La Grande Histoire Filmique des Amériques et des Etats-Unis

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Ere pré-Colombienne
Mayas et Amérindiens

Un film qui explore la rencontre possible entre civilisations mayas et amérindiennes avant l'arrivée des européens, avec Yul Brynner en chef indien plus que convaincant.
Dans l'ensemble un film assez plat - pourtant avec une vocation épique - et un jeu d'acteur parfois bancal, des costumes très approximatifs et un scénario cousu de fil blanc qui ne laisse que peu de surprise. Yul Brynner vient sauver le film par son interprétation convaincante d'un personnage cliché à souhait.
Il est en revanche intéressant de comparer les scènes sacrificielles avec celles du plus récent (et controversé) Apocalypto de Mel Gibson qui partagent quelques plans étrangement similaires (une inspiration ?).

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1492-1506
Découverte des îles San Salvador, Juana (Cuba) et Hispaniola (actuelle Haïti et République dominicaine)

La version Ridley Scott des voyages de Christophe Colomb avec Gérard Depardieu en Colomb et Sigourney Weaver en reine Isabelle d'Espagne.
Une vision partagée entre la curiosité scientifique de l'explorateur et l'obscurantisme religieux de l'inquisition espagnole, avec une vision assez idéalisée de Christophe Colomb par rapport aux suppositions historiques concernant les relations avec les autochtones.
Intéressant du point de vue historique avec l'évocation des autres expéditions parallèle (notamment celle d'Amerigo Vespucci) avec un Depardieu assez crédible.

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1492-?
Découverte de l'île d'Hispaniola (actuelle Haïti et République dominicaine)

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1511
Péninsule du Yucatan

Un film qui suit le jeune fils d'un chef de tribu Maya aux alentours de l'ère Colombienne, et sa survie face à l'attaque de son village par un autre groupe Maya.
Un film réussi mais controversé de par la vision sauvage et sanguinaire qu'il donne des civilisations autochtones néanmoins visiblement basé sur un travail de recherche sérieux.
Sur le plan cinématographique on se rapproche plus d'un Predator que d'un film historique, mais avec des scènes que j'ai trouvé particulièrement réussies (notamment les scènes sacrificielles qui rappellent les Rois du Soleil (plus haut dans la liste)).

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1519
Hernan Cortés et la conquête du Mexique

Une histoire de cape et d'épée classique sur fond historique de conquête du Mexique par l'expédition de Hernan Cortés.
Un film sympathique qui prend le temps de poser ses personnages, temps qui paye dans sa deuxième partie dans l'implication émotionnelle du spectateur.
On retrouve notamment Lee J. Cobb des 12 hommes en colère dans un rôle secondaire assez intéressant.

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1528-1536
Cabeza de Vaca

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1532
Pizarro et Atahualpa

Moins réussi visuellement mais avec des thématiques intéressantes sur la foi et la nature divine, avec un Pizarro en pleine crise spirituelle face à un Atahualpa brillamment interprété par Christopher Plummer.
Le film prend le temps dans son 3ème acte de poser les questions, pour développer un débat spirituel passionnant après une première moitié de film assez neutre.

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1550

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1560-1561

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1560-1561

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1607-1616
L'histoire vraie de Matoaka/Amonute aka Rebecca Rolfe aka Pocahontas, fille du chef des Powhatans de l'actuel état de Virginie.
On y découvre la fondation de Jamestown, quasi-première installation Anglaise permanente sur le territoire des futurs Etats-Unis d'Amérique en 1607 ainsi que les relations entre les colons et les Amérindiens.
Cette période historique est ici vue au travers de la caméra de Terrence Malick et son style particulier de réalisation qui peut par moment émerveiller mais aussi parfois faire bailler d'ennui.
Même si le sous-texte historique est ici des plus intéressant, le triangle amoureux est ici souvent en premier plan.
On y voit le capitaine Christopher Newport qui a débarqué à bord du Susan Constant, interprété par Christopher Plummer (qui en 1969 avait interprété Atahualpa dans The Royal Hunt of the Sun).

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1630
Colons de Nouvelle-Angleterre au XVIIème siècle

Le tableau historique d'une famille de colons de Nouvelle-Angleterre à la sauce folklorique. Un habile film de sorcière surprenant de réalisme permettant une immersion totale dans cet environnement vierge de civilisation avec des scènes hallucinantes de sabbat. Plutôt conte horrifique que véritable film d'épouvante, il n'en reste qu'une atmosphère malsaine se propage rapidement et durablement, loin des effets faciles ou gratuits, pour finir en apothéose de malignité.
Ce folklore Chrétien fait a priori référence à l'épisode des sorcières de Salem qui toucha les colonies britanniques à la fin du XVIIème siècle.

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1634
Un film qui parle de la tentative de conversion au Christianisme des Amérindiens Hurons par les jésuites Français de l'actuelle Québec.
Une représentation assez réaliste des conditions de vie des colons de l'époque avec un film par conséquent dur : austérité, froid, variole, parmi les nombreux maux apportés et subis par les colons.
On y voit les Algonquins, les Montagnais, les Iroquois puis les Hurons avec une représentation très hétérogène des Amérindiens, loin de certains clichés faciles.
Un bon film sans artifices avec un propos fort qui ne tombe pas dans le pathos facile. Une vision au total très nuancée des Amérindiens mais aussi des colons.

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1666

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1667
Exploration de la Baie de l'Hudson par les français Pierre-Esprit Radisson et Médard Chouart des Groseillers pour le roi Charles II d'Angleterre.
Un film d'aventure avec une bonne dose de comédie essentiellement attribué aux deux personnages français.

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1685-1688
Débute par la rébellion de Monmouth en 1685 contre le roi d'Angleterre Jacques II et par les "assises sanglantes".
Le médecin Peter Blood est envoyé comme esclave dans les Antilles où il finira sa carrière comme pirate.
Le film s'étend jusqu'au renversement de Jacques II par son beau-fils (et neveu) Guillaume III d'Orange en 1688.
Un film de piraterie classique avec Errol Flynn dans le rôle titre.

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1690

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1690s?

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1692-1693
La fameuse histoire des sorcières de Salem, Massachusetts, avec Daniel Day-Lewis et Winona Ryder dans le rôle des personnages principaux.
Les véritables "sorcières" viennent du village actuellement appelé Danvers (anciennement Salem Village) et non de l'actuelle Salem (anciennement Salem Town) qui fut le lieu du procès.
Diverses théories existent quand à cet épisode étrange de l'histoire coloniale (délire mystique, ergotisme, pression sous les attaques Amérindiennes) quand ce film n'en explore qu'une (c'est une adaptation de la pièce de Arthur Miller).
C'est un film fort avec des scènes marquantes et qui reste furieusement d'actualité notamment sur le poids de la "justice populaire" dans notre société.

PS : c'est en le voyant que j'ai compris l'influence (c'est même quasiment une référence directe) de cet épisode sur le plus récent et aussi très bon The Witch (cf. plus haut).

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1754

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1755

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1757
Guerre de Sept Ans en Nouvelle-Angleterre/Nouvelle-France ("French and Indian War").
Bataille de Fort William-Henry, Hurons, Mohawks... et Mohicans.

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1760-1763
Missions jésuites en Amérique du Sud.
Film époustouflant avec un De Niro en converti et Jeremy Irons impressionnants (et Liam Neeson !).
Un peu les mêmes thématiques de Black Robe (cf. plus haut) mais avec les pôles inversés : où Black Robe va être clairement pro-natifs (même s'il reste très nuancé), The Mission donne une autre vision des missions de "christianisation" dans le Nouveau Monde.
Palme d'Or à Cannes en 1986, méritée.

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1763

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1775

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1775

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1775?

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1776
Guerre d'indépendance

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1776
Guerre d'indépendance

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1776-1780?
Guerre d'indépendance
Traite plus des conséquences immédiates que de la déclaration d'indépendance en elle-même, préfère développer le point de vue de citoyens américains avec une expérience immersive dans le proto-New York plutôt que le pourquoi ou le comment de cette volonté d'indépendance.
Je trouve ce film très réussi, Al Pacino est excellent (mais comme toujours), Nastassja Kinski aussi mais ce qui m'a le plus marqué ce sont les décors qui sont magnifiques ainsi que le travail sur les costumes. Pour le reste on y voit des scènes de batailles qu'on voit rarement de cette façon au cinéma, en même temps très crues et peu glorieuses et en même temps il s'en dégage parfois une beauté inattendue.