L'intégrale des mésaventures de Dortmunder par Donald Westlake

Annotation :

ex-PIERRE QUI BRULE
avec Dortmunder (bourbon), Kelp (bourbon), Murch (bière-sel), Greenwood (vodka) et Cheswick (xérès).

La bande de poissards court tout du long après une émeraude dans le New York du début des années 1970. C'est grandiose. Les listes de Kelp et les réactions du Major Iko sont à mourir de rire (surtout après le coup de l'hélico).
Très belle entrée en matière.

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La photo de la couv' (et celle qui illustre la liste) est extraite de l'adaptation du livre au cinéma par Peter Yates en 1972 avec Robert Redford en Dortmunder et George Segal en Kelp (plutôt bons choix). LES QUATRE MALFRATS est un film correct, mais il manque l'humour et - surtout - le meilleur passage du livre.

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ex-LE PAQUET
avec Dortmunder, Kelp, Murch (et sa maman), Victor (gin-fizz prunelle), Herman X (old crow on the rocks) ...et la première apparition de May.

L'histoire est plus classique que dans le premier, mais l'idée du casse est géniale. Tout se déroule de manière plus conventionnelle cette fois-ci, et puis à la fin ça se met à déconner sec et à devenir vraiment roulant (c'est le cas de le dire. héhéhé).

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Une adaptation de cette histoire est sortie au cinéma en 1974 (THE BANK SHOT) avec George C. Scott dans le rôle principal (mais il ne s'appelle pas Dortmunder). Le film n'est sorti qu'aux USA, au Royaume-Uni et en Scandinavie. Il n'a pas dû être jugé digne de sortir ailleurs...

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ex-V'LA AUTRE CHOSE !
avec Dortmunder, Kelp, May (bière), Stan et M'man Murch (bière).

Westlake, plus inspiré que jamais, nous pond une des aventures les plus réussies et les plus tordantes de Dortmunder. On y fait même quelques belles références à Parker, son autre personnage emblématique (celui qui réussit ses coups, lui).

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Il existe trois adaptations de JIMMY THE KID pour le cinéma (une italienne en 1976, une étasunienne en 1982 et une allemande en 1999), dont aucune n'a beaucoup fait parler d'elle, sans doute pour de bonnes raisons. J'ai vu les quelques minutes du début de celle de 1982 avec Gary Coleman (le Arnold de ARNOLD & WILLY) dans le rôle du kid et c'était catastrophique.

Annotation :

ex-LA JOYEUSE MAGOUILLE
avec Dortmunder, Tiny (vodka-vin rouge), Murch, Cheswick et Kelp.

Cette fois-ci, le casse semblait inratable. Et pourtant ! Un p'tit coup de pas-de-bol et tout est par terre. Mais ce qu'on aime chez Dortmunder, c'est sa persévérance. Avec PERSONNE N'EST PARFAIT, Westlake trouve son rythme de croisière et c'est aussi là qu'on réalise qu'il est tout de même préférable de lire les livres dans l'ordre (même si ce n'est pas essentiel pour comprendre). On fait aussi la connaissance de Tiny Bulcher : "Tiny haussa les épaules et les aiguilles de tous les sismographes de l'hémisphère nord oscillèrent." héhéhé...

Annotation :

ex-ÇA N'ARRIVE QU'A MOI
avec Dortmunder, May, Tiny et Kelp ...et la première apparition d'Arnie Albright.

Une histoire inhabituelle puisque cette fois Dortmunder réussi son coup en solo, mais provoque une parfaite catastrophe de "Mister-pas-de-bol". Il se retrouve donc avec la police de New York, le FBI, les truands, la mafia et des terroristes de tout poil aux fesses. C'est désopilant. Un des meilleurs ! Mais à ne pas lire en premier car il vaut mieux connaître les personnages pour apprécier pleinement.

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WHY ME ? a été adapté au cinéma en 1990 avec Christophe Lambert et Christopher Lloyd dans les rôles de Dortmunder et Kelp, dont les noms ont été changés. En France, cette bouse s'intitulait UN PLAN D'ENFER.

Annotation :

ex-LE CIEL T'AIDERA
avec Dortmunder, Kelp, Tiny, Murch, Howey et la première apparition de J.C Taylor.
...et May essaie d'arrêter de fumer.

Celui-là a toujours été un de mes préférés. En le relisant, je me demande en fait si ce n'est pas le meilleur. Tout y est ! Westlake est en état de grâce. (Est-ce dû au sujet ?) Et puis, on a aussi le petit plaisir coupable d'avoir tout un passage clin d’œil aux aventures précédentes lors du montage de l'équipe. Indispensable !

Annotation :

avec Dortmunder, Tom Jimson, Kelp, Wally Knurr, Doug Berry, Tiny et Murch.
Et où l'on apprend que le nom de May est Bellamy et le prénom de M'man Murch est Gladys.

Cette fois, c'est la généreuse conscience de Dortmunder qui le fait agir pour éviter un bain de sang à quelques centaines de victimes potentielles. Seulement, bien sûr, rien ne va se dérouler comme prévu. Westlake a toujours des idées originales et si l'histoire est un peu longue, elle reste très bonne.

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Murch, Tiny et son cousin Grijk Krungk (vodka-vin rouge).
Et où l'on apprend que le prénom de Tiny est Tchotchkus.

Après l'aventure précédente loin de New York, un peu plus alambiquée et chargée que d'habitude, Westlake revient aux bases, en quelque sorte, à la simplicité de PIERRE QUI ROULE et c'est tant mieux ! On retrouve d'ailleurs quelques personnages déjà croisés auparavant (Arnie Albright et J.C. Taylor en tête de liste, mais aussi Ralph Winslow, Wally Wistler ou encore John O'Hara) et comme d'habitude on s'amuse beaucoup en lisant. On pourra aussi se demander si Westlake n'a pas revu COMMENT VOLET UN MILLION DE DOLLARS de William Wyler avant d'écrire le bouquin.

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A noter que le livre est dédié "avec une admiration respectueuse" à Robert Redford, George C. Scott, Paul LeMat et Christophe Lambert qui ont interprété le rôle de Dortmunder au cinéma (voir plus haut).
Personnellement, je trouve que Hugh Laurie aurait pu faire un très bon Dortmunder et Catherine Keener une May aux petits oignons.

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Gus Brock, Wally Whistler, Ralph Winslow, Tiny, Murch et une palanquée d'autres, croisés dans les aventures précédentes.
Et où l'on fait la connaissance d'Anne-Marie...

Dortmunder est cette fois tellement obsédé par son envie d'obtenir réparation d'une injustice que lui a fait subir une détestable grosse légume qu'il ne se rend même pas compte que sa légendaire poisse l'a quitté. Très bon tome !

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Il existe une adaptation au cinéma de cette histoire avec Martin Lawrence et Danny DeVito dans les rôles principaux, sortie en 2001 et très mal accueillie par critique et public. Pas vu le film (pas envie).

Annotation :

"À question idiote..." (1981). Une nouvelle dont l'esprit rappelle celui de PERSONNE N'EST PARFAIT. Efficace et sympathique.

"Le Mauvais Cheval" (1986). Avec Kelp, Dortmunder doit aller voler un cheval. Et force est de constater que ça ne se passe pas mieux à la campagne qu'en ville. héhéhé...

"Trop d'escrocs" (1989). Dortmunder et Kelp veulent braquer une banque, mais la place est déjà prise. C'est ici que Dortmunder utilise pour la première fois son pseudo "gallois".

"Songe d'un jour d'été" (1990). Pour une fois que ce n'est pas lui le voleur, c'est Dortmunder qui est accusé. Une histoire trop banale.

"L'Entraînement de Dortmunder" (1990). Un récit de quatre pages consacrées aux habitués du O.J. Bar & Grill. Pas essentiel. Pour complétistes.

"Un fêtard" (1992). Dortmunder se réfugie dans une fête de Noël pour échapper à la police. On s'y croirait.

"À votre bon cœur" (1993). Même principe que dans la nouvelle précédente. Sympa sans plus.

"Vente de charité" (1994). Excellente histoire dans laquelle Dortmunder va essayer de fourguer des pièces de collection à l'abominable Arnie Albright, toujours aussi puant (au sens strict) et dépressif. Très drôle !

"Quoi encore ?" (1999). Paumé au milieu des flics avec une broche volée à un couple de stars et planquée dans un sandwich, Dortmunder n'en mène pas large. Mais c'est drôle, surtout chez Arnie Albright, plus répugnant que jamais.

"L'Art et la manière" (2000). Un ex-codétenu de Dortmunder lui propose un coup, mais ce dernier sent poindre une entourloupe. Histoire correcte.

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"Fugue en crimes mineurs". Une histoire qui aurait dû être de Dortmunder mais qui n'a pas pu l'être car Westlake avait un temps été dépossédé de ses droits sur le personnages par un studio hollywoodien. C'est un bonus sympa dans cette série de nouvelles, mais sans plus car Rumsey n'est pas Dortmunder.

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Tiny, Fitzroy Guilderpost, Irwin Gabel, Petite Plume, Stan et M'man Murch.

Une histoire typique de Westlake qui ne pouvait sortir que d'un cerveau comme le sien. On y retrouve tout ce qui fait le charme des aventures de Dortmunder & co et, encore une fois, on passe un très bon moment.
Cerise sur le gâteau, Arnie Albright fait également partie de la fête.

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Murch, Tiny et Chester Fallon (bière)

L'équipe décide de rendre service à un copain d'Andy en volant les voitures de collection d'un magouilleur qui a mis un grand nombre de personnes sur la paille et en colère. C'est encore bien marrant (même si ce n'est pas un des meilleurs tomes) et on s'amuse encore beaucoup avec tous les personnages qui gravitent autour de nos cambrioleurs préférés. À noter que Dortmunder utilise le pseudo de Rumsey (cf. VOLEURS À LA DOUZAINE). Et puis Arnie Albright essaie de se faire apprécier... Tout un programme !

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Murch, Tiny, Arnie Albright et Judson Blint (soda à la fraise)

La mafia a fait main basse sur le O.J. Bar & Grill, ce qui contrarie les projet de Dortmunder qui n'aime pas qu'on change ses habitudes. De son côté, Arnie a une forte envie de vengeance envers un gros con qui laisse son appartement new-yorkais vide pendant des mois...
L'histoire est très bonne, les personnages toujours aussi bien campés, les situations intéressantes. Mais il manque un petit quelque chose qui rendrait l'aventure plus palpitante. Je l'avais préférée à la première lecture en 2010.

Annotation :

avec Dortmunder, Kelp, Murch, Tiny et Judson Blint (bière-sel)

La première fois que je l'ai lu, j'avais été déçu. Mais cette fois-ci, je me suis vraiment bien amusé (surtout à la lecture du chapitre 51 - le casse - très drôle). Dortmunder (et ses copains) doit voler un truc involable en étant ferré par ex-flic qui le fait chanter.

Annotation :

avec Dortmunder, Stan & M'man Murch, Kelp, Tiny et Judson (campari soda)

Une nouvelle fois, le livre gagne a être relu. Le casse n'est pas à proprement parler ce qu'il y a de plus important dans l'histoire, c'est plutôt tout ce qui l'entoure, mais c'est la dernière fois qu'on retrouve Dortmunder et ses copains, alors on en profite. Seul bémol de ce point de vue : l'absence de May.

Annotation :

Ça, c'est le cadeau bonus !

Ce n'est pas un DORTMUNDER, mais c'est dans le même esprit.
Avec une équipe internationale de monte-en-l'air dont pas un membre ne parle la langue de l'autre.
Ça pourrait faire un film génial.