Herbie Hancock TOP

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Il y a dans la symétrie du premier et du dernier morceau de cet album, et la digression chaotique centrale, une organisation qui pousse vraiment à l'émotion la plus unique du répertoire de Herbie, la plus mystérieuse, la plus profonde, la plus angoissante, la plus vaste et sublime. Le dernier morceau, sorte de tentative de simplification du premier, après la crise passée du second, atteint à la fin un sommet de mystique.

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L'album le mieux fait et le plus équilibré de Herbie, moins profond dans l'émotion qui en ressort que Crossings cependant. C'est là un album de certain des meilleurs morceaux de Herbie, d'où son succès, plus qu'un album avec une visée de développement vraiment profonde. Il est indéniable que la version de Watermelon Man et Vein Melter fait partie du panthéon de Herbie, accompagnés ensuite par Chameleon.

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Le dernier morceau de cet album à lui seul hisse l'ensemble à un niveau magnifique, hors du temps, et unique, d'un minimalisme étrange. Le fait de faire d'abord deux morceaux de pianos (très belles reprises) et de suivre la chose par de nouveaux usages des claviers, mais en un sens profondément minimal, donne une humilité générale à l'album qui lui est unique, et dont le final est sublime.

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Un peu trop de frelons à mon goût dans le morceau Hornets, mais Rain Dance et Hidden Shadows remontent le niveau. Comme Crossings cet album provoque des sensations uniques, accompagnées de peut-être la meilleure couverture de Herbie. L'usage des thèmes anciens et futuristes, là aussi comme dans Crossings, en font un incontournable, possédant un vrai sens révolutionnaire.

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Une bande son d'une richesse colossale, une vraie galerie de ce que devrait être la bande son ultime de Jazz Funk. Certains morceaux sont particulièrement sublimes, et la construction de l'album intéressante.

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Le premier et le dernier morceau sont tout à fait magnifiques. Comme le Cantaloupe de Dedication, le Chemical Residue de Perfect Machine, ou quelques morceaux de Man Child, ils sont la quintessence du style qui n'a pas de nom précis, disons caribéen, tropical, ou que sais-je, mais qui évoque une vie paradisiaque et unique.

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Le meilleur album de vocoder de Herbie, dont les trois morceaux les plus célèbres sont aussi les meilleurs.

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Butterfly, assumons-le, est le clou du spectacle, et ressort dans un ensemble plus jazz, qui perd parfois la richesse des albums de 72/73.

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La transition au jazz-fusion se fait ici dans une aura sombre, austère, et sublime, qui rappelle les plus beaux moments de Empyrean Isles, et surtout, de Maiden Voyage, les dépassant d'un cran encore.

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Un album renié, dont la note sur ce site a de quoi m'attrister. Les deux derniers morceaux sont pourtant très beaux et intéressants. Les deux premiers ne sont pas négligeables non plus. Le meilleur album de la période electro funk de Herbie. Il y a une pop mélancolique, doublée d'intuition du monde des jeux vidéos futurs, qui est absolument sublime et unique. C'est aussi je crois le plus sombre de la période electro funk.

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Peut-être l'album le plus "funk" de Herbie. Spider et Doin' It font vraiment taper des jambes.

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Un très bon album, mais qui m’agace en un sens, car j'ai l'impression qu'il repose sur une arnaque assez banale (l'alternance d'une musique funky puis d'une musique aérienne et flottante).

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Le morceau Stars in your eyes, en version disco longue, est absolument génial.

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Peut-être l'album le plus doucement sombre de Herbie. Simple et efficace.

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Album intriguant, qui étrangement, fait presque country parfois (pourquoi ? sûrement à cause d'un usage répété d'un instrument à travers les morceaux qui a pu me déplaire, ou d'une harmonie ou ligne mélodique particulière).

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Les deux premiers morceaux, plus que tout le premier, dans sa version longue disco à part de l'album, est absolument grandiose.

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Le dernier morceau est une libération sublime et prédit la suite de Herbie. L'intérêt de chacun des morceaux est de terminer par une forme de queue de poisson étrange, comme si tout à chaque fois n'était que fausse piste.

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Quelques passages assez mémorables.

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Un rythme entêtant, ajouté aux congas et bongos pour lesquels j'ai toujours de l'intérêt artistique.

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Bel album de jazz, intéressant car ni vraiment sombre, ni vraiment clair et sans âme, souvent ambigu. Les alternative take sont particulièrement bonnes.

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Hearthbeat et Rockit tiennent l'album, le reste est à mes yeux vraiment moins bons et légèrement poussif, ce que je retrouve moins dans Perfect Machine (que décidément je veux vraiment défendre !).

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Un bel album, qui n'a cependant rien de très particulier, excepté le morceau que Herbie dédie à sa fille, particulièrement beau. Pas d'innovations particulièrement intéressantes sinon, si ce n'est qu'il ouvre un tournant chez Herbie dès 70 dont certaines choses se présentent déjà ici. Très agréable à écouter.

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Dommage qu'une collaboration aussi intéressante que Temperton/Hancock ait donné lieu à ça. Herbie devait sûrement enfin entrer dans le electro pour s'épanouir, et la disco parait avoir ici déjà atteint son point d'épuisement. Cela n'enlève rien au fait que l'album est tout à fait agréable à écouter !

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Le premier morceau, dans sa version longue disco, se termine dans une vraie orgie et donnerait envie de faire du gospel (pourquoi ? dieu le sait). Le reste est malheureusement dispensable.

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A Tribute to someone et King Cobra se distinguent vraiment. Le reste ne m'intrigue que très peu et n'éveille en moi à peu près rien.

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Un album malheureusement assez mal construit et trop éclaté.