Je découvre la PS3 en 2020 ... Tremble PS5 !

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Malgré sa très bonne réputation, Spec Ops : The Line est un jeu qui était toujours passé sous mon radar. Ce n'est désormais plus le cas et je peux vous dire qu'il n'a absolument pas volé ses éloges.

On incarne une escouade de 3 soldats des forces spéciales américaines qui son en mission d’exfiltration d'un agent important de l'armée, coincé par un tempête de sable à Dubaï alors qu'il était en pleine mission d'évacuation des civiles. Scénario de jeu/film de guerre classique. On est dans le droit de s'attendre à jeu de guerre comme on en à joué à la pelle depuis des années sans vraiment réfléchir.

Aux premiers abords, on se trouve face à un TPS militarisé plutôt classique. On se met à couvert, on donne des ordres à ses coéquipiers et on essaye de nettoyer la zone de combat. Et il est vrai que le système de jeu ne va pas beaucoup plus loin que ça. La difficulté est bien dosée et donnera du défi dans ces zones de guerres à l'ambiance sonores assez poignante qui transcris la violence des différents affrontements.

C'est au fil des combats que le jeu révèle sa force : le poids de nos actes ! Spec Ops : The Line est effectivement un jeu de guerre pas comme les autres. Très vite, nos personnages se retrouvent dépassés par les événements et s’engrange alors le spirale infernale de la violence, celle qui n'a ni queue ni tête. Plus les heures de jeu passe et moins on comprends pourquoi on se bats, si ce n'est pour assouvir cet ignoble besoin viscéral qu'est celui de tuer. Tuer sans réfléchir, voir pour le plaisir.
On se retrouve alors immergé dans le non sens de ces affrontements violents et des prises de décisions égoïstes. On pourrait même se risquer à comparer Spec Ops : The Line au chef d'oeuvre qu'est Apocalypse Now. Les deux œuvres montre la guerre, sans nous guider, sans nous prendre par la main par l'empathie ou le mépris.

Bien que bourré de petit défauts techniques (des textures qui mettent du temps à s'afficher par exemple) et souffrant d'un gameplay pas vraiment révolutionnaire, voire vieillissant, ce jeu permet d'ouvrir les yeux sur l'absurdité de nos actes en tant que joueur et qu'être humain. Un grand moment de GAMING !

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Kikou les zouzous, je vais vous parler de … Metal Gear Solid, premier du nom sur PS1 (mais joué sur PS3).

Je ne connais pas trop la série, j'avais fait le 5 (pas jusqu'au bout) et Ground Zero, mais je voulais avoir plus de clefs pour comprendre l'histoire de la saga et percer l'énigme Kojima. Autant vous dire tout de suite que ce MGS m'a beaucoup plu. Il faut dire que j'ai toujours aimé les jeux d'infiltration. La PS1 a même son petit charme, si on arrive à passer au dessus des graphismes tout moches et de la maniabilité parfois hasardeuse. Étouffer un garde discrètement ne fonctionne pas toujours, Snake se colle à certains murs involontairement... Bref, pleins de petits détails qui demandent à être affiner, mais que l'on pardonne car c'est un premier opus en 3D. Je pinaille, mais dans l'ensemble ça reste tout à fait honnête et on s'amusera à piéger les ennemis en se cachant dans un carton et à désactiver les caméras de sécurité avec les chaff grenades. Il est même possible de passer les différentes zones du jeu sans faire couler le sang des gardes. Un vrai défi !

Là où le bât blesse, c'est au niveau du scénario. C'est au niveau d'un série B avec Steven Seagal, mais ça semble assumé. Les personnages sont très caricaturaux, au point où il est assez difficile de s'y attacher finalement. La fin du jeu enchaîne les retournements de situation, frôlant parfois le ridicule. Mais une fois de plus, ce ton semble tout à fait assumer. Quoi que... Le point fort n'est pas tant dans le scénario que dans le discours anti-guerre que développe Kojima tout au long du jeu. On passe son temps à rencontrer des personnages abîmés par la violence, errants sans autres buts que de tuer, attendants la mort sans le savoir. Ce qui nous amène à de nombreux longs dialogues (assez drôles grâce à une VF improbable), au fond intéressant mais à la forme très maladroite. Ce n'est pas si grave, le message est passé.

C'est ce qui me reste en mémoire après ces quelques heures passés dans la peau de Snake est cette sensation d'un jeu écrit maladroitement qui va essayer de combler les failles avec une bonne dose de second degré. Un discours intéressant, tout comme le gameplay, mais reste un goût de trop peu. Néanmoins, l'expérience reste bonne et j'ai envie de jouer aux suites. Ceux qui n'aiment pas le kitsch vont détester, mais pour les autres : FONCEZ !

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Final Fantasy XIII n'était pas une mince affaire. À moins que...

Détesté par beaucoup de joueurs à cause de son indiscutable dirigisme, le treizième opus de cette saga mythique à fait couler beaucoup d'encre. Je ne vais pas m'attarder sur les polémiques autour du jeu, la seule chose que j'ai à dire à ce sujet : il y a 14 autres Final Fantasy sur Terre, si ça vous pose problème d'être sur des rails. Eh bien, jouez à FF 7. À moins que...

On ne va pas se mentir, les Final Fantasy ont toujours été sur des rails. Alors oui, il y a souvent de grandes zones pour XP et pour... pour euhh. Ah. Le vrai problème de ce gros couloir qu'est FFXIII c'est le manque de PNJ, de village, de quêtes secondaires et j'en passe. Un manque qui est expliqué par le scénario et tout à fait pardonné par des cinématiques que m'ont tout simplement scotchées

C'est bien beau tout ça, mais est-ce qu'on s'amuse manette en main. Pour ma part ça à été le cas. Tout repose sur le système de combat, qui mélange ATB et rôles des personnages (soigneurs, attaquant etc.). Ce qui rend ce système si intéressant, c'est que l'on peut changer les rôles des personnages à tour de bras pendant les combats et ainsi adapter sa tactique à la situation. Le problème est que le système de combat se dévoile très lentement pendant l'aventure et dévoile sa richesse qu'au début de la fin du jeu.

C'est d'ailleurs le gros défaut du jeu. Son rythme. Paradoxal quand on sait que l'on est sur des rails. Le jeu mets beaucoup de temps à nous dévoiler toutes ses subtilités tout en nous prenant un peu trop par la main.

Bref, ce Final Fantasy n'est pas la purge promise par certains fans. C'est un jeu absolument magnifique pour l'époque avec des environnements assez chouettes. Il y a tout simplement un goût de trop peu. Pas assez de lore (à part dans le nombreuses fiches Wikipedia à lire dans les menus), personnages trop caricaturaux et j'en passe. J'ai tout de même passé un bon moment sur ce jeu et j'ai même envie d'aller trifouiller les deux suites/spin-off.

PS : Petit point sur Lightning. Beaucoup de joueurs la trouve trop froide et insensible. Mais vous avez vu Cloud ? On est d'accord qu'il s'agit des deux mêmes personnages, non ?

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Wesh les khreys ! Laissez-moi vous parler de Brütal Legend.

Quand j'étais ados, j'avais la chance d'avoir un frangin fans de rock (toute époque confondue). Il m'a fait découvrir de nombreux artistes, une multitude d'albums et d'univers qui me plaisaient tant et qui me plaisent toujours autant. C'était l'époque du film School of Rock et Tenacious D – The Pick of Destiny. Deux films centrés autour de la musique rock, mais surtout deux récits qui parlent de passion, voire de mode de vie. Une passion pour la musique qui fait que l'on se dépasse, qui nous pousse toujours plus loin, qui nous accompagne jour et nuit dans notre quotidien, qui forge nos goûts, nos sentiments et nos sensations. Bref, la passion.

Le dénominateur commun de ces deux films, pour l'un attendrissant et l'autre totalement débile, c'est ce bon vieux Jack Black. Cet acteur hollywoodien toujours actif est un amoureux du rock d'hier et d'aujourd'hui. Un passionné qui n'a jamais hésité à partagé son goût des six cordes et aux ambiances sataniste. C'est donc tout naturellement qu'il accepte en 2009 d'inspirer, et même prêter sa voix au personne principale du nouveau jeu d'un autre passionné de rock et de metal : Tim Schaffer (Grim Fandango, Monkey Island, Psychonauts...). Brütal Legend est né !

On y incarne Eddie Riggs, un roadie qui va se retrouver catapulté dans le monde kitsch et sanguinolent du METAL ! Animé par sa passion pour cette musique et quête personnelle, notre protagoniste est amené à croiser le chemin de tout un tas de peuple et de clans, tous inspirés de certains genres musicaux : glam rock, goth, heavy metal, indus et j'en passe des vertes et des pas mûres ! Bref, si vous aimez cette musique et les pochettes d'album de Iron Maiden, vous allez être servis. D'autant plus que l'on y croise plusieurs grands noms du metal, mais je vous laisse le plaisir de les découvrir. Brütal Legend parle aux aficionados de musique avec humour et tendresse, étant assez bien écrit pour nous rappeler que l'on est dans un jeu vidéo et pas ailleurs. On est là pour s'amuser.

>> La suite dans ma critique Sens Critique :)

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Vous connaissez Devil May Cry ? Moi non. Enfin de nom. D'ailleurs je disais toujours « Devil McCry » pensant que c'était le nom du personnage principal. J'ai bien vite compris que j’étais bien loin du compte.

Bon alors vous n'êtes pas sans savoir qu'il s'agit là d'un beat them up made in Capcom qui date de 2001. Difficile d'y jouer aujourd'hui sans trouver le jeu un peu raide dans ses contrôles et sa maniabilité. Surtout que ce premier opus adopte la vue cinéma des Resident Evil avec une caméra fixe. Un non-sens pour un jeu où l'on doit sauter, esquiver et faire la bagarre. Mais que voulez-vous, de DMC porte les stigmates de Resident Evil 4, son faux frère jumeaux. On sent d'ailleurs la proximité dans les deux à travers tout un tas de détails : la musique, les décors et même certains effets sonores.

On va donc castagner du démon à l'aide de pléthore d'armes de l'épée au lance grenade. Un arsenal qui permet de varier le gameplay et d'enchaîner les coups comme un petit fifrelin. Car c'est bien là la sève de ce jeu, taper et faire la bagarre avec classe. Malheureusement, le système de combo est assez limité sur la première run du jeu et il faudra passer quelques heures sur le new game plus (mode difficile) afin d’acquérir toutes les techniques et de pouvoir mettre une sacrée pâté aux adversaires. D'autant plus que le jeu nous motive en donnant une note à chacun de nos combats et chacune de nos missions. Les try harder en ont pour leur argent !

Devil May Cry est avant tout un jeu fun, qui ne prend pas grand chose au sérieux. L'histoire, pas inintéressante, tiens en quelques lignes mais est assez bien présentée au joueur. Une recette qui fonctionne bien, mais qui pourrait être améliorer par plusieurs détails : caméra libre, plus de combo...

Un très bon début.

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Messieurs, Mesdames, Bonsoir,

Je viens ici vous parler de Darksiders, un jeu sorti à l'aire PS360 qui était totalement passé en dessous de mes radars car on peut se l'avouer, ça avait l'air pas si top. Pourtant, fort d'un achat Vinted fort avantageux, je me suis retrouvé avec une copie d'une version PS3 entre les mains et j'ai tenté ma chance.

Pour la faire courte, nous avons à faire ici à un jeu d'action avec un grosse dose d'aventure et même de réflexion ! Vous l'avez peut-être deviné, mais ça ressemble finalement beaucoup à un Zelda-like. Notre personnage, sobrement appelé « Guerre », aura entre les mains de nombreux objets et compétences qui lui permettront d'assouvir son besoin de vengeance et de rédemption, le tout dans un univers finalement assez comic-book qui fera frétiller les plus teens d'entre-nous. Pas d'univers incroyable ou de graphismes de folie, mais on se laisse finalement embarquer dans l'aventure tant le gameplay est plaisant et la progression assez fluide.

Car sous ses combats aux forts accents de God Of War, Darksiders révèle une richesse de gameplay insoupçonnée ! Combos, double saut, grapin, on se retrouve petit à petit à prendre un plaisir manette en main assez jouissif.

Il faudra une petite quinzaine d'heure pour découvrir la fin de l'aventure. Quinze heure dans lesquelles nous pouvons retrouvez les bases des jeux actuels. Notamment de nombreuses ressemblance avec le gameplay du dernier God of War sur PS4 (il faut même passer pas un outre-monde pour faire des voyages rapide!).

Darksiders n'est pas un jeu révolutionnaire, loin de là. La PS3 arrive même à afficher 12 fps sur certaines séquences, ce qui est assez … troublant. Néanmoins, le à ce qu'il faut où il faut. Un vrai plaisir que l'on pourrait qualifier de Zelda pour les ados un peu d4rk !

Cordialement.