Jean-Claude Pierric & friends: discographie commentée

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!!! Albums en formation commando des années 1970 !!!

Première série d'albums produite par Jean-Claude Pierric et dirigée par Guy Combres. Il s'agit encore de variété instrumentale très banale et peu mémorable.

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Si les trois premiers albums sont remarquablement homogènes, le deuxième est le plus empreint de psychédélisme.

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Premier ratage cinglant pour Jean-Claude Pierric, révélateur d'une tare majeure de sa carrière: sa propension à récolter des chutes de studio pour boucler certains albums, sans souci de cohérence ni même de qualité.
Dans ce cas précis, nous avons droit à un mélange de morceaux dans la lignée des trois premiers Delta Sound et d'essais de ballades avec chant… Mauvaise idée.

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Cinquième et dernier album avec Guy Combres, Children / Games en est aussi le plus recommendable, de très loin. Enfin des instrumentations plus variées, plus consistantes, malgré la thématique enfantine qui peut faire peur au premier abord.

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À la même époque parurent deux albums entièrement composés par Léo Petit, personnage relativement connu de la variété française. Sous les pseudonymes respectifs Michael Hington et William Stanray (les pseudos anglophones bidon sont monnaie courante dans le milieu), ces deux albums exploitent tout comme Delta Sound la veine pop instrumentale aux vagues relents de psychédélisme, cette fois avec réussite. Les compositions sont divertissantes, parfois énergiques, souvent inspirées.

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Les Splendid et Les Sparkles sont deux albums jumeaux, de qualité égale, parus sous… deux labels et deux pseudonymes différents.

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C'est ici que commence l'une des plus importantes collaborations de Jean-Claude Pierric, et peut-être la plus difficile à suivre, jonglant entre les labels et les noms de groupe fumeux. Le guitariste François Rolland a réalisé huit albums avec de nombreux musiciens de studio. Le premier album, Abrax (à ne pas confondre avec les deux albums de Claude Dauray), est encore très quelconque et absolument oubliable.

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François Rolland a décidément du mal à embrayer. Son deuxième album est aussi poussif que le précédent. La principale innovation est l'arrivée d'Alain Alleray au synthétiseur, mais que dire sinon que le résultat est déjà obsolète...

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C'est cette fois-ci Gérard Doulssane qui crée un disque avec l'armée de session men de Jean-Claude Pierric. On peut dire que The Boss Music, c'est The First One en pire.

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Cet album est le premier de Jean-Bernard Raiteux, aka Jean-Michel Lorgère.

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Les deux albums de Jean-Bernard Raiteux pour la série "Homère Instrumental" du label Homère ne se détachent guère de la veine pop instrumentale de l'époque. Ces deux disques me paraissent néanmoins mieux produits et mieux équilibrés que d'autres projets comme Delta Sound, Abrax ou The Boss Music.

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La première pierre angulaire de Jean-Claude Pierric. Sur cet album, Jean-Bernard Raiteux se permet davantage de liberté musicale. Ne nous fions pas à l'introductif pourri qu'est "Blue Parrot" et goûtons les jolies improvisations de la face B.

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La collaboration de Jean-Claude Pierric avec les dinosaures Jean Colombo, le belge Marc Steckar ainsi que l'arrangeur américain Harry Lookofsky (alias Hash Brown) aboutit à un désastre complet. Il n'y a rien à sauver de cette entreprise, c'est de la merde, l'un des plus mauvais Pierric. À fuir.

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Album du pianiste finlandais Valto Laitinen, ce quatrième et dernier Homère est majoritairement un recyclage de vieilles compos écrites pour le chanteur Dany Doriz (l'album Dany Doriz, Son Vibraphone Et Sa Grande Formation, 1969). Bref, ça pue.

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Premier album de Christian Piget pour Jean-Claude Pierric. L'apport de François Rolland et du violoniste Roland Stepczak sont très appréciable. Par contre, niveau synthés nous sommes encore loin du compte.

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Le chef d'orchestre Vincent Casino a commis deux disques médiocres avec Jean-Claude Pierric. Du premier, il n'y a rien d'autre à retenir que "The Smiling Fish" et d'affreux choeurs chantonnés.

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Album très inégal mais plus abouti que le précédent. Avec la participation du trompettiste Gilbert Dias et du flûtiste Claude Thirifays.

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Premier album de Jean-Claude Lafon. Le style affiché en tête de gondole est usurpé mais le résultat n'est pas désagréable, même si nous n'évitons pas des synthés grossiers et quelques ballades vaseuses.

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Pour François Rolland le troisième essai est le bon. Il n'y a rien à jeter, et Georges Rodi y est impérial. Cet album est l'un des rares de Jean-Claude Pierric à avoir été réédités en intégralité.

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Quatrième disque de François Rolland, inégal et qui laisse une impression de restes malheureux du précédent album.

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Premier des trois premiers albums avec François Janin. Ces Rêves De Velours sont péniblement alourdis par de nombreuses mauvaises ballades. Comme trop souvent dans la variété instrumentale. Quelques morceaux remarquables toutefois, comme "Smart Guy" et "Move Girl".

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Un peu meilleur que le précédent mais on y trouve globalement les mêmes défauts.

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Une grande réussite inattendue. Rien à jeter et quelques titres très forts. Daniel Janin n'est plus seul; Claude Pierson compose trois morceaux. Un incontournable de l'œuvre de Jean-Claude Pierric.

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Second projet de Christian Piget, hélas moins réussi que le premier, notamment crucifiée par l'immonde "Marie-Ange".

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Nouvelle réussite pour François Rolland.

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Cet album est déjà le sixième de François Rolland. Avec la participation de Fernand Boudu, Michel Gaucher, Benjamin Cohen et Gilles Perrin.

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Ah! Il est marrant, ce disque, mais pas pour les bonnes raisons. Bernard Lévitte et François Rolland signent là vingt-cinq minutes totalement bâclées! Sur les dix morceaux de cet album déjà très court, quatre sont des recyclages intrinsèques. Autant dire que ce disque c'est peau de zob.

Ah et en fait c'est un double album dont le second disque contient des reprises qui semblent encore introuvables.