Guide de l'animation japonaise #2: L'age d'or (Années 80)

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EST CE QUE JE VOUS AI PARLE DE DEZAKI ET SUGI... ouais je l'ai fait.

Donc. Le mythico-mythique duo reviens 10 ans après sur leur adaptation de Ashita no joe, manga culte interrompu pour raisons politiques 10 ans plus tot. Et ils finissent le boulot proprement.

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Autre poids lourd du genre mécha suivant directement le grand succès de Gundam, cette série tombera par contre relativement dans l'oubli par la suite. Il est vrai qu'elle n'a pas bénéficié de multiples séries et OAV pour entretenir la flamme. Juste un film conclusif (réputé excellent). De plus, tout comme la première série Gundam, la série ne bénéficie pas encore de l'apport des technologies des années 80 en matière d'animation. Ce qui donne un résultat qui a assez mal vielli et qui demande par conséquent un effort d'adaptation pour l'amateur d'anime venu du monde contemporain.

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Mamoru Oshii (Ghost in the shell) a fait un film basé sur cette série. Son premier. Et il est bien. Pour ceux qui veulent voir son style artistique de base...
Sinon, pour le souvenir que m'ont laissé quelques épisodes dans la jeunesse, cette série est fun et met de bonne humeur le matin.

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Une autre adaptation d'une oeuvre de Leiji Matsumoto, qui s'en sort bien entre les adaptations en série de Captain Harlock/Albator, galaxy express 999, Uchuu senkan Yamato, queen emeraldas et consorts. mais on s'en fiche, tout est de qualité si on aime les space opéra bien mystiques.
A noter que "la reine millénaire" comme "Galaxy express 999"" a bénéficié d'une compilation de la série en film récapitulatif, ce qui est pas mal si on veut éviter les longueurs.

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Le magical girl "moderne"
La légende raconte qu'en secret, j'adore le générique.

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Dans la série des concurrents de Gundam, Macross est celui qui a le plus tenu, bien que le nombre de séries dérivés n'atteigne pas celui de Gundam et qu'il tombe un peu en oubli lui aussi ces dernières années.
Avis personnel: Je trouve cette série trop gentillette dans l'ensemble, contrairement aux séries du meme genre qui se donnent pour objectif de montrer la guerre d'un œil critique et froid, sans filtre ni complaisance, cette série verse par trop dans le flower power sans contre balance.

Par contre, le film "Macross do you remember love?" sorti en 1984, non content de tout casser en matière d'animation, est un petit chef d'oeuvre qui réinterprète complètement la série originale: Si le flower power est bien présent, celui ci est contre balancé par une esthétique et des thématiques bien plus sombres.
Je vous recommande le film si vous voulez approcher Macross, mais pour bien comprendre, je vous conseille de regarder les 2/3 premiers épisodes de la série originale. Le film commençant directement dans l'espace, lors du voyage du vaisseau Macross pour regagner la Terre, vous serez largué sur les enjeux si vous y allez a l'aveugle.

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Dans la lignée des pulps et autre magazines metal hurlants, s'inspirant du bon vieux star wars et reprenant les thématiques dupirate de l'espace made in Albator, Cobra se pose comme le précurseur de cow-boy bepop qui sortira bien plus tard. Et est servi en plus par une excellente bande son aux accents jazzy, des personnages hauts en couleurs et devinez quoi? A l'animation c'est encore le duo de mes rêves qui officie.
Les *fucking Dezaki et Sugino brothers. Ouais.

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Nouvelle adaptation de l'univers d'albator/harlock.
Bon. Temporellement Albator et le leijiverse c'est le bordel cosmique, d'ou le fait que cette série, sensée etre une préquelle, se déroule chronologiquement APRES les évènements d'Albator 78 alors que factuellement c'est la jeunesse d'Albator qu'on raconte.
Mais ca reste une bonne série, beaucoup plus libre par rapport au matériau de base par contre (en meme temps, si les séries animées font une conclusion a la série, précisons que pour ce qui est du manga, Leiji matsumoto ne l'a jamais fini...)

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Le magical girl, volume II

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Pas franchement terrible en termes de qualité, cette œuvre a tout de meme le mérite d'etre le premier OAV de l'histoire que c'est quand meme Oshii qui est aux commandes.

*Rappel: Un OAV (Original Animation Vidéo) est un anime directement produit sur casette pour la distribution en VHS, et non pour la diffusion. Ce format permet de s'affranchir des limites en termes de censure du a la diffusion sur écran, en grand public. Les OAV touchent donc un public plus mature et contiennent donc des narrations aux thèmes plus sérieux, des scènes de violence plus débridées et parfois des scènes de sexe. D'ailleurs, ce format d'OAV usera et abusera de ca jusqu'a la sur-enchère. On y reviendra.

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Une autre grande série de real robot totalement oubliée aujourd'hui.
De loin la plus violente et désabusée du lot, elle mérite pourtant largement plus de reconnaissance. Ses quelques séries dérivées sorties dans les années 80-90 sont également reconnues fort bonnes.

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La première adaptation animée d'un manga de Tsukasa Hojo, auteur du célébrissement culte City hunter/Nicky larson.

Annotation :

Dans la lignée d'Ashita no joe, pourtant plus sombre et sérieux, pointe doucement le shonen nekketsu, qui va vite s'imposer comme le manga par excellence a partir des années 90.
Au début des années 80, le shonen est encore à heure du nekketsu sportif, dans la lignée d'ashita no joe, avant que l'arrivée d'un certain Dragon ball ne fasse entrer le nekketsu dans l'ère des super-pouvoirs sur fond d'arts martiaux et de maitrise du ki.

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Alors que naissait le tsunami du nekketsu, on a vu arriver une vague d’œuvres mettant en scène des héroines et adoptant des thématiques de shojos s'essayer aux codes du shonen, tout en s’intéressant en parrallèle aux codes du nekketsu, en valorisant des activités moins "sportives" mais ou la compétition et l'émulation peuvent exister. Ici le théâtre.
De nos jours, cette tendance revient a la mode avec des animes comme par exemple Your lie in april, Hibike euphonium ou Ballroom e yokoso.

A noter que le manga d'origine, Glass no kamen, est bien plus long et toujours en parution depuis les années 70. Il y a aussi une autre adaptation en anime produite en 2005 qui va pratiquement jusqu'au bout du manga.

Annotation :

Pareil qu'au dessus.
Le générique m’insupportai quand j'étais gosse.

Annotation :

Bon, sans faire de mauvaise langue, c'est parfois très niais, mais le coté Mad max et punk post apo est vraiment jouissif a regarder.
Je vous conseille Violence Jack de Go nagai si vous voulez voir quel manga a inspiré ce classique.
A noter qu'il existe un film d'animation sorti en 1986 qui est pas mal.

Annotation :

Une des dernières séries d'animation de Hayao Miyazaki (il ne réalise en fait que quelques épisodes, mais ca lui laisse le temps d'imprimer sa pate): Après la sortie de "Nausicaa de la vallée du vent" cette meme année, il va fonder sous peu le célébrissime studio qui le fera mondialement connaitre.

Annotation :

Vous vous souvenez des World Masterpiece Theater? (cf liste Japo-niaiserie #1)

Rappel:
Le principe est que chaque année ou presque sort une adaptation en anime de classiques de la littérature pour enfants, souvent tirés de la littérature occidentale. Ce projet est très présent dans le milieu des années 70 et jusqu’au années 90, ce qui explique les nombreuses oeuvres devenues cultes de l'époque prenant leur place dans un univers européen "a l'ancienne" un peu fantasmé. parmi les séries célèbres du projet, on peut compter de nombreux noms familiers: Princesse sarah, Anette une fille des alpes, Un chien des flandes, le petit lord, Tom sawyer, les quatre filles du docteur march...

Cette série, c'est une des passions de mon enfance. Quand tout le monde était sur DBZ et Saint seiya, moi j'étais sur ca, lady oscar, laura la passion du théatre et rémi sans famille.

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L'anime de sport entrait dans l'ère du temps.
Faudrait que je le mate pour de vrai, un jour...

Annotation :

Ca aussi.

(Titre original: Dirty pair. A noter qu'une série de 10 OAV a été produite en 1987.)

Annotation :

Série dérivée de Armored trooper votoms, cité plus haut.

Annotation :

Suite de Gundam 79, qui sera suivi par "Gundam ZZ" en 1987, et enfin l'excellent film d'animation "Gundam: Char contre-attaque", lequel clôt ce qu'on pourrait appeler "Le cycle de Char Aznable" et la relation du grand antagoniste de la série avec le héros Amuro Ray.

Annotation :

Un des meilleurs OAV des années 80.
Totalement dans l'esprit de l'époque: Contestation punk, villes tentaculaires, des motos, des punks, des robots, du bon gros synthé des années 80... et une histoire bien prenante.
Le cyberpunk s'impose de plus en plus, poussé par la hype qui a suivi la sortie de Blade runner en 1982 et qui touche particulièrement le milieu de l’animation japonaise,déja très sensibilisé aux problématiques de la SF.

Annotation :

Il fallait bien qu'il arrive un jour.
Le shonen par exellence, pétri de tout ce que l'animation japonaise a pondu en 2 décennies: Des arts martiaux, des univers entre werstern et extreme orient, des discours sur la motivation et le pouvoir de l'amitié qui claque, melé a de la grosse SF des familles.
C'est LE patron de tous les shonens qui suivent. Tout le monde a s'est construit, soit pour s'en rapprocher, soit pour s'en démarquer.
Pas que je sois hyper méga fan mais quand même chapeau.

Annotation :

Le concurrent direct de Dragon ball en termes d'audience et d'impact sur le public dans les années 80-90.

Annotation :

La SF des années 80 est majoritairement faite pour faire cool, a l'instar de cette oeuvre. Bien que les thèmes de la SF et les qualités narratives soient la, et qu'il existe de grands précurseurs comme Katsuhiro Otomo et son génialissime Akira, les années 80 gardent encore un certain optimisme et sont plus récréatives que réflexives. Les choses changeront avec les années 90 et l'arrivée d'un certain Mamoruu Oshii...
Mais nous n'en sommes pas encore la.

Annotation :

Les adaptations des œuvres de tezuka se font plus rares depuis la fermetures de Mushi production, mais ses mangas se frayent parfois un chemin jusqu'a l'écran, tout comme cette série d'OAV sur son manga "Phénix, l'oiseau de feu". un de ses meilleurs.

Annotation :

Les années 80, c'est aussi les films d'action bien bourrin a la terminator, l'arme fatale, die hard ect.
Et Tsukasa Hojo, qui aime bien tout ca, nous en sert son interprétation. A noter qu'il s'inspire pas mal de Lupin III ou encore de Golgo 13, des mangas cultissimes (d'ailleurs sur Golgo 13, Dezaki et Sugino en ont fait un film d'animation. Je dis ca...)