Julianne Moore, La Rousseur de Vivre

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Andrew Davis propose une passionnante course-poursuite entre les impériaux Harrison Ford et Tommy Lee Jones, mettant en scène un récit efficace et régulièrement sous tension, il sait prendre son temps lorsqu'il le faut et accélérer le rythme à d'autres, avec plusieurs séquences mémorables à la clé.

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Robert Altman livre-là une oeuvre tout simplement passionnante et émotionnellement prenante, un film choral immersif durant ses trois heures et bénéficiant d’une histoire très bien écrite et mise en scène, tout en étant portée par d’excellents comédiens.

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Avec Safe, Todd Haynes met en scène un portrait de femme dure qui va prendre place dans un contexte confortable et bourgeois dans une banlieue résidentielle de Los Angeles.
Dès le début, il met en place un cadre froid et sa caméra ne quitte pas sa comédienne principale où son quotidien (buller dans un univers riche, amical et coloré) va vite être perturbé par la maladie et le mal-être. Sa caméra s'immisce dans le quotidien de cette femme et va la suivre dans sa recherche de traitement qui vont la mener à rencontrer divers groupes et individus.
L'œuvre est réussie, elle parvient à nous faire ressentir l'angoisse de la protagoniste, ainsi que l'impression (enfin) d'une bulle qui va se former autour d'elle. La critique du monde matérialiste et la vision des banlieues riches est pertinente, et le film tient aussi sur les épaules d'une parfaite Julianne Moore.

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Chris Columbus réunit un prestigieux casting (Julianne Moore, Hugh Grant, Jeff Goldblum...) pour une comédie sur la grossesse, très inégal, un peu lourde, même dans son message, mais plutôt sympathique, grâce à Moore notamment, ainsi que quelques seconds rôles, alors que Hugh Grant a une petite tendance à s'auto-parodier.

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Richard Donner propose avec Assassins une oeuvre intéressante dans son concept mais mal exploitée, notamment à cause d'un manque de tension et de moments forts. Sly tente de donner un peu de profondeurs à son personnage, en vain, alors que face à lui Antonio Banderas en fait des caisses au point d'en devenir énervant et la jolie Julianne Moore ne sert pas à grand chose mais demeure toujours agréable à voir.

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Steven Spielberg justifiera à nouveau qu'il est le roi du box-office mais il propose là une suite décevante, notamment dans les personnages et l'histoire, où le rêve et l'émerveillement semblent prendre fin face au cynisme et les lois de l'économie.

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Paul Thomas Anderson nous plonge dans l'univers pornographique avec Boogie Nights, sachant créer une atmosphère forte et un cadre passionnant, le tout étant sublimé par de remarquables comédiens, ainsi qu'une dimension forte et limite mélancolique et surtout, non dénué d'émotion.

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Comment oublier le Dude et ses complices ?
Les frères Coen nous entraînent dans leur délire et c'est tout simplement jouissif et bien mémorable, un vrai régal qui surprend à chaque vision et dont de nombreuses séquences sont vraiment marquantes, le tout emmené par des comédiens incroyables, tant Jeff Bridges que John Goodman (son personnage est fantastique et hilarant !) ou Julianne Moore.
Les frangins continuent d'explorer le film noir sous toutes les sauces, et signent une œuvre hallucinante, dans tous les sens du terme, dont il est bien difficile de se lasser

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Cookie's Fortune s'avère être une excellente surprise où Altman retranscrit à merveille l'atmosphère sudiste et en profite pour mettre en scène une galerie de personnages aussi jubilatoire qu’intéressante et bien interprétée.

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Formidable oeuvre chorale, Magnolia est rempli d'émotion, alors que se croise de nombreux destins, tous passionnants, avec une approche de la vie passionnante et bouleversante de Paul Thomas Anderson, qui livre là un immense film.

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De base, Ridley Scott prend des risques en adaptant la suite du remarquable Silence des Agneaux, et, intelligemment, il va s'éloigner du film de Demme, délaissant un peu le côté polar pour plus se concentrer sur l'horreur et le portrait d'un Hannibal enfin en liberté.
Tout ne fonctionne pas, principalement l'écriture avec des personnages trop enfermés dans des caricatures (certains comédiens n'aident pas), sans compter que Scott ne parvient pas vraiment à proposer des sensations fortes. Malgré ça, il y a quelques bonnes choses, le cinéaste se montre notamment à l'aise derrière la caméra, surtout lorsqu'il doit filmer Hopkins dans la foule.

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Ivan Reitman fait dans la comédie de science-fiction un peu débile avec Evolution, et si c'est parfois drôle, ça n'en reste pas moins inégal, et on peut regretter qu'il n'aille pas toujours jusqu'au bout de ses idées, car à côté de ça, le casting se montre plutôt à la hauteur.

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Une déception tant le sujet est ambitieux et avait tout pour donner un très bon film mais le réalisateur s'enlise dans divers procédés et donne une lourdeur au film qui devient vite indigeste...

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Alfonso Cuarón propose avec Les Fils de l'Homme une oeuvre très ambitieuse et qui parvient à être pertinente et puissance, parfois sous tension et avec des personnages, et une intrigue, intéressants. Il fait preuve d'une réelle maîtrise derrière al caméra, de quoi faire oublier des émotions qui se font un peu attendre.

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En signant A Single Man, Tom Ford propose une oeuvre assez forte sur le deuil, la perte de l'amour, et comment vivre après cela. S'appuyant sur de remarquables comédiens, il joue avec les images et le son pour créer une atmosphère assez prenante et surtout mélancolique voire dépressive, avec juste quelques séquences de bonheur éphémère, comme une danse sur Green Oignon ou une rencontre avec un étudiant, venant s'insérer dans une vie devenue triste.

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Atom Egoyan propose avec Chloe une oeuvre décevante, jouant sur le terrain de De Palma sans jamais en atteindre la dimension ou l'intensité, et malheureusement ça en devient même ridicule à certains moments, et ce malgré des personnages plutôt intéressants et parfois même très bien interprétés, avec ce qu'il faut d’ambiguïté.

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Un joli casting se retrouve au sein d'une comédie plutôt sympathique, mêlant humour et romantisme pour un résultat, certes inégal, mais qui n'en reste pas moins assez agréable à suivre, notamment l'histoire entre Carell et Julianne Moore, où chaque acteur a l'occasion de faire son numéro, et on ne va pas s'en priver.

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Pour sa première réalisation, Gordon-Levitt propose une oeuvre au contexte amusant et intéressant, celui de l'addiction au porno, mais c'est loin d'être irréprochable, parfois un peu maladroit et un peu inégal. Heureusement, il y a Tony Danza.

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Si d'apparence, Non-Stop a juste l'air d'être un thriller exploitant à nouveau Liam Neeson dans un rôle qu'il commence à un peu trop connaître, c'est finalement une bonne surprise. Le film se révèle plutôt agréable à suivre, grâce notamment à son efficacité et sa bonne exploitation d'un scénario simple mais divertissant. Le cadre est bien choisi, il y a un peu de suspense, de bons moments de tension ou encore de bons comédiens, malgré des personnages parfois trop caricaturaux (sans que ce préjudiciable pour apprécier l'oeuvre).

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Si on reconnaît David Cronenberg à travers Maps to The Stars, le cinéaste canadien se montre tout de même décevant, parfois maladroit et pas aussi puissant, troublant et fascinant qu'il a su l'être par le passé malgré de nombreux points plutôt intéressants.

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Première partie un peu plus intéressante que le second opus, mais c'est tout de même toujours un peu laborieux, avec des personnages caricaturaux parfois énervant, malgré un contexte de "révolte" qui rehausse l'intérêt lors de quelques moments clés.

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Avec un tel sujet, on pouvait s'attendre un peu à mieux, notamment pour ce qui est de l'émotion et des prises de risques. Néanmoins, Stil Alice parvient à garder un intérêt certain tout du long, grâce à un personnage principal fort dont on va suivre la difficile évolution. Les auteurs évitent quelques pièges, notamment celui d'en faire trop et parviennent à créer un certain attachement ainsi qu'une empathie pour une juste Julianne Moore.

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Ce dernier opus d'Hunger Games est dans la droite lignée du précédent, avec les mêmes points forts et faibles, et si on peut regretter que la conclusion de cette saga ne bascule pas dans une autre dimension, ça n'en reste pas moins plutôt agréable à suivre.

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S'appuyant sur un bon scénario des frères Coen (et ça se ressent), rempli de bonnes idées, George Clooney peine pourtant à créer quelques choses de fort, à proposer de réelles sensations et une ambiance particulière. Ce qui est vraiment dommage, car les personnages sont intéressants, bien interprétés en plus, et quelques séquences demeurent vraiment bien foutues.