L'indéfinissable Daevid Allen

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1965-1982
COMPILATION

Cette compilation comprend e.a. les tout premiers enregistrements de Daevid Allen dont un collage de bandes pour le BBC Radiophonic Workshop en 1965 "The Switch Doctor", long poème musical d'une demi-heure. William Burroughs était également en relation avec le groupe d'Allen, Soft Machine, et on retrouve des fragments de sa voix enregistrée apparaissant par intermittence pendant la seconde moitié de l'œuvre, notamment à la toute fin de "You never existed at all". On y trouve aussi le poème datant de 1967 qui donne le titre à la compilation "La mort du rock" qui représente aussi la venue du nouveau rock, ainsi qu'un discours furieux et oral « Poète à vendre » qui met Allen au bord du gouffre. L'ensemble présente donc des morceaux hétéroclites mais d'un intérêt évident.

Les titres 1 à 5 sont initialement sortis en EP sous le nom "The Death Of Rock & Other Entrances" sur Shanghai Records en 1982. Les trois autres titres sont inédits.

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1967
PREMIER SINGLE DE SOFT MACHINE

C'est l'un des premiers morceaux psychédéliques britanniques, antérieur d'un mois à "Arnold Layne" de Pink Floyd. Un des rares morceaux on l'on trouve la présence de Daevid Allen, à la guitare sur un morceau, à la basse sur l'autre, et inversement pour Kevin Ayers.

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1967
COMPILATION DES TOUTES PREMIERES DEMOS DE SOFT MACHINE

Cet album existe aussi sous le titre "Faces and Places Vol 7". Les morceaux sont interprétés par Robert Wyatt (batterie et chant), Daevid Allen (guitare solo), Kevin Ayers (basse et chant) et Mike Ratledge (orgue et piano).

Apparemment, Daevid Allen déteste l'album et s'indigne même qu'il soit disponible, n'appréciant pas du tout son jeu de guitare sur certains morceaux. Certes, il sonne amateur sur des morceaux comme « She's gone » et « I'd rather be with you », mais il est délicieux sur l'immortel « Memories » (qu'il inclura plus tard dans son album Bananamoon) ; de plus, la guitare fuzz psychédélique qu'il a employée avec brio sur les premiers albums de Gong, comme « Camembert Electrique », est immédiatement reconnaissable.

"J'en étais toujours très mécontent, parce que je n'aimais pas mon jeu de guitare. C'était très dur pour moi, car je n'avais jamais réussi à enregistrer de bonnes guitares. Tous mes solos de guitare et tout ce qui était enregistré à l'époque étaient nuls. Et il y avait Jimi Hendrix qui utilisait tout le temps le même studio. Ils n'arrêtaient pas de me faire écouter du Jimi Hendrix en me disant : « Allez, mec, c'est pour t'inspirer. » Et ça me paralysait complètement."
(extrait de l'interview de Richie Unterberger)

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1967
AUTRE PRESENTATION DE L'ALBUM "JET PROPELLED PHOTOGRAPHS"

Les démos enregistrées à cette époque, pour l'impresario Giorgio Gomelsky, sont apparues dans les années 1970 sous une variété ridicule de titres dans différents territoires : "Faces and Places Vol. 7", "Jet-Propelled Photographs", "At The Beginning", "Memories", "Soft Machine 1967 Demos" et simplement "Soft Machine".

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1967-1969
COMPILATION D'INEDITS

Compilation regroupant les titres de l'album "Bananamoon Band" (1968), mais également les premiers enregistrements sous le nom Gong, ainsi que sous son propre nom et une collaboration avec François Bayle.

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1968
PREMIER VERITABLE GROUPE DE DAEVID ALLEN

Bloqué en France pour des problèmes de visa et incapable de rejoindre son groupe Soft Machine, le jeune Daevid Allen parcourt la France à la recherche d'un nouveau groupe (empruntant au passage une guitare et un ampli au fils d'Errol Flynn). Avec Gilli Smyth, il monte un groupe plutôt hétéroclite et commence à jouer avec eux à Paris. Nous sommes en 1968 et, après avoir été mêlé aux émeutes étudiantes, le groupe s'enfuit d'abord dans le sud de la France, puis à Deia, à Majorque. C'est là qu'ils enregistrent les morceaux rassemblés sous le nom de Bananamoon Band. C'est la pièce manquante d'un puzzle en constante expansion que tous les fumeurs de joints vont adorer, et cela explique en partie la vision personnelle d'Allen pour Gong.
-discogs

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1970
PREMIER ALBUM STUDIO DE GONG

1969 fut une bonne année pour les anciens membres de Soft Machine qui lançaient de nouvelles carrières après avoir quitté le groupe. Daevid Allen s'associa à Gilli Smyth et, ensemble, ils sortirent ce premier album proto-Gong. Proto-Gong car le son Gong n'est pas encore tout à fait développé ici. Plusieurs chansons sont folk-psyché, avec des paroles faisant allusion aux espoirs et aux rêves politiques du Summer of Love, mais cette fête hippie typique côtoie des improvisations façon free jazz. Les différents ingrédients qui composent Gong sont tous là, mais ils ne se sont pas encore mélangés pour former le bouillon riche qui apparaîtra sur les albums suivants. Un bon début.

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1971
PREMIER ALBUM SOLO

Le premier album solo de Daevid Allen est étrange. Etrange, car on n'y retrouve pas beaucoup du son Canterbury, ce que tout auditeur pourrait attendre d'un tel album. C'est fortement psychédélique rappelant les œuvres de Captain Beefheart. Moins bluesy et avec une musique plus complexe, mais plutôt avant-proto-prog. Quelques guitares rock'n'roll, des voix criardes, beaucoup de sons instrumentaux distordus. Une musique assez minimaliste. Beaucoup de traces du rock psychédélique des débuts, très peu de ce qu'on pourrait appeler du jazz-rock. Presque aucun lien avec le Gong classique d'Allen (période Trilogie), peut-être quelques passages rappelant les premiers albums de Gong.

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1971
B.O. DU FILM "CONTINENTAL CIRCUS"

Cet album n’en est pas vraiment un. Bande originale d’un documentaire de Jérome Lapperousaz sur le “Continental Circus”, course de motos itinérante faisant le tour des circuits d’Europe, ce disque est composé de quatre pistes dont deux morceaux originaux (les deux autres sont des extraits du film et une version instrumentale du morceau “Blues For Findlay”).

Cet album est resté dans les mémoires pour plusieurs raisons : d’abord, il s’agit du premier disque officiel de Gong (l’excellent Magick Brother, premier album de Daevid Allen après son départ de Soft Machine était signé Daevid Allen & Gilli Smyth et non Gong dans les premiers pressages), de plus, cet album a eu un grand succès auprès des motards qui l’ont érigé au rang de culte (tout comme le long métrage). Gong fut ainsi en France, et de façon assez improbable, un groupe prisé des bikers, à la façon de Steppenwolf.

Le morceau “Blues For Findlay”, de par son rythme lancinant et les soli de guitare glissando, demeure la meilleure évocation jamais enregistrée d’une course de deux roues. La rythmique sonne comme le moteur vrombissant d’un gros cube et autorise toutes les prises de risque, notamment ce monumental duel saxophone / guitare auquel Didier Malherbe et Daevid Allen se livrent. Pour le moins décoiffant. Ce morceau de bravoure d’un quart d’heure possède un souffle épique que le solo de guitare énervé – qui dure la totalité du morceau – illumine, dévoilant un Gong rock’n’roll bien loin de celui de la trilogie Radio Gnome Invisible.

"What You Want”, guidé par la basse hantée de Christian Tritsch groove dans la même catégorie et achève de rendre ce disque indispensable. On retrouvera d’ailleurs ce morceau un peu plus tard sous un autre nom (“Fohat Dig Holes In Space”) dans le deuxième album de Gong sorti en 1971, Camembert Electrique, album psychédélique entre Soft Machine et Pink Floyd de Syd Barrett.

-PlanetGong

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1971
SECOND ALBUM STUDIO DE GONG

On pénètre de plein pied dans cet univers décalé ... si vous aimez l'emballage de l'album, il y a beaucoup de chances que vous aimerez son contenu. Vous ne pourrez pas dire en tout cas que vous avez été trompé sur la marchandise !

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Alors qu'ils étaient occupés à enregistrer l'album "Camembert Electrique", ils décident d'également enregistrer un autre album dans la foulée, en compagnie de Dashiell Hedayat, et ce sera "Obsolète", un disque unique dans l'histoire du groupe, et même dans celle plus large du rock français.

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1971
PREMIER ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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1973
SECOND ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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1973
PARTIE 1 DE LA TRILOGIE

Un pas de plus et nous voilà transporté dans leur univers loufoque ... irrésistible pour quiconque n'a pas peur de voler avec une théière ... vous voilà prévenu, faudra pas venir se plaindre après, surtout que ceci est le premier volet d'une trilogie appelée "Radio Gnome Invisible" ... accrochez-vous, c'est parti !

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1973
PARTIE 2 DE LA TRILOGIE

Si vous n'avez toujours pas été éjecté de la théière volante, c'est que vous avez droit à votre ticket pour poursuivre l'aventure ... qui se révèle être encore plus cosmique avec ce deuxième volet. Accrochez-vous et vissez-bien votre couvre-chef, ça décoiffe ...

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1974
PARTIE 3 DE LA TRILOGIE

De plus en plus loin ... le terme de space rock a tout son sens ici ... c'est peut-être plus technique musicalement, mais la jouissance en est plus grande aussi ... et dire que Daevid Allen va abandonner le navire spatial en si bon chemin ! ... enfin pour lui, tout avait été dit et la direction n'était plus tout-à-fait la même pour tous les membres d'équipage ... s'ensuivra une joyeuse séparation, avec des vaisseaux spatiaux allant chacun dans leur direction, ce qui finalement, ne pourra que nous réjouir ...

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1974
TROISIEME ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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1975
QUATRIEME ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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1975
CINQUIEME ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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1977
SIXIEME ALBUM EN PUBLIC DE GONG

Pour ce concert unique de 12 heures, on voit le retour occasionnel de Daevid Allen, Gilly Smyth et Steve Hillage, le groupe joue l’intégralité de ses 4 albums phares : Camembert Electrique, Flying Teapot, Angel's Egg et You. Certains morceaux sont en versions rallongées, d'autres sont incomplets ou rebaptisés. Le disque inclut moins de la moitié de ce que Gong a joué ce soir là.

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Sur cette compilation réunissant trois années de scène, de chansons de studios inédites et d'enregistrement à la BBC, on retrouve 3 formations différentes. Une avec Daevid Allen, une autre sans lui, et une autre sans Pierre Moerlen.

On y trouve de superbes versions live du répertoire majeur du groupe. Elles sont souvent supérieures aux versions studios,

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1978
SEPTIEME ALBUM EN PUBLIC DE GONG

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Un disque qui reflète l'époque new-yorkaise de Daevid Allen, pendant laquelle il travaille avec Bill Laswell sur une musique influencée par le punk et la no wave, radicalement différente de celle de Gong. Cette formation continuera sous l'appellation Material.

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1989