Il est de ces œuvres dont le sens échappe à son propre auteur

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"Au final, le scénario m'a pris sept ans, tous les jours, de 10h à 15h30, heure à laquelle finissait l'école de mes enfants."

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-130128/secrets-tournage/

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Un des premiers flashforward de l'histoire du cinéma ("la scène initiale, dans laquelle le narrateur énonce « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance », est, en réalité, un flashforward). 28 minutes hors du temps, adaptées 33 ans plus tard au cinéma par Terry Gilliam dans l'armée des douze singes.

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Ah ce qu'il aime jouer avec nous ce cher Lynch. Il laisse des indices un peu partout que ce soit dans ses films ou dans ses interviews. Pour la petite histoire, la première phrase du récit (Dick Laurent is dead) c'est une expérience personnelle. Quelqu'un a vraiment sonné à sa porte en disant cette phrase et il a jamais su qui c'était ni ce que cela signifiait. Nous non plus d'ailleurs.

Pour ce film, il semble qu'il ait utiliser le ruban de Mobius comme schéma de narration : "en suivant le chemin créé par l'anneau, on retrouve son point de départ, mais après avoir parcouru les deux faces du ruban et non une seule".

Entre rêve et réalité, subconscient et inconscient, schizophrénie, jeux de miroirs et mises en abîme, les théories affluent encore aujourd'hui. Oeuvre ultime ou escroquerie magnifique, Lost Highway est une expérience unique.

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J'ai rarement vu un film avec autant de replay value. C'est encore plus interpellant aujourd'hui avec le contexte qu'on connait. Ca fait écho à tout ce qu'on connait en ce moment, c'est hallucinant à quel point c'est visionnaire.

L'intensité est folle, toutes les scènes ont leur utilité. La caméra est toujours au service du supense. L'univers est incroyablement détaillé et cohérent.

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Les sous-entendus sont multiples ou hermétiques, on recherche parfois un sens là où il n’y en a pas. Et pour cause, Van Dormael n’essaie pas de tout expliquer, citant le philosophe Deleuze : « le cinéma et la religion ont un point commun, essayer de faire croire que la vie pourrait avoir un sens ».

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http://www.slate.fr/culture/67571/shining-kubrick-fin-coupee

Un exemple qui montre que l'essence de l'oeuvre échappe en partie à son propre réalisateur, ne sachant quelle fin lui attribuer.

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Un huis-clos sans prétentions remet en question toutes nos conceptions sur les mystères de l'humanité et sur le véritable sens de l'Histoire et des religions en proposant un scénario à la fois simple et infiniment complexe.

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Diffusé un an avant la diffusion de Big Brother sur les télévisions néerlandaises, The Truman Show anticipe les dangers d'un des plus grands fléaux du 22ème siècle.

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Là je n'ai juste plus de mots. La timeline de l'impossible.
http://unrealitymag.com/index.php/2011/09/30/at-last-a-definitive-timeline-for-primer/

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« Je sens aujourd’hui que dans Persona je suis arrivé aussi loin que je peux aller. Et que j’ai touché là, en toute liberté, à des secrets sans mots que seul le cinéma peut découvrir. »

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Nolan aime laisser le spectateur se faire sa propre idée de ce qu'il voit. Si des indices sont laissés, les réponses ne sont jamais toutes faites, formulées sans qu'on ait le choix.
Qui est à l'origine du trou de ver ? Des humains évolués comme le pense Coop ou bien des extra-terrestres cherchant à sauver l'humanité, les être de Bulk comme les appelle TARS ? Est-ce juste une autre application de la loi Murphy, ce qui peut arriver arrivera.

La fin du film ne donne aucune réponses, mais pose de nouvelles questions. Coop serait-il mort après le trou noir et ne verra-t-il qu'une réflexion utopique de sa fille et de cette planète un peu trop parfaite comme le lui avait prédit le Dr. Mann ?
Les questions sont infinies et continueront longtemps à faire débat. Peut-être Nolan se les posera lui aussi encore longtemps.

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Un film produit par Sony qui fait 97 minutes de placement de produits Apple. L'idée c'était de créer un film juste pour descendre un concurrent ?
http://www.bizjournals.com/losangeles/news/2014/07/18/why-is-sonys-sex-tape-packed-with-apple-products.html
Quelques semaines après la sortie du film, des photos et vidéos" personnelles" sont volées à des dizaines de célébrités (dont Jennifer Lawrence, Kate Upton, Selena Gomez...) via leur cloud, tout comme dans le film. #illuminati

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https://www.youtube.com/watch?v=v9AWkqRwd1I

25 minutes d'explication pour 90 minutes de film bon appétit.

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Un retournement de cerveau doublé d'un chef d'oeuvre.

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Mélangeant rêve et réalité, cassant les barrières, Paprika crée son propre monde et perd son spectateur dans des dédales infinis de couches de réflexions.

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Extrait d'une interview avec le maître, interrogé sue le sens de la phrase récurrente : "I love you and I hate you more than you can imagine"

"I do not really know what it means. I know that I understand many things that I did not 15 years ago. I just tried to project myself in the future, and thought of what I might be able to bestow to a younger inexperienced person like myself, with the increased wisdom that comes with life's trials and tribulations".

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Rêve et réalité se mélangent dans un dédale labyrinthique enivrant. On se perd et s'enfonce à chaque tournant.

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Un très grand film de SF, largement sous-estimé et incompris.

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« Tout est possible. Le temps et l’espace n’existent pas.
Sur une mince couche de réalité,
l’imagination ne cesse de tisser et dénouer ses motifs. »

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La limite entre le génie et le foutage de gueule est fine. Pour le coup, j'ai choisi mon camp.

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Oeuvre enfumée où l'on voit à peine plus loin que le bout de son nez. Mais on imagine plein de choses à travers ce brouillard.

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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Memento_Timeline_Plot_vs_Story.jpg

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Entre folie, mysticisme et quête de l'inconnu, Tarkovski signe une oevure fascinante et captivante malgré un rythme zéro.