Habibi : Les révolutions de l'amour

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Esam, un jeune Arabe réfugié de guerre qui vit à Tel Aviv, gagne sa vie comme prostitué masculin. Son plaisir physique, qui lui fait oublier sa faim, lui rappelle constamment ses souvenirs d'enfance dans son village natal. Un court métrage de fiction inspiré du roman Le pain nu de Mohamed Choukry.

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Alors que la fin du ramadan approche, Yasmine rejoint sa famille. Dans l'appartement familial où chacun s'est isolé de l'autre, elle reçoit de plein fouet les tensions qui minent le quotidien de ses proches. Tiraillée entre la culpabilité d’être partie, la nécessité de resserrer les liens et le désir de révéler sa relation avec une femme, Yasmine prend soin d’écouter sa sœur, son père puis sa mère se confier. Avec Fille du péché, Elhachmia Didi-Alaoui, cinéaste autodidacte, ausculte les blessures intimes d’une famille franco-algérienne où l’incompréhension s’est installée. De retour au cœur d'un foyer abîmé, Yasmine se demande si le moment ne serait pas venu d'évoquer sa relation avec N'Dé. Ne cessant de retenir les mots qui pourraient froisser davantage, elle découvre les traces des coups que son père porte à sa mère. Son homosexualité, la violence conjugale : lequel de ces deux sujets brûlants faudrait-il aborder frontalement en priorité ? Face à la difficulté d’y répondre, Yasmine s’échappe dans le sommeil, où tout ce qui ne parvient pas à se dire surgit inéluctablement sous la forme de cauchemars. Construisant avec subtilité son récit à partir de l’entrecroisement de fils narratifs ambigus où le rêve et la réalité deviennent étrangement indiscernables, Elhachmia Didi-Alaoui offre à ses personnages le temps nécessaire pour rejouer une série de confrontations dont la brutalité initiera paradoxalement des gestes de réconciliation d’une grâce infinie. (Damien Truchot)

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Dans une ville du Moyen-Orient (Damas ? Alep ?), des charrettes disparaissent sous les voûtes d’un souk, l’ombre d’un cycliste se dessine sur les pavés, un cafetier attend le client, des femmes voilées se glissent dans la rue. Et, dans une chambre bien close, un jeune homme offre sa peau nue aux baisers du soleil. "Reviens et prends-moi", sur un poème de Cavafy lu en voix off, propose une élégie sensuelle, nourrie d’images d’un Orient mythique." Se définissant lui-même comme un "poème d’amour sans amoureux", le film de Franssou Prenant, tourné en Super 8, explore les mirages de l’ombre et de la lumière, de l’eau et de la pierre, du dedans et du dehors. À l’extérieur voué au commerce et à la vitesse s’oppose l’intérieur voué à l’attente infinie ; au flux bruyant de la fontaine s’oppose la sueur lente entre les épaules. Né et mort à Alexandrie, Constantin Cavafy (1863-1933) est à la fois le poète d’une Grèce éternelle et celui d’un Orient sensuel offrant à la dérobée les plaisirs furtifs des amours masculines. C’est de cette poésie à double fond que se nourrit ce poème visuel qui fait entendre d’une manière originale un des textes les plus connus : "Reviens. Reviens souvent et prends-moi / Sensation aimée, reviens et prends-moi / Quand s’éveille la mémoire du corps / Qu’un désir ancien retraverse le sang / Quand les lèvres et la peau se souviennent, / Que les mains sont comme si elles touchaient de nouveau...

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À neuf heures de bus d'Alexandrie se trouve l'oasis de Siwa. On peut y consulter l'oracle d'Ammon comme le fit Alexandre le Grand, se promener en karo dans la ville neuve, boire un verre de lagbi avec le coiffeur, rêver à l'armée du roi Cambyse engloutie dans le sable... Siwa est aussi entrée dans la mythologie pour avoir abrité durant de nombreuses décennies des mariages entre hommes. Que reste-t-il aujourd'hui de ces pratiques uniques dans le monde musulman ? Dans le cadre de la collection Voyages voyages d'Arte, Alain Burosse est parti en Egypte sur les traces des zaggalah, ces ouvriers agricoles qui gardaient les jardins la nuit, dansant et chantant la beauté des garçons...

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Au Maghreb, la sexualité reste taboue. S'embrasser en public est interdit par la loi, les femmes doivent rester vierges jusqu'au mariage et les relations sexuelles hors union sont punies par des peines de prison. Fares et Nour préparent un mariage traditionnel. De son côté, Samar, une jeune célibataire, refuse de se laisser dicter sa conduite. Dans le même temps, la communauté gay tente de sortir de l'ombre. Un sujet accrocheur qui montre bien l'importance du poids des traditions dans les relations intimes et les effets pervers qui en découlent.

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Selim, un jeune homme à la dérive, se travestit et se prostitue. Avec la complicité de Louise, il passe ses soirées dans des clubs pour rencontrer des clients avides d'échanges tarifés. Le dimanche, Selim quitte ce milieu sordide et retourne à une réalité plus paisible, autour des mornes déjeuners familiaux. Mais Omar, son père, vit enfermé dans le deuil de sa femme, et les efforts de Selim pour se rapprocher de lui échouent invariablement. Ils passent l'un à côté de l'autre sans parvenir à se rencontrer. Seul le destin les rapprochera...

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De retour en Tunisie, après la mort de son père, Malik, la trentaine, doit à nouveau vivre chez sa mère.Il voudrait lui dire qu'il aime les hommes, mais il n'y arrive pas et s'enfonce dans ses mensonges. Lorsqu'il rencontre Bilal, tout devient possible : le jeune architecte, son amant et sa mère s'affranchissent des interdits pour embrasser pleinement la vie. Dans la chaleur de l'été tunisien, chacun va toucher du doigt le bonheur auquel il a longtemps aspiré.

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Jason, un jeune homme candide et innocent, est encore sous le choc de la disparition brutale de ses parents morts dans un attentat. Sans référent, il cherche, au gré de ses rencontres, un modèle auquel il pourrait se rattacher et s'identifier. Il rencontre alors un groupe d'amis libertaires, cinq garçons, une fille, tous unis pour faire face au regard de la société sur leurs différences.

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Construit en 1930 en plein coeur du Caire, l'Immeuble Yacoubian est le vestige d'une splendeur révolue. Aujourd'hui, à travers les chemins des habitants qui s'y croisent, se dessine un portrait sans fard de l'Egypte moderne, où se mêlent corruption politique, montée de l'islamisme, fracture sociale, absence de liberté sexuelle et nostalgie du passé. Le portrait d'une société complexe et colorée, surprenante et attachante.

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Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d'origine et à l'abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d'épreuves…

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Pour Hassane, un jeune homme des quartiers pauvres, la vie n’a pas vraiment de sens. Il passe inlassablement ses journées à se prélasser sur la corniche et à se baigner dans la mer avec son groupe d’amis réunis par un sentiment commun de marginalisation et de désespoir. Pour eux chaque plongeon dans la mer est un saut vers la liberté. D’une sensualité crépusculaire, Martyr ouvre les yeux sur des marginalisés de la société qui essayent de se trouver une place au soleil. Il évoque, toujours en filigrane et à travers des non-dits, la difficulté d’intégration et la quête d’identité.

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À Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré et sensuel où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Layale aime Rabih, mais Rabih est marié, Nisrine est musulmane et son mariage prochain pose problème : elle n'est plus vierge. Rima est tourmentée par son attirance pour les femmes et vit au rythme des visites d'une belle cliente aux cheveux longs. Jamal refuse de guérir. Rose a sacrifié sa vie pour s'occuper de sa sœur âgée. Au salon, les hommes, le sexe et la maternité sont au cœur de leurs conversations intimes et libérées, entre coupes de cheveux et épilation au caramel.

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De retour en Finlande pour les vacances d’été, Leevi aide son père à restaurer le chalet familial au bord d’un lac. Tareq, un réfugié syrien demandeur d’asile, les aide sur ce chantier. Alors que Leevi trouve refuge dans la lecture de Rimbaud, Tareq tente de se construire une identité dans un monde fait d’inégalités. Loin du regard du père, ces deux hommes que tout oppose se découvrent l’un l’autre. L’amour devient un exutoire.

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À la mort de sa mère, Zino décide de retrouver son père, Farid. Mais, il y a vingt-cinq ans, Farid est devenu Lola...

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D'après le roman éponyme de Abdellah Taïa. Dans un quartier populaire de Casablanca, Abdellah, adolescent homosexuel, essaie de se construire au sein d'une famille nombreuse, entre une mère autoritaire et un frère aîné qu'il aime passionnément.

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Beirut is a city where any person can experience loss at any moment. Walid lost his hope for love. May couldn't say goodbye to her lover. He died in the sea. Antoine was about to lose his own life. Omar a photographer lost his male lover in an explosion. He casts the three and invites them to his studio, and together they express stories of sex, love and trauma in the city of Beirut. Visitor after visitor, chapter after chapter, Omar loses control and provokes danger.

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Ali, un adolescent délinquant, mène une existence difficile. Sa vie change lorsqu'il rencontre Souraya, une prostituée menacée de mort par Jacques, un mafieux dont la vie conjugale est houleuse. En conduisant un jour celui-ci dans son taxi, Maroun ne peut s'empêcher de remarquer l'extrême ressemblance de leurs traits. C'est alors que des bouleversements surgissent dans la vie amère de chacun d'eux.