Films vus et sortis en 2017

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Premier film de cette année 2017 pour ma part! C'est un bon divertissement, spectaculaire. Certes, il n'a pas le scénario le plus original du monde mais il fait son boulot et tient en haleine le spectateur grâce à des plans intelligents et à des scènes d'actions époustouflantes.

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Tout simplement sublime, le film est d'une esthétique folle, avec un duo d'acteurs touchants et des chansons originales envoûtantes qui restent dans la tête. Damien Chazelle signe ici un film comme on en voit peu, un hommage au cinéma américain et aux comédies musicales.

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Une histoire vraie très émouvante sur un petit garçon indien adopté qui essaie de retrouver sa famille biologique après 20 ans d'absence. Le film est porté par des moments d'émotions intenses où j'ai souvent eu la chair de poule. Le gros point fort du film est bien sûr son histoire mais aussi ses acteurs. Le petit garçon qui joue le personnage principal jeune fait partager son émotion aux spectateurs avec un seul regard tandis que Dev Patel est juste incroyable, son talent n'est plus à prouver!

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Dernier film de Hugh Jackman en Wolverine, on n'aurait pas pu rêver de meilleure fin pour notre mutant préféré. Le film se concentre plus sur l'homme et dévoile sa fragilité et sa vieillesse. Tout le film envoie du lourd, notamment grâce aux scènes d'actions enfin à la hauteur du personnage si violent dans les comics. Le film démarre très fort puis s’essouffle un peu mais garde cette ambiance si particulière et sa force jusqu'au bout. Les acteurs sont toujours aussi bon et rendent hommages à leurs personnages. N'oublions pas la révélation Dafne Keen qui assure la descendance. Merci James Mangold et peace Logan.

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Malgré une esthétique brute et réaliste et des symboliques intéressantes, le film est malheureusement trop long et perd son lecteur sur la durée. L'histoire est adressée aux personnes connaissant un minimum le christianisme. On a l'impression que Scorsese veut trop détailler cette passion pour la religion en ajoutant des séquences inutiles qui rallongent le récit. La fin est également assez brutale à cause des sauts dans le temps, inhabituels durant le film. Mais derrière ces défauts, le film reste hommage à la croyance chrétienne: Dieu est toujours présent, même dans le silence...

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Retourner en enfance, ça fait du bien! Bill Condon adapte très fidèlement cette histoire éternelle en préservant sa magie. Notre âme d'enfant s'éveille dès les premières minutes. Les acteurs sont tous bons dans les rôles de ces personnages inoubliables. Mention honorable à Emma Watson et à Luke Evans qui sont juste parfaits pour le rôle. On aurait juste aimé voir un peu plus de nouveauté car même si on adore La Belle et la Bête, modifier quelque peu le récit aurait pu être intéressant. En tout cas, le film montre bien que cette histoire reste éternelle et dresse, comme le dessin animé avant lui, une ode à l'amour!

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Kong est un film spectaculaire qui se regarde sans réfléchir tout en nous faisant passé un bon moment. Le gros point fort du film est son esthétique, les effets spéciaux sont impressionnants et le gorille géant n'a jamais été aussi bien sublimé grâce à des plans iconiques mémorables. Malheureusement, on n'arrive pas à s'attacher aux personnages car ils manquent de profondeurs, le film met vraiment en valeur les immenses combats entre les monstres, laissant de côté ce côté humain pourtant primordial.

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Ayant rencontré Hamé l'un des réalisateur, j'ai eu le temps de prendre du recul sur l'oeuvre. Le film arrive très bien à reconstituer l'esprit des banlieues de Paris en montrant diverses figures que l'on peut croiser dans ces rues. La relation du personnage principal avec son frère est intéressante et forte mais au delà de ça, je trouve que les rapports aux autres personnages n’accrochent pas le spectateur. On appréciera l'utilisation de la caméra à l’épaule accentuant le ton brutal du film. On suit donc la vie de Nas, errant à travers les rues mal fréquentées, voulant à tout prix rendre au quartier son éclat d'antan. Malheureusement, on ne ressent rien, je n'ai pas su m’attacher à l'histoire du film, d'ordinaire simple mais que les réalisateurs ont voulus trop compliquée dans son traitement. Néanmoins, pour un premier film, c'est pas mal.

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J'avais un peu peur de revoir un Alien bis, et j'avais tort! Life est un mélange de plusieurs genres passant du voyage initiatique au thriller sous extrême tension. Tous les personnages sont très bien caractérisés et on s'attache à eux très rapidement, tout est crédible et rien n'est exagéré, ce qui est rare dans les films de ce genre! J'avoue que le film ne m'a pas une seule fois ennuyée, le film prend du temps pour installer ses personnages et les enjeux de l'histoire. Mais à l'instant où c'est parti, on a pas le temps de respirer! Sans oublier le twist final se révélant très osé mais finalement assez efficace. Daniel Espinosa réussit à créer une ambiance angoissante et à insuffler un rythme fou dans son film, pari réussi!

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Second opus de la franchise la plus "originale" du MCU. James Gunn réussit une deuxième fois son pari en mettant en scène la même super équipe attachante et surtout profondément humaine. En effet, cette suite offre un autre type de film, plus centré sur les relations entre les personnages, leurs doutes et leurs disputes. C'est une vraie famille, dépeinte de manière émouvante. La BO est toujours présente pour rythmer le film mais casse un peu avec l'intensité de certaines scènes. Le film jongle avec des scènes accès sur l'émotion puis enchaîne sur de grosses scènes d’action, système qui ne fonctionne pas à chaque fois. Si l'on met aussi de côté le surplus d'effets spéciaux à la fin du film, les Gardiens de la galaxie volume 2 reste un bon Marvel, divertissant et émouvant.

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Un film d'animation intelligent qui dresse des personnages émouvants et très bien maîtrisés ayant des problèmes du quotidien. Les relations affectives fonctionnent très bien, elles sont dépeintes avec un réalisme permettant l'identification et ne tombe jamais dans le ridicule ou le trop "facile". Mais le plus important dans le film c'est évidemment les musiques qui sont choisis avec brio et ingéniosité! On parcourt la culture musicale des années 50 à nos jours et ça marche super bien! On sort du film avec le sourire et l'envi de danser tout en se trémoussant sur les sons des chansons... c'est réjouissant!

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Nouveau film d'un des réalisateurs que j'aime beaucoup, Guy Ritchie. Ce réalisateur sait insuffler une âme à tous ses films et arrive à nous passionner par son histoire ainsi que par son montage très nerveux et original. Ce film n'échappe pas à la règle servant sur un plateau de magnifique combats, une histoire condensée du héros qui se révèle incroyablement efficace et des effets spéciaux troublants. Il m'a manqué cependant cette petite chose qui m'aurait fait adorer le film, peut être une profondeur plus poussée et plus de moments intimistes et émouvants. L'action prend bien souvent trop de place et ne laisse aucun répit. Le personnage d'Arthur est cependant rendu intéressant en devenant un anti-héros qui fuit son destin, ne voulant pas être Roi.

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Un film qui se démarque des films d'horreur/thriller actuels et qui dénonce le racisme d'une manière originale et très efficaces. Les symboliques du films sont très intéressantes, la mise en scène maîtrisée et le jeu des acteurs troublants. Get out sort du lot par sa tension et son climat oppressant, doté de rebondissements inattendus.

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Cette saga me tient beaucoup à cœur car je la trouve originale, il faut dire que la première trilogie est devenue culte. Après avoir été déçu par le quatrième film, je suis entré dans la salle avec de l'espoir. Et le résultat est mitigé. Le début du film part très bien car on retrouve l'ambiance cartoonesque et en même temps mature des premiers notamment avec la scène de la guillotine qui est ma préférée du film. Jack est toujours fidèle à lui-même et ce personnage marche toujours autant! Après un flash-back intéressant qui révèle l'origine du nom de Jack et un sentiment de déjà vu qui n'est pourtant pas si dérangeant, le film perd sa crédibilité à la fin malgré des situations spectaculaires. L'impact qu'aurait du transmettre la fin du film m'est complètement passé à côté et je trouve cela très dommage car il y avait matière... Ce cinquième opus reste néanmoins un film inégale mais divertissant!

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Wonder Woman est un bon film ainsi qu'une bonne introduction du personnage. Gal Gadot est juste parfaite pour le rôle, divine comme l'est la super-héroïne. L'alchimie entre elle et Chris Pine est très bonne et partage aux spectateurs leurs émotions. L'humour et l'émotion adopte un ton parfait, sans être ridicule ni trop redondant. La notion du héros et le récit initiatique de la jeune amazone sont traitées de manière originale. Par contre, il y a des gros soucis au niveau des effets spéciaux qui piquent trop souvent les yeux ainsi qu'un troisième acte qui vient baisser la qualité du film avec un combat brouillon et peu crédible contre un méchant ridicule. C'est dommage pour la fin mais le film reste bon et introduit la super-héroïne avec brio. Coup de cœur pour la scène de baston démarrant dans le no man's land, accompagnée du thème musical toujours aussi génial.

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Night Shyamalan revient avec un film thriller petit budget, ce qui avait fait sa réussite à ses débuts. Le film commence bien et instaure une tension reposant sur son personnage à diverses facettes qui joue avec trois jeunes filles. C'est néanmoins lent à démarrer, ceux qui est rare avec ce réalisateur, puis la tension fait dresser le spectateur sur son siège et finalement tout ce merdier se termine de manière brusque, un peu trop facilement. Heureusement que le sujet du film est passionnant et que James McAvoy est déconcertant et incroyable dans son jeu d’acteur. Toute la lenteur du film et sa fin promettent un événement mais dans un prochain film, ce n'est donc qu'une préparation à une nouvelle saga "combinée". Sceptique car il n'y as pas eu le fameux retournement typique chez Shyamalan mais satisfait car le film reste divertissant et intriguant.

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Film qui doit lancer le Dark Universe, la Momie a parfois du mal à être épique, caractéristique essentiel pour ce genre de film. Le début annonce le ton, entre horreur et action mais abandonne le côté aventure des deux précédents films La Momie. Quelques scènes d'actions valent le détour (avion) mais le film souffre d'un scénario basique qui ne dégage aucune d'émotions. Peut être est-ce à cause des personnages qui au delà d'être des stéréotypes ne se trouvent ne pas être attachants. Tom Cruise est un peu fade dans le rôle malgré quelques bons moments, c'est surtout Sofia Boutella qui remonte le niveau mais encore une fois, c'est insuffisant. La fin du film sert vraiment à lancer quelque chose de plus grand, leur Dark Universe et on se rend compte que tout l'enjeu du film a toujours eu ce but. On se retrouve malheureusement une nouvelle fois dans un film "préparation" qui aurait pu avoir une vrai identité mais qui préfère assurer le lancement de l'univers. Déçu par le Dr Jekyll mais j'attend de voir la suite, intrigué par cet univers qui peut étonnamment fonctionner. Le film reste divertissant mais il ne faut pas chercher de profondeur dans les personnages et encore moins dans les dialogues. Cependant, la fin est inattendue et peut réserver de bonnes surprises.

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Une adaptation de la BD culte inégale mais qui arrive à se démarquer des blockbusters américains actuels grâce à un rythme plus lent mais doté d'une tension tout aussi angoissante. Une opposition entre la façon de filmer le monde au début du film puis le vide de la ville est transmise et marche très bien. On ressent très bien ce qu'éprouvent les personnages. David Moreau inscrit son film dans un mélange de genres intéressant (surtout pour un film français), oscillant entre horreur, fantastique et un peu de comédie. Son gros point fort est évidemment la tension qu'il arrive à transmettre à l'écran, elle s'empare du spectateur et le fait frissonner. Le film reste inégal avec un jeux d'acteur de novices pour certains personnages et un rebondissement qui arrive trop vite et frappe trop fort. Mais je suis obligé de soutenir ce film de genre qui est quasiment inexistant en France, son ton reste indescriptible mais témoigne de ce que l'on est capable de faire car Seuls est finalement divertissant et intéressant.

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Ce film est magnifique on ne peut pas le nier mais ce n'est pas non plus extraordinaire. Je trouve le film poétique mais son potentiel est gâché à cause de son manque de paroles. La voix off n'est pas assez utilisée et laisse le spectateur devant les sublimes images de la vie. Lorsqu'elle est utilisé, elle se concentre sur les mots "mère nature" et finit dans la redondance. Une deuxième partie décevante du film est trop centrée sur l'humain alors qu'il devait être une ode à la vie à travers le temps. Un voyage fantastique ne faisant pas décoller le spectateur, le laissant avec de magnifiques images dans le silence complet mais qui permet néanmoins de resituer l'homme dans un monde bien trop grand pour l’orgueil.

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Un film que j'attendais beaucoup et je suis finalement assez sceptique. Ce qui est sur, c'est que Spider-man Homecoming est unique et propose une autre représentation de son héros, plus jeune et en pleine initiation de la vie de super-héros. Un des bons points du film est bien sur l'humour, le réalisateur le met en avant contrairement aux précédents films. Il fonctionne bien mais peut devenir lourd avec certains personnages. Le méchant est pour une fois intéressant et très bien joué par le talentueux Michael Keaton, son originalité vient de sa normalité. Le film est cependant handicapé par son manque de scènes entre les immeubles qui caractérisent notre héros et les effets spéciaux sont parfois à désirer. Les scènes d'actions sont oubliables et ne possèdent pas d'importants enjeux. Le rebondissement et la fin redonne de l’intérêt à ce film, se révélant être très technologique pour un spider-man.

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Une aventure représentant le périple de Percival Fawcett, aussi réel qu'intérieur. James Gray arrive très bien à capter les états d’âmes intérieurs des personnages et signe ici un portrait des plus soigné de son héros torturé. C'est une histoire vraie peu connue mais très intéressante. L’obsession du personnage principal pour la fameuse cité est partagée avec les spectateurs qui n'attendent qu'une chose: la découvrir à l'écran. Le réalisateur a la bonne idée de ne jamais la montrer ce qui rend cette légende encore plus mystérieuse. Il profite également de l'époque pour mettre en avant son héros progressiste, croyant fermement à l'égalité entre l'homme blanc et l'indien. Il dépeint la société bourgeoise égoïstes et orgueilleuse et réalise un contraste récurrent avec les habitants d’Amazonie. Le film traite de nombreuses thématiques importantes de manière subtiles et nous fait découvrir la vie d'un homme que l'on connait trop peu, tiraillé par sa soif de découverte et sa famille. La dimension mystique du film arrive parfaitement à se mélanger avec l'époque et la vie de cet explorateur.

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Une adaptation de BD très attendu par tous les fans, le film français le plus cher de tous les temps, le rêve d'enfance de Luc Besson, voilà tout ce que ce film représente. Et je dois bien avouer que Luc Besson a bien réussit à transposer l'ambiance de la bande dessiné à l'écran. Les acteurs sont très doués et incarnent à la perfection leurs personnages. Coup de cœur pour Cara Delevigne qui sublime Laureline, une femme forte et féministe comme on en voit peu dans les films actuels. Malgré un scénario prévisible et un surplus d'effets spéciaux au début du film, Valérian et la Cité des Milles Planète est un bon film qui change beaucoup des blockbuster américains finissant leur histoire par des explosions et des combats titanesques. Ici, on préfère jouer la carte de la subtilité et de la tension, en critiquant de manière intelligente plusieurs défauts de l'humanité. Et n'oublions pas le gros point positif du film: son visuel époustouflant qui nous emporte dans un autre monde pendant la durée du film!

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7,5/10
Christopher Nolan est décidément l'un des meilleurs réalisateurs de notre temps. Il fait découvrir grâce à ce film une bataille inconnue du grand public et dépeint la guerre avec une grande brutalité, accentuée par une mise en scène immersive et violente. En jouant sur plusieurs histoires, Nolan arrive à donner un rythme fou à son film, on reste scotché à notre siège du début jusqu'à la fin. Ce film est très différent de ses précédentes œuvres car les dialogues sont quasi-inexistants et tout repose sur la tension. Il y a d'ailleurs tout un travail sur le temps qui est très intéressant, le réalisateur joue avec le passé, le présent et le futur emmenant le spectateur à s'interroger sans cesse, comme dans un puzzle. Mais il y a une limite à privilégier la tension sur les paroles, on ne connait pas les personnages qui semblent être des inconnus au milieu de la foule de soldats, ce qui peut aussi être une volonté du réalisateur: ne pas donner d’identités aux personnages. C'est une expérience unique qui révolutionne les films de guerre tout en montrant avec plusieurs points de vues ses répercussions et ses horreurs.

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Les adaptations des animés japonais sont à la mode. Mais il faut bien avouer qu'elles n’arrivent pas souvent à égaler l'oeuvre originale. Ne connaissant pas l'animé, je me suis lancé dans Ghost in the Shell avec une certaine appréhension. Et le résultat est en effet pas terrible. A part de beaux effets spéciaux et un univers impressionnant quoique inquiétant, le film vaut tout juste le coup d’œil. Les questionnements intérieurs et philosophiques du major sont survolés car le réalisateur préfère mettre l'accent sur des scènes d’actions oubliables utilisant abusivement des ralentis. Mais c'est surtout la façon dont est racontée l'histoire qui pèse sur le film, les enjeux ne sont pas assez importants pour qu'on s’attache aux personnages, ce qui crée des situations assez ridicules où l'émotion ne circule pas. Le film reste regardable mais beaucoup de fans seront déçus de cette adaptation.

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Dernier volet de la saga devenue culte, La planète des Singes Suprématie s'impose comme l'un des meilleurs blockbusters de l'été et met une claque aux autres grosses productions habituelles. Il est rare de voir dans ce genre de film autant de profondeur, autant de vraies émotions. C'est toujours intéressant de voir que ce sont les singes qui se révèlent être plus humains que les hommes. Dans ce nouveau volet, la guerre est psychologique et très peu physique, ce qui la rend plus subtile et plus difficile pour les personnages. Le héros, César, est lui aussi en plein combat intérieur pour ne pas ressembler à son ancien allié Koba, un singe violent dicté par sa haine des humains. Matt Reeves arrive très bien à mettre en place une histoire sombre très profonde, à la fois émouvante et libératrice pour nos singes préférés. Même l'humour arrive à se glisser dans ce dernier volet. Le méchant se distingue des autres bad-guys habituels grâce à son histoire qui rend plus intéressant le personnage tout en remettant en cause le spectateur. Les autres blockbusters devraient prendre exemple sur cette trilogie qui restera dans les mémoires pour avoir créée de vraies œuvres cinématographiques intelligentes, sombres et pleines de profondeurs renvoyant à des débats d'aujourd'hui. La fin du film réussit à faire lien avec les premiers longs-métrages, la boucle est bouclée!

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Le début du film est incroyablement jouissif, débutant sur une première scène d'action brutale et très stylisée. Malheureusement, le rythme retombe en milieu de film mais a au moins le mérite de nous faire entrer dans un univers comment dire... particulier. Une énième histoire d'assassin agrémentée malgré tout de bonnes scènes d'actions. L'atout de John Wick, c'est sa violence et ses combats originaux et sanglants. La BO accompagne chaque one shot avec brio !

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David Leitch sait créer un univers bien à lui et insuffler à son film une ambiance singulière. Ici, le contexte (futilement traité) du mur de Berlin ainsi que la magnifique et entraînante BO y participent. Le film est néanmoins doté d'un scénario qui se veut trop compliqué, finissant par devenir confus. L'intrigue est quant à elle dépourvue d’originalité puisqu'elle traite d'une énième liste d'agents pouvant être compromis. Le gros atout d'Atomic Blonde, c'est finalement ses scènes d’actions incroyablement bien chorégraphiées. Le fameux plan séquence du film est en lui-même une leçon de cinéma !

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Une adaptation catastrophique d'une des histoires les plus passionnantes que j'ai jamais vues. Toute la psychologie des personnages est supprimée ce qui enlève toute la profondeur qu'il devait y avoir dans le film. Le héros s'avère ridicule et se fait manipulé tout le long du film, à défaut d'être un Kira intelligent et méthodique. De même, sa confrontation avec L est complètement passée à la moulinette et devient une simple altercation. Parlons en de ce L, qui se montre en public au début du film et qui pète un plomb à la fin. Soit tout le contraire du personnage de manga qui est d'un calme imperturbable et d'une intelligence hors du commun, ne se montrant jamais pour une bonne raison. Le film jongle sur les facilités scénaristiques et se finit brutalement à un moment où les tournures devenaient intéressantes. Seul Ryuk le dieu de la mort est fidèle au manga, parfait visuellement. Les personnages , qui étaient la vraie force du manga, ainsi que la confrontation haletante de deux justices sont aspirés dans un processus de blockbusterisation qui détruit toute l'essence de l'oeuvre originale.

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On ne peut pas ressortir indemne de ce film tant l'ambiance installée met en place une angoisse qui paralyse le spectateur, pris malgré lui au piège de cet effroyable histoire. La mise en scène est très intéressante et il n'y a rien redire: beaucoup de cadres serrés et de gros plans qui enferment les personnages ainsi que le spectateur dans une sorte de claustrophobie constante. De longs plans séquences accompagnent et mettent en valeur le personnage de Jennifer Laurence tout en présentant un autre personnage primordial: la maison. Les acteurs sont tous très bons et se donnent à fond. Par contre, l'intrigue est beaucoup trop confuse et complexe pour que la plupart des spectateurs comprennent. Au delà de ça, Darren Aronofsky ne cherche pas à l'éclairer et montre donc son projet sans forcément se mettre à la place des spectateurs. Un changement brutal de ton est également visible ce qui peut faire complètement sortir le public de l'histoire. Dans Mother, tout est dans l'allégorie, poussée à l'extrême. L'idée principale est intéressante mais illustrée de façon trop complexe et déroutante ce qui rend le film désagréable, surtout dans sa troisième partie.

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La bande annonce donnait envie et semblait mettre en avant un projet ambitieux et original. Malheureusement, Free Fire est finalement un film de d'action qui arrive à divertir mais qui tombe vite dans le répétitif. On entre directement dans l'action et c'est dommage. Présenter les personnages et leur donner des personnalités très différentes aurait rendus l'identification du spectateur plus facile. La suite des événements aurait donc eu plus d’impact. Malgré quelques situations déjantés, le film n'arrive pas assez à se renouveler. Les personnages sont très souvent sauvés par des facilités scénaristiques (pistolets). Heureusement, les dialogues cinglants et décomplexés permettent de rendre le film plus fun qu'autre chose. Ajouté à cela un montage dynamique, fluide mais sans grande originalité, on finit par obtenir un film divertissant, rapidement lassant et complètement barré.