INDIENS (Iroquoisie)

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CARTIER Jacques (1491?-1557) [(1494-1554) selon le Robert]
Marin français, né et mort à Saint-Malo.
« Il prit possession du Canada, en Gaspésie, au nom de François 1er (1534) et remonta le Saint-Laurent au cours d'un deuxième voyage (1535), il revint au Canada en 1541. » (Larousse Compact, 1996)
« Ayan regagné Saint-Malo en septembre 1534, il en repart (...) en mai 1535. Après avoir retrouvé Terre-Neuve, il s'engage dans le golf du Saint-Laurent et remonte le fleuve à la recherche d'un royaume qu'on baptise « Canada » et qui est en réalité le domaine des Hurons et des Iroquois . (...) Rentré en France en 1536, il en repart en 1540 avec un plan de colonisation du Saint-Laurent. » (Voisin J.-L. (dir), Dictionnaire des personnages historiques)

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CHAMPLAIN (de) Samuel (ca 1567-1635)
Colonisateur français, né à Brouage (Saintonge) et mort à Québec.
« Sa jeunesse est mal connue. Cartographe de formation, infatigable explorateur des terres canadiennes, Champlain lui-même s'est amusé à brouiller les cartes : malgré ses dires il ne paraît pas avoir servi l'Espagne dans une expédition en Amérique centrale entre 1599 et 1601. En revanche il entre dans l'histoire le 15 mars 1603 quand il quitte Honfleur pour créer un établissement en Nouvelle-France. Après avoir parcouru le Saint-Laurent, il rentre en septembre 1603 et publie le récit de son voyage : 'Des sauvages'. Il repart dès 1604, reconnaît les côtes d'Acadie et s'installe à Port-Royal. En 1608 il fonde Québec. Il effectue deux autres voyages en 1610 et 1611, s'allie avec les Algonquins et les Hurons contre les Iroquois. Entre plusieurs retours en métropole, il explore la rivière Ottawa, les lacs Nipissing, Huron, Ontario et Champlain (1615-1616). Nommé lieutenant-gouverneur en 1619, il organise l'occupation française avec l'appui de la compagnie des Cent-Associés créée par Richelieu (1627) et malgré le peu d'empressement des Français à s'expatrier. En 1629 l'œuvre de Champlain est menacée : les anglais s'emparent de Québec mails il obtient sa restitution au traité de Saint-Germain-en-Laye (1632). Il se rend une fois encore au Canada en 1633. Il finit sa vie (sic) à parfaire l'organisation de la colonie et à lui assurer la tranquillité en recherchant l'alliance des Iroquois. » (Voisin J.-L. (dir), Dictionnaire des personnages historiques)

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Gabriel Sagard (v. 1614-1636), frère Récollet, auteur de 'Le Grand Voyage du Pays des Hurons (1632) et d'une 'Histoire du Canada' (1636).
(Source : Desrosiers)

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Hurons. Circa 1700.
Louis Armand de Lom d'Arce LAHONTAN (baron de, 1666-1716)

https://luxediteur.com/catalogue/memoires-de-lamerique-septentrionale/
https://books.openedition.org/pum/6812?lang=fr

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https://luxediteur.com/catalogue/dialogues-avec-un-sauvage/
https://www.fabula.org/actualites/116727/louis-armand-de-lahontan-dialogues-de-m-le-baron-de-lahontan.html

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Louis Armand de Lom d’Arce, plus connu sous le nom de baron de Lahontan (1666-1716), est un voyageur, anthropologue et écrivain français, l’auteur d’une « ethnologie réflexive » sur l’organisation politique des différents peuples du Québec en nations. Fils d’un gentilhomme ruiné du Béarn, Louis-Armand de Lahontan part pour la Canada à l’âge de dix-sept ans avec les troupes de la Marine qu’on envoyait faire la guerre aux Iroquois. En 1693, il remplit l’office de lieutenant du roi à Terre-Neuve. Il s’enfuit la même année et parcourt l’Europe. La France l’emploie comme espion en Espagne puis en Hollande. À la fin de sa vie, il s’attache à la Cour de Hanovre. (Source : l'éditeur)

https://books.openedition.org/pum/6812

Annotation :

Alice Denoyel, « John Demos, Une captive heureuse chez les Iroquois. Histoire d'une famille de Nouvelle-Angleterre au début du XVIIIe siècle »
https://doi.org/10.4000/lectures.783

Dickinson, J. A. (1982). La guerre iroquoise et la mortalité en Nouvelle-France, 1608-1666. Revue d'histoire de l'Amérique française, 36(1), 31–54.
https://doi.org/10.7202/304030ar

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James EVANS (1801-1846)

http://www.biographi.ca/fr/bio/evans_james_7F.html

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« En 1637, quand [le père Ragueneau] est monté pour la première fois en Huronie, de nombreuses tribus habitaient ici et là sur les rives où elles vivaient dans une aisance et un bonheur relatifs ; la chasse et la pêche étaient abondantes ; le commerce très actif. Elles remportaient souvent la victoire dans les combats ; elles étaient en sureté dans leurs propres territoires ; les canots circulaient constamment sur le fleuve, chaque détour révélant des spectacles nouveaux. Mais maintenant c'est le silence, la solitude, la nature vierge est abandonnée à elle-même. L'homme a disparu du paysage. « Hélas que ces malheureux Iroquois ont causé de désolation dans toutes ces contrées ! Lorsque je montais cette grande rivière, il n'y a que treize ans, je l'avais vue bordée de quantité de peuples de la langue algonquine... et lesquels au milieu de l'infidélité s'estimaient les mieux de la terre, voyant que rien ne leur manquait, dans l'abondance de leurs pêches, de leurs chasses, et du commerce qu'ils avaient avec les nations alliées ; et avec cela ils étaient la terreur de leurs ennemis... » Tous les malheurs sont arrivés en même temps : « en un mot, c'est un peuple effacé de dessus la terre ». La seule tribu qui demeure encore dans son habitat, au printemps de 1650, est celle des Grands Algonquins de l'île aux Allumettes, si insolente, si superbe, qui disparaîtra de l'histoire, après le passage du père Ragueneau, dans on ne sait quel cataclysme ou quel massacre. »

Annotation :

« La Nouvelle-France est un pays riche, la terre y est bonne, elle donne de belles récoltes et celui qui la cultive peut en vivre avec sa famille, en peu de temps. Les enfants naissent nombreux. Le climat est salubre, le bois abondant, la pêche miraculeuse et la chasse prodigieuse. (...) L'attaque serait une mesure de défense contre une Iroquoisie décidée à abattre la Nouvelle-France. Si la France ne l'entreprend pas, elle perdra une colonie riche et la nation européenne qui en prendra possession pourra s'en servir contre la France. »