Cover L'histoire du cinéma des BB Brothers [en cours]

L'histoire du cinéma des BB Brothers [en cours]

En fait ils étaient beaux-frères, mais ça sonne mieux comme ça.

Les films sont classés par ordre de mention (l'ordre est très généralement chronologique aussi) et assortis le plus souvent d'un commentaire et, encore plus souvent, d'une citation. Parce que je préfère laisser parler ...

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93 films

créee il y a environ 3 ans · modifiée il y a environ 3 ans

La sortie de l'usine Lumière à Lyon
7.1
1.

La sortie de l'usine Lumière à Lyon (1895)

1 min. Sortie : 28 décembre 1895 (France). Muet

film de Louis Lumière

Kavarma a mis 7/10.

Annotation :

CHAPITRE I : LES PREMIERS PAS DU CINÉMA (1895-1908)
"Premiers pas"

p. 17 et 19. Première projection le 28 mars 1895 à la Société d'encouragement à l'industrie nationale. « Premier film cinématographique réalisé dans le monde et mesure dix-sept mètres. Neuf mois après, jour pour jour, le cinéma naissait. »

L'Arrivée d'un train à La Ciotat
7.5
2.

L'Arrivée d'un train à La Ciotat (1896)

1 min. Sortie : janvier 1896. Muet

Court-métrage documentaire de Auguste Lumière et Louis Lumière

Kavarma a mis 8/10.

Annotation :

p. 17, « dont la locomotive, nous dit-on, effraya si fort les spectateurs ».

La Place des Cordeliers à Lyon
6
3.

La Place des Cordeliers à Lyon (1895)

1 min. Sortie : 10 mai 1895. Muet

Court-métrage de Louis Lumière

Annotation :

p. 17, sous le titre "La Rue de la République". S'agit-il du même film? Après un petit tour sur Maps il semblerait que non, mais je le laisse dans le doute.

Les forgerons
5.5
4.

Les forgerons (1895)

1 min. Sortie : octobre 1895. Muet

Court-métrage de Louis Lumière

Annotation :

p. 17.

Baignade en mer
6
5.

Baignade en mer (1895)

La Mer

1 min. Sortie : 21 septembre 1895 (France). Muet

film de Louis Lumière

Annotation :

p. 17, « qui excita l'enthousiasme par la "vérité si merveilleuse de cette mer si vraie, si vague, si colorée, si remuante", comme déclara le lendemain le journal le Radical, qui admira fort la nouvelle invention, à laquelle "on a donné le nom un peu rébarbatif de cinématographe" ».

L'Arroseur arrosé
7.3
6.

L'Arroseur arrosé (1895)

1 min. Sortie : 28 décembre 1895 (France). Comédie

Court-métrage de Louis Lumière

Kavarma a mis 7/10.

Annotation :

p. 17, « qui a par la suite usurpé la gloire de premier film comique, ne devait être réalisé qu'un peu plus tard, et sous plusieurs formes, comme on l'ignore généralement. C'est sur le documentaire que s'est érigée la première vogue du cinéma. »

Le Repas de Bébé
6
7.

Le Repas de Bébé (1895)

Sortie : 28 décembre 1895 (France). Muet

Documentaire de Louis Lumière

Annotation :

p. 18. « Les séances du Grand Café évoquent d’abord irrésistiblement le Pathé-Baby. Les usines des Lumière, la propriété des Lumière, y servaient de fond à de touchants rites familiaux. Sur les genoux de Mme Lumière, une gracieuse petite fille se barbouillait de Phosphatine Fallières : on appelait cela le "Goûter de Bébé". »

Boulevard des Italiens
8.

Boulevard des Italiens (1896)

Sortie : 1896 (France).

film de Georges Méliès

Annotation :

p. 19. [film perdu]
« Et c’est ainsi que le cinéma débuta tout naturellement par les actualités. Il restait dans la ligne des premiers essais des Lumière, car les actualités sont le développement naturel de la carte postale, comme les scènes de genre sont le prolongement de l’album de famille. Chaque maison produisait alors des séries qui sont les répliques l’une de l’autre. A la "Sortie des Usines Lumières", Gaumont répondait par une "Sortie des Usines Panhard et Levassor". Promio tournait des policemen, mais Charles Pathé faisait admirer un "Défilé de chasseurs à cheval" ; Gaumont avait "Les Grandes Eaux de Versailles" ; Méliès le "Boulevard des Italiens" ; Pathé, "L’Arrivée du tsar à Paris". A côté on nous proposait des tableaux pittoresques : les "Maçons à l’ouvrage", les "Plongeurs", la "Partie de canot", "Chez un barbier", "Un menuisier à son établi", etc. Toutes ces bandes avaient 17 à 18 mètres et se fabriquaient en noir ou en couleur. On les vendait directement aux exploitants, la plupart du temps des forains, et le prix moyen de la vente était de 2 francs le mètre pour les films en noir et de 4 à 5 francs environ pour les films en couleur. »

Les méfaits d'une tête de veau
9.

Les méfaits d'une tête de veau (1899)

Sortie : 1899 (France).

Court-métrage de Ferdinand Zecca

Annotation :

p. 20. [film perdu, et peut-être pas celui-ci]
« C’est dans les foires que Charles Pathé, qui venait de se marier, avait commencé à montrer un phonographe, c’est dans le Journal des forains qu’il mit des annonces pour placer ses premiers films. Tous les grands producteurs de l’époque commencèrent par les mêmes films, refaisant dix "Arroseurs arrosés", vingt "Courses de sergents de ville" et cherchant les lois d’un comique forain et ingénu, dont le premier film de Gaumont, les « Méfaits d’une tête de veau », réalisé avec Alice Guy, nous donne une idée. Elle avait eu l’idée de faire jouer une scène devant un objectif, au lieu de photographier la réalité. Un barbouilleur peignit une toile représentant la rue de Belleville et son funiculaire, on racola un employé et un apprenti, et ce fut ce premier film-histoire de Léon Gaumont. »

Arrivée d'un train gare de Vincennes
5.7
10.

Arrivée d'un train gare de Vincennes (1896)

1 min. Sortie : 1896 (France).

film de Georges Méliès

Kavarma a mis 5/10.

Annotation :

p. 21. « Charles Pathé, à trente ans, possédait 1000 francs. Il acheta un phonographe et une carriole, et parcourut les foires. Les clients payaient 2 sous pour entendre un disque, 10 pour en entendre six. La plupart du temps, ils partaient sans payer. Mais il arrivait que la recette, le soir, atteignît 200 francs. Après quelques mois de ce métier harassant, Pathé s’installa cours de Vincennes, fit de l’enregistrement, découvrit le cinéma avec les films d’Edison, s’associa avec l’inventeur Joly, et fabriqua un appareil afin de concurrencer Lumière. Son premier film fut l’ "Arrivée du train de Vincennes". On a vu partir beaucoup de trains en ces débuts du cinéma. Celui de Charles Pathé devait aller loin. »

Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin
6.7
11.

Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin (1896)

1 min. Sortie : 1896 (France).

Court-métrage de Georges Méliès

Kavarma a mis 7/10.

Annotation :

"Enfin, Malherbe vint"

p. 23. « Il ne s’était pas contenté longtemps en effet des arrivées de trains et des défilés de régiments.
Très vite il tenta de marier son travail de Robert-Houdin à celui de ses films : l’"Escamotage d’une dame au théâtre Robert-Houdin" fut sa première tentative, encore un peu timide...

L'Auberge ensorcelée
6.9
12.

L'Auberge ensorcelée (1897)

02 min. Sortie : 1897 (France).

Court-métrage de Georges Méliès

Kavarma a mis 7/10.

Annotation :

p. 23, suite. « ... Le succès l'enhardit. Il réalisa successivement "L'Auberge ensorcelée"... »

Le Manoir du Diable
6.5
13.

Le Manoir du Diable (1896)

03 min. Sortie : 1896 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Court-métrage de Georges Méliès

Kavarma a mis 6/10.

Annotation :

p. 23, suite. « puis, en 1896, le "Manoir du Diable", film de soixante mètres, et le "Cabinet de Méphistophélès". »

Entr'acte
7.1
14.

Entr'acte (1924)

21 min. Sortie : 4 décembre 1924. Muet, Expérimental

Court-métrage de René Clair

Kavarma a mis 6/10.

Annotation :

p. 23-24. C'est ici l'occasion d'une anecdote cocasse et d'une réflexion sur le cinéma :
« Un jour qu’il [Méliès] enregistrait sur la place de l’Opéra la circulation des voitures, son appareil avait eu une panne. Il fallut à Méliès une bonne minute pour effectuer la réparation nécessaire. Et encore était-il adroit. Il reprit son travail, acheva sa bande, mais lorsqu’il vint pour la développer il s’aperçut que pendant la panne le paysage avait changé, et qu’un omnibus qui passait devant lui s’était brusquement métamorphosé en corbillard, aussi inattendu que celui qui, vingt ans plus tard, devait, avec "Entr’acte", faire irruption dans le cinéma d’après-guerre. La leçon ne fut pas perdue. Les métamorphoses burlesques venaient de faire leur entrée dans le nouveau domaine, et il n’en fallut pas plus pour déterminer pendant des années les substitutions les plus inattendues. Méliès avait tiré d’ailleurs de cette aventure une conséquence beaucoup plus profonde et plus sérieuse : c’est qu’il n’y a pas de fair-play au cinéma, que le metteur en scène y travaille perpétuellement dans la coulisse, et qu’en somme il a pour rôle principal d’amuser le public par des subterfuges analogues à celui que le hasard venait de lui fournir. »

L'Homme-orchestre
7
15.

L'Homme-orchestre (1900)

02 min. Sortie : 1900 (France). Fantastique

Court-métrage de Georges Méliès

Annotation :

p. 24. « Plus tard, Griffith prétendra avoir réalisé le premier des dédoublements de personnages lorsqu’il fit assoir William Boyd à treize tables différentes dans une même scène. Mais déjà Méliès avait tourné son "Orchestre", où il était seul en scène sous plusieurs aspects. »

Un chapeau de paille d'Italie
6.4
16.

Un chapeau de paille d'Italie (1928)

1 h 50 min. Sortie : 13 janvier 1928 (France). Comédie dramatique

Film de René Clair

Annotation :

p. 24, suite et réflexion intéressante :
« Il créait en même temps le "Tour de manivelle", série de photographies image par image, qui donne la sensation que les objets se meuvent tout seuls. Ainsi, en 1925, dans le "Chapeau de paille d’Italie", de René Clair, verrons-nous les meubles s’enfuir de la maison par les portes et les fenêtres. On s’amusait encore, en ce temps où on découvrait les truquages avec tant de joie, à prendre une statue de glaise, à la déformer, à la détruire, à la réduire en un bloc informe : puis on tournait la scène à l’envers, et on voyait la statue se fabriquer elle-même, Vénus naître de la terre. Tout art est né dans le plaisir et dans le jeu. »

Leonce, Cinematographiste
17.

Leonce, Cinematographiste (1913)

Leonce, cinematographe

15 min. Sortie : 1913 (France).

Court-métrage de Léonce Perret

Annotation :

"Comment on tournait un film en 1900"

p. 26. « Du haut en bas on se prêtait à l'ouvrage. Zecca, le collaborateur de Pathé, joua les pitres, et Léonce Perret, peu avant la guerre, fut beaucoup plus un clown qu'un metteur en scène, dans sa série burlesque des "Léonce". »

L'Affaire Dreyfus
6.7
18.

L'Affaire Dreyfus (1899)

13 min. Sortie : 1899 (France). Biopic, Drame

Court-métrage de Georges Méliès

Kavarma a mis 6/10.

Annotation :

"Musée Grévin"

p. 28. Un des premiers succès de Méliès. « Admirable série d'images naïves, Musée Grévin animé. ... »

L'Opéra de quat'sous
6.5
19.

L'Opéra de quat'sous (1931)

1 h 44 min. Sortie : 6 novembre 1931 (France). Comédie, Policier, Comédie musicale

Film de Georg Wilhelm Pabst

Annotation :

p. 28. « ...On pense au vieillard de "L'Opéra de Quat'sous" qui montre les tableaux de l'histoire de Mackie, en les accompagnant sur un orgue de Barbarie. »

Histoire d'un crime
6.4
20.

Histoire d'un crime (1901)

History of a Crime

05 min. Sortie : 1901 (France). Policier, Drame

Court-métrage de Ferdinand Zecca

Annotation :

p. 28. « Du reste, Mackie allait venir à son tour. Ce fut "L'Histoire d'un crime", que Pathé fit avec Zecca et qui devint l'un de ses plus grands succès commerciaux. Un apache de Carnaval, casquette à pont et rouflaquettes, dans une rue sombre : le guet ; des magistrats en redingotes, le médecin légiste aux gestes précis : premières constatations ; ensuite, c'est l'arrestation dans un bar louche, et un matin devant la Roquette, la guillotine. On crut bon d'interdire ce dernier tableau. C'est ainsi qu'il y eut une censure presque avant qu'il y eût un cinéma. »

Les Mystères de New York
21.

Les Mystères de New York (1915)

The New Exploits of Elaine

Sortie : 1914 (France). Action

Film de Louis J. Gasnier, George B. Seitz et Leopold Wharton

Kavarma l'a mis en envie.

Annotation :

p. 28. « Quelques mois plus tard, Pathé reproduisait une série d’"Exécutions capitales" dans les divers pays européens, par la hache, la corde, le garrot, etc., en petites bandes de 10 mètres. Au même moment, les "Lectures pour tous" consacraient des articles documentaires abondamment illustrés à la même question. Tel était le goût du public à cette époque. Ce genre d’inspiration donnera, en 1906, les "Dessous de Paris" et, en 1915, les "Mystères de New-York". A tous ces drames de lanterne magique, chaque événement était un bon prétexte. »

Execution of Czolgosz with Panorama of Auburn Prison
4.4
22.

Execution of Czolgosz with Panorama of Auburn Prison (1901)

04 min. Sortie : 16 novembre 1901 (États-Unis). Drame, Historique

Court-métrage de Edwin S. Porter

Annotation :

p. 28, suite. « On reconstituait au studio "L'Assassinat du président Mac Kinley", suivi naturellement de "L'Execution de son assassin", la "Mort du pape Léon XIII", "L'Assassinat de la famille royale de Serbie", ... »

La Catastrophe de la Martinique
23.

La Catastrophe de la Martinique (1902)

Court-métrage de Ferdinand Zecca

Annotation :

p. 28, suite. « ... la "Catastrophe de la Martinique" ». Toujours concernant le goût du public pour les exécutions et le macabre, donc.

Le Sacre d'Edouard VII
5.5
24.

Le Sacre d'Edouard VII (1902)

06 min. Sortie : 1902 (France). Historique

Court-métrage de Georges Méliès

Kavarma a mis 7/10.

Annotation :

p. 29. Sous le titre « Couronnement du roi Edouard VII », que l'intéressé a d’ailleurs adoré. L’héritage de ce film est « les films luxueux de la Paramount. Méliès nous permettra bien de ne pas compter cela parmi ses bienfaits ».

Coucher de la mariée
5.6
25.

Coucher de la mariée (1896)

07 min. Sortie : 26 novembre 1896. Muet

Court-métrage de Albert Kirchner (Léar) et Eugène Pirou

Annotation :

"Visions d'art"

p. 29. « Il était une autre source, aussi traditionnelle, aussi inévitable, à laquelle le cinéma devait immédiatement puiser. Là aussi, il s'agissait en un sens de la postérité scénique de la carte postale. Mais c'étaient des cartes postales un peu particulières. Ces scènes que les catalogues appellent joliment "Scènes d'un caractère piquant" avaient été inventées par Pirou, le grand photographe parisien, le "photographe des rois", qui avait eu l'idée de réunir en un album de « Visions d'art » quelques photos séduisantes de Mlle Louise Milly. Un de ses amis eut l'idée de faire bénéficier le cinéma de ces promesses de succès. Sous la direction de Spirou et de Léar, l'album devint un film. On le baptisa le "Coucher de la mariée". Et l'on dut construire deux salles nouvelles pour répondre au succès qui l'accueillit. »

Flirt en chemin de fer
26.

Flirt en chemin de fer (1904)

1 min.

Court-métrage

Annotation :

p. 29. « Il n'est rien qui soit plus irrésistible pour nous, rien de plus étonnant comme document moral sur l'époque de l'Exposition que ces "Soubrettes indiscrètes" et ces "Flirts en chemin de fer", puérils et réticents, où des messieurs en jaquette et pourvus de grands faux cils se penchent sur des dames en corsage de brocart et en bottines à boutons avec une désinvolture si voisine de la pruderie. »

Le jugement de Pâris
27.

Le jugement de Pâris (1902)

Sortie : 1902 (France).

Court-métrage de Georges Hatot

Annotation :

p. 29-30, suite. « Le maillot couleur chair des équilibristes d'où passent les bras plus bronzés et au bout de la jambe les orteils, la chevelure soigneusement frisée, une grotte d'opéra-comique : c'est le "Jugement de Pâris". »

Le Réveil de Chrysis
28.

Le Réveil de Chrysis (1899)

02 min. Sortie : 1899 (France). Érotique

Court-métrage

Kavarma a mis 8/10.

Annotation :

p. 30. « Un Réveil de Chrysis est annoncé sur un ton lyrique : "Dans une atmosphère de parfums d’Orient, Chrysis s’éveille. Une négresse lui prodigue respectueusement les soins du lever pendant que Chrysis soulève de sa couche langoureusement son corps encore alangui par le sommeil." Tout cela pour 40 francs. »

Fantasmagorie
7.3
29.

Fantasmagorie (1908)

02 min. Sortie : 17 août 1908. Animation, Fantastique, Muet

Court-métrage de Emile Cohl

Annotation :

"Farces et dessins"

p. 31. « En même temps, l'influence du dessin animé se faisait sentir. Ce n'est d’ailleurs qu'en 1907 que parut le premier dessin animé, sur pellicule : il était dû à Émile Cohl, et se nommait d'un titre bien significatif : "Fantasmagorie". Il comportait deux mille images, en trente-six mètres. Avec lui était réalisé l'essentiel de la technique du dessin animé moderne. »

Les Allumettes animées
30.

Les Allumettes animées (1908)

Sortie : 1908.

Court-métrage de Emile Cohl

Annotation :

p. 31. Sous un autre titre. « Émile Cohl réalisa un grand nombre de bandes, les "Allumettes allumées"... »

Kavarma

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