Cover La boucle est bouclée, le Tim est Buckley. [Portrait d'une discographie #4 - Tim Buckley]

La boucle est bouclée, le Tim est Buckley. [Portrait d'une discographie #4 - Tim Buckley]

Toutes mes blagues sont improvisées dans le rush, désolé si le résultat est bâckley.

Tim Buckley donc, certes papa du Jeff mais surtout génie précoce étant brillamment passé du folk rock au folk psychédélique baroque au jazz folk au free jazz au funk... ayant à l'âge de sa mort ...

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11 albums

créee il y a environ 7 ans · modifiée il y a environ 7 ans

Tim Buckley
7.3

Tim Buckley (1966)

Sortie : octobre 1966 (France). Rock, Folk Rock, Psychedelic Rock

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 7/10.

Annotation :

Tim Buckley en 1966 n'est qu'un jeune troubadour à la voix d'ange qui chante des petites mélodies folk légèrement psychédéliques. Oh c'est déjà beaucoup ; quand bien même on pourra regretter l'absence de véritables tueries sur un album sans doute trop sage (surtout quand on connait la suite) et trop redondant (on sent que son écriture est encore très prise dans une formule précise, beaucoup de chansons se ressemblent) c'est un délice de se balader au doux son de sa jôôôlie voix qui se fait parfois doucement épique.

Mais Tim ne tardera pas à rencontrer les bonnes personnes et à décoller de sa petite place bien tranquille. Aren't you the girl...

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=BjJI-RD7Bfw

Goodbye and Hello
7.6

Goodbye and Hello (1967)

Sortie : 4 novembre 1967 (France). Folk Rock, Psychedelic Rock, Folk

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

L'ambition n'aura pas tardé à rattraper Timmy. Il commence à trainer dans des boites jazz (ça ne se ressent pas encore sur sa musique ceci dit, patience), recrute quelques nouveaux musiciens dont un joueur de congas (chose assez incongrue à l'époque). Son Folk Rock des origines prend des proportions folles, se gonflant de baroque (le morceau titre), de carnaval, d'un psychédélisme bien plus poussé qu'avant ("Hallucinations"), de soul même ("Pleasent Street"), il épouse son rôle de Troubadour jusqu'à la moelle, comme transporté dans une autre époque. Ses chansons plus "purement" folk prennent une envergure et une intensité qui n'ont plus rien à voir avec son premier album ; "Morning Glory" et "Once I Was" exsudent une émotivité puissante derrière leur air tranquille (trop forcée peut-être sur Once I Was), quant à "I Never Asked To Be Your Mountain", adressée à son jeune fils Jeff qu'il a abandonné, quel incroyable torrent d'intensité déversé sans vergogne !

Bref, un disque puissant, ambitieux, porté par un souffle poétique (grâce à l'inspiration de son parolier Larry Beckett, en forme sur ce disque). À moins de s'agacer de la prétention du morceau titre (que je trouve délicieux quoi qu'il en soit) ou des phases de carnaval musical les moins inspirées ("Knight Errand"), difficile de trouver quoi que ce soit à redire à cet album, que je considère comme son premier chef-d'oeuvre, d'une longue lignée.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=NF54ZBgqHjk

Dream Letter: Live In London 1968 (Live)
8.3

Dream Letter: Live In London 1968 (Live) (1990)

Sortie : 1990 (France). Rock, Folk Rock

Live de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 9/10.

Annotation :

Rappelons que Tim Buckley, en 1968, a 21 ans. Je me permets ce rappel parce qu'à l'écoute de ce live pourrait être tenté de l'oublier, tant l'excellence exsude et la maturité artistique du bonhomme est évidente. Écouter ce disque, plus que sur n'importe lequel de ses albums studio, c'est avoir l'impression qu'un ange bouclé est tombé du ciel. C'est à peine si j'exagère ! L'ambiance de ce live est unique, et rendons à César..., c'est aussi bien dû au timbre et à la tessiture de l'éphèbe qu'au vibraphone de David Friedman, récemment recruté pour s'en aller enregistrer Happy Sad.

Ici Buckley collectionne les perles en transcendant leurs versions studios, Buzzin Fly, Phantasmagoria in Two, Morning Glory sont de celles là, sa version de Dolphins de Fred Neil est non seulement sublime mais permet de révéler un chainon essentiel de ses influences vocales - certes de plus en plus marquées par les chanteurs/chanteuses de jazz, mais qui provient avant tout de la folk de Neil (la ressemblance des intonations jusque dans le timbre lui-même est frappante).
Si le CD1 est simple et immaculé, le second offre un insight précieux sur les choix artistiques à venir de Tim, les morceaux sont basés sur de longues jam qui voient le chanteur et son groupe improviser à moitié, brillamment of course. Un document essentiel, peut-être même LE disque à posséder de Buckley si on devait n'en posséder qu'un - quand bien même je prends un peu plus mon pied sur Starsailor.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=rfRlP2fhSCE

Happy Sad
7.7

Happy Sad (1969)

Sortie : 12 avril 1969 (France). Rock, Jazz, Folk Rock

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 8/10.

Annotation :

1969, Buckley commence à en avoir ras le cul d'être considéré comme le beau gosse folk de service, ses ambitions sont tout autres et le premier album où ça commence à se voir est celui-ci. Happy Sad voit Buckley se rapprocher progressivement du jazz en une espèce de compromis jazz/folk, un hybride assez intéressant où les pistes courtes cotoient des formats de plus en plus longs (la folle escapade "Gypsy Woman" culmine à 12 minutes, avec un Tim qui s'excite vocalement comme jamais auparavant - préfigurant même sa période sex funk de plusieurs années). Le feeling jazz est appuyé par la présence de marimba et surtout d'un vibraphone qui hante la plupart des pistes de l'album. Un excellent album de transition pour Buckley, et le morceau qui exprime cette dualité stylistique le mieux ici est sans doute la délicate "Buzzin Fly", aussi bien jazz que folk sous quelque angle qu'on l'observe.

Il faudra encore quelques albums à Buckley pour parfaire son obsession pour le jazz et la musique expérimentale, mais pour l'instant en tout cas ses efforts pour se détacher de son style d'origine semble bien payer ; il s'agit de son disque le plus populaire, le plus vendu de sa carrière. Et effectivement, c'est un disque récompensant aussi bien l'écoute distraite que l'exigence, bon en caresse d'arrière plan comme en labyrinthe au premier plan.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=OVeWQF96WT8

Blue Afternoon
7.7

Blue Afternoon (1969)

Sortie : 1969 (France). Rock, Folk Rock

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette fois, Buckley est complètement gavé par l'industrie du disque qui lui dicte ses choix stylistiques. Lui ne veut qu'une chose, aller full jazz, expérimenter avec son incroyable voix, tenter des truc d'impros et des expérimentations tirées de types genre Xenakis, tout ça. Mais les compromis sont encore nécessaires, et alors qu'il prépare une très solide trilogie d'albums jazz le présent Blue Afternoon peut se voir comme l'album fait à moitié pour faire plaisir aux labels. Ce qui n'est pas forcément faux, mais ne doit pas être considéré pour autant comme un défaut ou une impasse stylistique. Publié avant les deux suivants, il montre un Tim sombrant de plus en plus dans la mélancolie jazz, pour un disque très doux, très low-key, dans la continuité de Happy Sad mais bien plus cohérent et plus consistant stylistiquement que son aîné. L'humeur est très égale, ce pourquoi on a pu considérer ce disque comme trop mou (à l'exception de "The Train" qui s'excite en conclusion d'album et annonce les excentricités à venir).

Mais cette atmosphère est précisément ce qui me fascine dans ce disque - que je redécouvre pour l'occasion de cette liste, et waouh j'avais vraiment pas souvenir d'un disque aussi bon. Chaque nouveau morceau est une plongée un peu plus profonde dans le bain de spleen qui habite Timmy alors qu'il se sait en train de faire une concession artistique. Mais cet état d'esprit forme encore un album magnifiquement hybride, et à mon sens superbement composé. Redoutable dans sa douceur. Chef d’œuvre :3

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=6KArViWgFKc

Lorca
8

Lorca (1970)

Sortie : mai 1970 (France). Avantgarde, Vocal, Jazz

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le Buckley qui m'aura donné le plus de mal. Un qui attaque fort avec une piste marécageuse, fantômatique avec en guise de spectre un Tim hululant dans le mépris le plus totale de toute mélodie évidente, paraissant improviser sur une instrumentation elle aussi lugubre (ritournelles d'orgue et de guitares pleines de menaces...). Buckley ne rigole plus, il donne à fond dans l'opacité, l'impro, se complaisant presque dans l'auto-contemplation vocale, effectuant sans cesse plus de détours sur les deux premières pistes de l'album. Foutre ça en face A, fallait des bollocks énormes.

Ce qui me restait juste à faire, c'était en comprendre la beauté. Je suis en plein dedans, encore une bonne surprise de cette rétrospective. D'autant que j'étais déjà conquis par les trois morceaux de la face B, beaucoup plus accessibles et directs. Je me suis laissé hanter et c'est tant mieux, ma relation avec Lorca peut enfin commencer, et mon incompréhension laisser place à une fascination toujours plus intriguée. Et puis merde, ils sont combien ceux capables de faire du drone VOCAL ?

Bien évidemment, gros gros bide commercial, le public n'était pas prêt, et Starsailor sorti plus tard cette année n'arrangera pas les choses.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=4B6R6yY0Gqg

Starsailor
7.7

Starsailor (1970)

Sortie : 1970 (France). Jazz, Rock, Folk Rock

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Starsailor. Quel album ! Tim lui-même le considérait comme son chef-d'oeuvre, et ce n'est pas moi qui irait le contredire. Lorca était assez clairement séparé en deux parties, l'une hermétique et l'autre plus mélodique/accessible. Starsailor semble présenter un peu la même chose, en mettant l'hermétique à la fin, mais en réalité tout l'album est complètement explosé. Comment passe-t-on décemment de la torride et hallucinée "Monterey", chantée par un Tarzan héroïné, à la chanson de charme d'avant-guerre de "Moulin Rouge", chantée dans un franglais trop mignon pour être honnête, au monument de grâce et d'immortalité qu'est "Song to the Siren" ? Qui a osé autoriser que ce soit publié ? Qui a osé valider cette face B qui multiplie les expériences vocales en évoquant aussi bien Xenakis et Ligeti qu'un Rock Bottom complètement flingué ? Certains passages sont proprement glaçants.

Au vu de sa richesse inépuisable, de l'excellence et l'ambition des compositions, de ses grands écarts virtuoses entre acrobatie vocale et purs joyaux de retenue, je suis fort tenté d'appeler ce disque-monde d'à peine 35 minutes mon préféré.

Et il rentre direct dans le panthéon des pochettes les plus décalées par rapport à leur contenu. Le grand sourire du Tim serait-il celui, railleur, de celui qui s'imagine la gueule de ceux qui l'ont acheté simplement acheté pour la sienne, de (belle) gueule. Un bon gros troll ce mec, et le retour de bâton sera impitoyable ; des ventes à peu près aussi catastrophique que Lorca, et sa carrière ruinée. Sur son retour deux ans plus tard, Tim sera bien forcé de changer drastiquement de style pour tenter de récupérer l'amour du grand public.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=PZvag-XPCHQ

Greetings From L.A.
7.4

Greetings From L.A. (1972)

Sortie : 1972 (France). Rock, Soul-Jazz, Jazz-Rock

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Pour s'éviter le gouffre commercial dans lequel il est en train de sombrer suite à sa trilogie jazz impro expérimentale etc, Tim se doit de redresser la barre et changer de cap. Sans autre forme de procès, Buckley disperse son ancien groupe et en recrute un nouveau, tout en groove, pour ce qui restera comme sa période "sex-funk".

Pour le coup, malgré les emmerdes artistiques, Tim apparait en forme ici. À commencer par sa voix, qu'il tire, étire, éraille et fait voltiger comme dans le but avoué de décourager tout prétendant à l'exercice vocal. Mais là déjà, quelque chose me dérange. OK c'est pas la première qu'il vire dangereusement vers l'écueil du démonstratif, mais sur Lorca ou Starsailor c'était pour mieux repousser ses propres limites stylistiques et se servir de sa voix comme d'un instrument alien. Ici en revanche ça reste très cadré dans un funk torride. "Devil's Eyes", ainsi, fait sourire aussi bien qu'elle agace, tant ses gémissements et mimiques vocales paraissent exagérés. (Sur "Get On Top", par contre, le chanteur exalté respecte reste dans l'exubérance sans sombrer dans l'exhibition pure et simple.) Après, peut-être qu'il me manque des œstrogènes pour pouvoir apprécier pleinement le funk animal et farouchement sexuel de Buckley, allez savoir.
Reste que malgré ces incartades, cet album demeure son dernier bon album. Car le disque est bon ! Tim reste Tim, il a toujours sa voix magnifique, et c'est quand il la canalise qu'il est le plus touchant, comme sur "Sweet Surrender" et ses arrangements de cordes bienvenus. "Honk-Kong Bar" et son folk-blues charrie son lot de lourdeur et se montre menaçante comme aucune autre chanson du disque.

Ironie du sort, alors même que Buckley a la possibilité de sortir de la méconnaissance commerciale dans lequel il s'embourbe, il gâche tout avec "Make It Right" dans lequel il grogne "Beat me ! Spank me ! Rape me, oh make me right again". Bien évidemment, l'Oncle Sam Radio-friendly ne manquera pas de se fâcher tout rouge et, censure oblige, Buckley ne passera pas sur les ondes. Lee Underwood, interrogé sur cette période créative, affirmera en interview que Tim se sera donné à fond comme dans n'importe lequel de ses albums. Tant mieux s'il s'est fait plaisir ! Et après tout ce disque est très honorable, c'est la suite qui sera plus triste.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=glbyJIaWOWw&t=1069s

Sefronia
6.3

Sefronia (1973)

Sortie : 1973 (France). Soul, Folk, Funk / Soul

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 4/10.

Annotation :

Tim Buckley commence à être au bout du rouleau. Spectaculairement boudé pour ses albums trop expérimentaux, censuré à cause de ses ébats torrides sur son retour funk censé lui attirer les faveurs de la foule, il revient un an plus tard avec Sefronia : un album dont la pochette le montre précocement vieilli par l'alcool (la différence avec le BG tout sourire de Starsailor, à peine 3 ans auparavant, est frappante), et qui s'avèrera tristement conventionnel.

Peu d'inspiration donc sur ce Sefronia. Lui qui avait toujours su se dégotter les musiciens les plus talentueux pour l'accompagner, et qui savait utiliser leurs talents pour mettre au mieux en valeur sa voix, le voilà à sombrer dans les arrangements de cordes sirupeux, les petits grooves au rabais... La flamme de Greetings from LA s'est éteinte, et les efforts de Tim sont trop peu convaincants pour valoriser ses tentatives funks. Quand bien même un morceau comme "Honeyman" tente très fort de la rallumer. À vrai dire le seul authentique bon morceau de cette éprouvante galette reste encore le morceau titre qui se cache sur la face B. Le reste, s'il n'est pas mauvais per se, est tristement fade et tiède. D'autant que la voix de Buckley clashe avec ce qu'essaie de faire son groupe.

Ultime symptôme de cette première déchéance : Dolphins. Comparez donc cette version formatée et la grâce de celle du live de 1968... comme pour la gueule de Tim sur la pochette, on a du mal à croire que seules 5 années séparent les deux.

Full album :
https://www.youtube.com/watch?v=4CcFs-RRC24

Honeyman (Live)
7

Honeyman (Live) (1995)

Sortie : 11 septembre 1995 (France). Rock, Folk Rock, Blues Rock

Live de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 7/10.

Annotation :

Enregistré lors de la tournée de Sefronia, ce live constitue le dernier éclair de lumière de Buckley avant sa chute. Sefronia n'était pas bon, mais le concert permet de révéler la passion qui anime encore Tim même s'il ne parvient plus à la retranscrire sur album.

D'un côté ses nouvelles chansons brillent de mille feu, bien moins contenues que sur disque, tout ce qui vient de Greetings from LA et Sefronia se retrouve transcendé par la bête ruisselante de virile sueur qu'est devenue Buckley, mais de l'autre les plus anciens morceaux ne trouvent pas forcément grâce dans ce nouvel écrin stylistique. Typiquement "Pleasent Street" perd de sa superbe.

Pas parfait, mais précieux tout de même, et sans doute le meilleur document de cette période "sex funk".

Full playlist :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLhjAB-os7zYFBODtBbNYho1SGkxcX18gb

Look at the Fool
5.5

Look at the Fool (1974)

Sortie : 1974 (France). Folk, Rock, Folk, World, & Country

Album de Tim Buckley

T. Wazoo a mis 5/10.

Annotation :

Triste dernière étape de cette discographie autrefois superbe. Plus triste encore que Sefronia car ici Buckley d'une part semble résigné, épousant son côté crooner commercial jusqu'au bout (et ce titre... "Look at the Fool", difficile de ne pas le voir comme une auto-critique), d'autre part parce qu'on entend les premiers signes que sa voix commence à partir à vau-l'eau, moins puissante, les ravages de la boisson commençant à attaquer aussi son précieux organe.

Ceci étant dit, je trouve finalement ce disque un poil meilleur que Sefronia ; dans sa résignation, Tim trouve ici à mon sens un bien meilleur équilibre que dans le précédent album, il s'accorde mieux avec ses musiciens et l'écoute est moins douloureuse. Si on oublie que c'est Buckley qui chante, on pourrait même croire à un honnête album de soul pour blanc-becs.

Peu après la parution de l'album, une expérience tragique mêlant héroïne et alcool coûtera la vie à Tim Buckley. Impossible de savoir ce qu'il serait advenu de sa carrière s'il avait vécu... Reste un héritage intemporel.

Fool album :
https://www.youtube.com/watch?v=O-GD3LCZFDY&t=722s

T. Wazoo

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