéressant, surtout vu les olibrius dont il est question.

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Plus ou moins les mêmes personnages que dans "Tatami Galaxy" dans une autre histoire moins drôle et moins intéressante, forcément c'est un peu décevant. Mais ça reste mignonnet et agréable niveau animation.

La quantité de textes à lire (sous-titres amateurs dénichés en anglais) et leur frénésie habituelle (comme dans la série) n'ont probablement pas aidé à une appréciation totale...

A revoir dans de meilleures conditions si une VOSTFR de qualité pro sort un jour ?

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Bon j'aime bien Lanthimos mais au fil des films on finit par trouver quelques similitudes (obsessions) et ça en devient un peu lourdeau : La sexualité et le corps des adolescents, le "plan masturbation", les personnages morts à l'intérieur qui parlent d'une voix monocorde... on les a déjà vus 3 fois avant. Et si ses précédents films trouvaient dans le non-dit un sens logique compte tenu de leur propos, ici ça aboutit à une fable noire un peu gratuite.

Pas dégueulasse mais franchement frustrant. Au dessus de la moyenne principalement pour les qualités de réalisation et l'ambiance. Les acteurs quant à eux ont à jouer des robots humanoïdes (une fois de plus) donc dur de leur en vouloir.

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Une éjaculation animée qui part dans tous les sens et qui éclabousse. Un voyage foufou rafraîchissant et de grands moments d'animation et de rires dont je me souviendrai.

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Premier Bergman que j'ai l'honneur de voir... beau film sur le dédoublement de personnalité (avant que ça ne devienne le pitch ou plot twist facile d'innombrables films et séries) parfois expérimental, mais tout en sensibilité.

Chaque plan est somptueux et pourrait être encadré, et Bibi Andersson est extraordinaire.

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Yo my man, je savais pas si c'était un film d'horreur ou une comédie (catégorie dans laquelle il concourait aux Golden Globes...?). Réponse : c'est pas une comédie même s'il y a quelques rires ça et là. Ou alors Hostel est aussi une comédie ?
Bon c'est pas non plus gore à la Hostel mais de toute façon on s'en fout, plus que la partie "horreur" qui frise le délire un peu fastoche, c'est surtout la vision du racisme ordinaire sous couvert de bonnes intentions qui est intéressante et finalement assez peu représentée au ciné. Les gros rednecks bien racistes on les voit souvent car c'est un cliché facile à montrer, mais les bobos qui pensent être gentils et faire preuve de tolérance pas trop.
C'est donc l'occasion de les remettre à leur place dans une première partie bien vue et bien maîtrisée où les situations gênantes s’enchaînent, toujours à la limite de la brèche (le repas de famille) et où le bizarre plane.

Pas extraordinaire mais intéressant et divertissant, et ce même si la dernière partie vire au free style et manque d'envergure.