Jeux vidéos découverts en 2018

Annotation :

Le jeu contient sa dose de persos délirants et d'enquêtes farfelues, mais les affaires sont bien plus inégales que pour l'opus précédant. Celle du milieu avec les habitants de cirque m'a particulièrement gonflé et j'avoue avoir eu beaucoup de mal avec le personnage de Fraziska Von Karma car cette avocate hystérique et son fouet sont peut-être marrants à la découverte mais deviennent rapidement insupportables sur le long terme.
La dernière enquête redresse cependant bien le niveau. Non seulement grâce au retour d'Hunter, ainsi qu'à la complexité de l'affaire mais surtout car pour une fois nous défendons un coupable, ce qui nous place dans une situation très délicate. J'aurais aimé que le jeu aille jusqu'au bout de sa démarche en nous laissant réellement le choix quand à notre plaidoirie. Malheureusement, les dès sont déjà jetés, notre but sera alors de gagner du temps pour permettre à Tektiv de sauver la situation. De ce fait, la dernière partie du jeu semble un poil trop longue.
Après globalement ce deuxième volet reste très fun et parvient à renouveler notre intérêt pour les phases d'enquêtes qui orientent plus facilement nos investigations tout en rajoutant un peu d'enjeux à ces moments de flottements. Je trouve simplement Justice For All, plus inégal et un peu plus laborieux dans les procès qu'il nous demande de mener.

Annotation :

Des énigmes chiantes et alambiquées, des monstres à chaque coin de map qui veulent notre peau, un gameplay à la ramasse qui n'aide pas à affronter nos ennemis et de longues phases interminables où l'on erre sans savoir où aller ni quoi faire. Reste l'ambiance oppressante, le mystère intriguant entretenue tout du long et l'onirisme du jeu qui lui donnent son originalité. Mais c'est loin d'être suffisamment, surtout vu la pauvreté du scénar et l'absence totale de narration.

Annotation :

Le fait même que ce jeu existe me donne envie de lui mettre 10. Mais payer 50€ pour faire les mêmes QTE en boucle, faire du GTA sans écraser les passants et ne pas pouvoir pimper ta caisse comme tu l'entends dans un jeu vidéo Pimp my Ride, ça en fait quand même une putain d’escroquerie.

Annotation :

Comparé au 1 y a clairement une hausse de level indéniable. On a enfin l'impression de jouer à un vrai jeu Crazy Frog utilisant pleinement l'univers du personnage. Aussi, alors que le premier ne nous offrait qu'un seul circuit sur lequel on ne pouvait même pas entendre une seule musique de notre artiste favori, cette suite rectifie le titre en nous offrant non pas un, non pas deux, non pas 20, mais 12 circuits contenus dans trois univers distincts inspirés des plus grands tubes de Froggy. Des hits sur lesquels nous avons en plus le plaisir de jouer et cela va des plus connus, au plus obscurs réservés pour les vrais fans comme votre serviteur.
Les développeurs nous ont même gratinés de plusieurs mini-jeux Crazy Frog, dont un guitare hero et un pintball. Incroyable n'est ce pas ?
Perso, je reste pas insensible face à tant de passion et d'efforts véhiculés dans ce second opus, voilà pourquoi je me montre si généreux dans ma note.

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Crossover au potentiel incroyable mais qui n'offre en tout et pour tout qu'un scénar faussement deep aux persos insipides avec un gameplay chiant, des phases de jeu répétitives et des boss interminables. Les univers Disney sont sous-exploités, certains environnements sont vraiment bâclés, tout comme certaines modélisations de persos qui font vraiment pitié et surtout le jeu s'enlise dans une troisième partie inintéressante dans le Royaume des Ombres.
Je ne sais pas ce que cette version a de plus ou de moins par rapport au jeu original, mais en tout cas je ne vois pas du tout ce qui justifie sa gracieuse moyenne sur Sens Critique, si ce n'est la nostalgie de ceux qui n'ont pas eu la chance de grandir avec des consoles Nintendo dans les années 2000.

Annotation :

Ma partie s'est mieux déroulé que la précédente. Le destin ne m'a pas gâté mais il ne m'a pas désavantagé pour autant. Partie moyenne donc.

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Un jeu où il faut simplement se planquer derrière les arbres et avancer furtivement toutes les 5min pour suivre le mouvement d'une map qui se rétrécie en permanence. Franchement c'était pile pour moi.

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Un Mario et Sonic aux Jeux Olympiques sans motion gaming ?!
Mais vous êtes mabouuuuuuuuuuuuule !!!!!!!!!!!!!!

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On pourrait penser qu'il s'agit d'une centième adaptation bâclée d'une émission télé qui ne s'y prêterait pas. Mais en réalité le célèbre jeu de TF1 a été plutôt bien transposé. On y retrouve le même déroulé et les mêmes spécificités qui font tout le sel du Maillon Faible. Le laps de temps de plus en plus court dont dispose l'équipe pour répondre aux questions à tour de rôle; Le fait d'éliminer celui qu'on estime être le Maillon Faible à chaque manche peu importe son véritable niveau dans le jeu; les insultes virulentes de Laurence Boccolini que nous pouvons augmentées dans les réglages du jeu. Et bien-sûr, le petit plus de cette adaptation, la possibilité d'incarner une galerie de personnages tous plus mémorables et incroyablement modélisés dans cette aventure. Chacun ayant une voix, un physique, un background et des réactions au cours de la partie qui valent sérieusement le détour et font du Maillon Faible une excellente surprise à déguster sans modération entre amis, au premier comme au second degré.

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Concept tout con mais diablement efficace pour des soirées entre potes. Les extraits à détourner sont parfois du shitpost de premier choix.

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Moins riche que Majora's Mask, que se soit dans son ambiance, son scénario ou son gameplay, Ocarina of Time n'en demeure pas moins excellent dans l'expérience vidéoludique qu'il nous propose.
Ce Zelda vaut davantage le coup pour ses donjons, bien plus nombreux et diversifiés que dans Majora, ce qui n'est pas pour me déplaire étant donné que ces phases de jeux restent mes moments préférés de la licence. Des donjons particulièrement ingénieux dont la difficulté monte en crescendo, le tout grâce à un level design parfaitement élaboré. M'étant familiariser avec les codes et mécaniques de Zelda l'an passé, j'ai appréhendé cet opus avec beaucoup plus d'aisance et j'ai donc pris un immense plaisir à y jouer sans presque jamais utilisé la moindre soluce.
Seul bémol à mes yeux, le fait qu'à l'inverse de Majora avec sa collecte des masques et ses nombreux scripts, rien ne nous pousse à sortir de la quête principale pour explorer ce riche univers pour y découvrir tous ces secrets et remplir d'autres quêtes annexes.

Annotation :

Je ne mets pas 10, car la perfection n'existe pas. Mais ce jeu est peut-être l'un de ceux qui s'en rapproche le plus.

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Comme toutes les drogues. Au début ça t'amuses et t'en prends pour te mettre bien. Puis ça devient compulsif et t'es obligé d'en prendre toutes les 10min pour pas te sentir mal.

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Désespéré de voir que malgré le poids des années David Cage ne fait aucun projet et échoue systématiquement à honorer son but premier : faire vivre au joueur une grande épopée dans laquelle il aurait le sentiment d'être complètement immergé.
Car au-delà du scénario cliché qui cumule tous poncifs de la SF depuis 50ans, au-delà des personnages inintéressants au développement caricaturales et aux retournements souvent grotesques et au-delà de la progression mal gérée et du final bâclé ; on a toujours le sentiment d’être maintenu à l’écart du récit au lieu de pleinement y prendre part.
Si plusieurs embranchements sont possibles, les moyens pour y parvenir ne sont jamais pertinents :

Pour interagir verbalement avec les PNJ, on ne choisit pas des phrases mais des "sentiments" avec lesquels nos avatars vont leur parler. Sentiments représentés par des adjectifs pouvant signifier tout et son contraire, ce qui fait qu'on ne sait jamais réellement ce que l'on va répondre à nos interlocuteurs.
Mais tout n'est pas qu'une question de choix, bien au contraire et la trajectoire de votre aventure s'effectuera surtout soit par le fruit du hasard (là où vous aller, ce que vous ramasser ou voyait sur le chemin) ou par le nombre de QTE que vous foirerez ou réussirez avec brio.

Du reste, le jeu ne vous proposera que très peu de moments ludiques et lorsqu'il essaye, cela donne d'abominables jeux de pistes, comme cette affreuse séquence où l'un de nos droïdes doit retrouver une rébellion sur un cargo.