Johnnie To : L'Incorruptible

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Lorsqu'on voit les noms de Johnnie To et Tsui Hark associés derrière la caméra, c'est forcément tentant, mais The Big Heat est plus à l'image du tournage chaotique qui aura vu Tsui Hark enchaîner les réalisateurs jusqu'à lui même mettre la main derrière la caméra. C'est à peu près efficace avec quelques séquences plutôt tendues à souhait, mais à par ça, c'est très décevant, tant dans le scénario, que les personnages ou même interprétations, dommage.

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Tout n'est pas parfait dans All About Ah-Long, mais Johnnie To parvient tout de même à faire de son mélodrame une oeuvre intéressante, dont on peut oublier les quelques failles, surtout dans la forme ainsi que quelques excès, pour ce concentre sur les personnages et enjeux, intéressants, tout comme leur évolution, ou encore l'atmosphère, très ancrée dans les années 1980 mais tout de même assez prenante, alors que les comédiens excellent, à l'image du duo Chow Yun-Fat / Sylvia Chang.

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Pour l'une de ses premières œuvres réellement personnelles, Johnnie To propose un mélange entre mélodrame et thriller, et va surtout s'intéresser à une violente relation entre un flic brutal avec sa femme qui, las de ses tromperies, tombera enceinte d'un autre homme. Bien que parfois maladroit et mal montée (les énormes ellipses...), l'oeuvre n'en reste pas moins efficace, avec un Johnnie To sachant plutôt bien alterner violence et sensibilité.

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Si The Mission est perfectible sur certains points, l'oeuvre n'en reste pas moins mémorable par sa classe et la maîtrise globale de Johnnie To, sublimant notamment les séquences d'actions tout en sachant se montre minutieux.

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Téléfilm assez courts où plusieurs cinéastes se réunissent pour combattre l'épidémie du SARS qui toucha la Chine et Hong Kong en 2003. Rien de bien transcendant, loin de là même, et finalement il n'y a pas grand intérêt cinématographique.

Segment par Johnnie To - Rhapsody : 4 / 10

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Ce premier volet d'Election permet à Johnnie To de nous embarquer au cœur du système des triades alors qu'un nouveau chef doit être élu. Misant plus sur la description de la mafia et l'aspect psychologique, il livre une oeuvre qui met certes un peu trop de temps à démarrer mais qui s'avère nerveuse à souhait et de plus en plus prenante plus on avance dans le récit.

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Johnnie To continue d'explorer le fonctionnement de cette triade tout en nous faisant suivre un haletant et passionnant jeu de pouvoir où l'ambition, l'ego ou la violence seront au rendez-vous, toujours avec un parfait équilibre entre les différents tons.

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Johnnie To propose avec Exilé un polar âpre et tendu où, tout en proposant une oeuvre forte par ses personnages et les émotions en découlant, il livre aussi un pur condensé d'action remarquablement mis en scène et interprété.

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C'est un projet surprenant que ce Triangle, qui réunit trois cinéaste majeur, dommage qu'ils n'ont pas travaillé réellement ensemble mais plutôt à la suite, ce qui donne un film un peu confus. Alors, ça reste plutôt efficace, un bon petit polar mais rien de transcendant et assez vite oubliable. Si ça reste séduisant par moment, sur quelques séquences, c'est tout de même trop intermittent, dommage.