La rayonnante clique du nucléaire atomique (et vice-versa)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_nucl%C3%A9aire_de_Tchernobyl#Cons%C3%A9quences

"Polémiques relatives aux conséquences

Internationalement, une crise de crédibilité affectant globalement l'énergie nucléaire est déclenchée par l'accident de Tchernobyl.

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14 films

créee il y a 11 mois · modifiée il y a 15 jours

Nuclear now

Nuclear now (2023)

1 h 45 min. Sortie : 1 mai 2023 (États-Unis). Société, Science

Documentaire de Oliver Stone

ChatonMarmot a mis 1/10.

Annotation :

L'approche globale de Stone nous confronte à cette réalité, que la consommation d'énergie continue d'augmenter de manière exponentielle, et que l'adoption du modèle techno-économique occidental par les pays "en développement" promet une pollution accrue (les énergies renouvelables restant incapables de fournir de telles quantités d'énergie, leur croissance ne pouvant égaler la continuelle augmentation de consommation des énergies fossiles) - mais son approche globale se focalise sur les méfaits des énergies fossiles, sans prendre en compte la totalité des pollutions dérivant du modèle productiviste. Dès lors, il présente la solution déjà choisie pour nous, vantant les nouveaux modèles de réacteurs à fission nucléaire inventés par les chinois et les russes, ainsi que l'exemple français...Et dénonçant les hypocrisies (la Californie "verte" délocalisant la pollution en Chine), et l'inefficacité du "tournant renouvelable" allemand. Il sépare strictement nucléaire militaire et civil, et prône la prolifération du second. Il attribue notre ''retard'' mondial en la matière exclusivement à 70 ans de lobbies pétrolîer.

Le documentaire décrit le processus industrialo-politique en cours, contribuant à préparer les esprits. Le ton et la forme sont pédagogiques parfois jusqu'à la caricature. Et comme toujours dans le discours pro-nucléaire, la pollution et les dangers, lorsqu'ils ne sont pas simplement éludés, sont minimisés jusqu'à l'insignifiance. Tchernobyl n'aurait ainsi fait que quelques dizaines de victimes, selon cette farce.

Seule une critique rédigée sur IMDB m'a permis d'apprendre que ce film avait été produit par l'entreprise italienne NEWCLEO, en lice pour le marché français.
Le site du film, vers lequel envoie un lien présent sur sa fiche IMDB, n'indique nulle part le financement de ce film de propagande.
https://www.newcleo.com/press-releases/france-2030-newcleo-laureat-de-lappel-a-projets-reacteurs-nucleaires-innovants/

controverses nucléaires

controverses nucléaires (2003)

50 min. Sortie : 2003 (Suisse). Société

Documentaire TV de Wladimir Tchertkoff

Annotation :

https://www.dailymotion.com/video/xr56pr

Ce que ce film établit :
De ces deux institutions de l'ONU, l'OMS est à la botte de l' AIEA (agence internationale de l'énergie atomique). "Un accord signé entre les deux en 1959 empêche l'OMS de mener des recherches médicales indépendantes dans le domaine nucléaire, et d'informer les populations sur les conséquences d'accidents tels que celui de Tchernobyl, s'il n'y a pas l'assentiment du lobby atomique."


L'ONU ne se base que sur les études fournies par les Etats, ce qui fait qu'elle entérine les grotesques falsifications, dénégations, mensonges de la Russie sur les retombées médicales de l'accident de Tchernobyl.

L'OMS a aussi fait le jeu du pouvoir nucléaire en évitant de considérer la distinction entre exposition ponctuelle aux radiations - aussi intenses fussent-elles - et contamination interne par des radionucléides continuant d'irradier les organes de ceux qui consomment des végétaux, laitages, pleins de matière radioactive. Les enfants sont les plus sensibles à cette exposition, et 80% des enfants de certaines régions de Biélorussie et d'Ukraine nés après l'accident souffrent de malformations et de graves maladies qui leurs sont associées (cardiaques, respiratoires...); de cancers, d'immunodéficiences.


Les actes d'un congrès de l'OMS convoqué en 1995 par son président de l'époque Hiroshi Nakajima, ont été interdits de publication par l'AIEA.


En ayant au accès à un congrès de l'OMS le 4 juin 2001 à Kiev, ce documentaire nous montre comment les interventions de médecins, infirmières, sur les ravages des retombées, ne sont pas prises en compte.
Le film montre le déni des autorités russes, sur les rapports desquelles l'ONU base ses conclusions sur les répercussions médicales de l'accident de Tchernobyl, en contradiction avec les témoignages des médecins constatant sur le terrain la présence massive de graves problèmes médicaux chez les enfants nés après l'explosion.

Radium Girls

Radium Girls (2020)

1 h 42 min. Sortie : 3 avril 2020 (États-Unis). Drame, Historique

Film de Lydia Dean Pilcher et Ginny Mohler

ChatonMarmot a mis 5/10.

Annotation :

Ca commence en 1925, et un carton final précise que la pratique de la mise en peinture radioactive a duré jusque dans les années 70...
Même après la démonstration de la mauvaise foi du patron (qui avait financé dès le départ une étude sur les effets des radiations, dont les résultats avaient été gardés secrets), le résultat n'a été que la fermeture d'une usine.
Face à l'arsenal économico-juridique des grandes entreprises, la publicité est un point de départ essentiel (je préfère dire publicité plutôt qu'information - venue d' "en haut" - , publicité dans le sens de connaissance publique, pas de désinformation-réclame, novlangue)

Atomic Hope

Atomic Hope (2022)

1 h 22 min. Science, Société

Documentaire de Frankie Fenton

ChatonMarmot a mis 1/10.

Annotation :

Contient des entretiens avec
Moto-Yasu Kinoshita ingénieur nucléaire en chef chez TTS
James Hansen "scientifique du climat", avocat du nucléaire comme moyen de réduire rapidement à moindre coût la pollution qui provoque le changement climatique et "provoque plus de morts en une journée que le nucléaire en cinquante ans"

Il n'est quasiment question de que de modifier l'opinion publique sur les centrales nucléaires. La technologie n'est jamais examinée ; les intervenants aiment les comparaisons avec les morts causées par la pollution atmosphérique en ville, avec l'accumulation de plastique... Or, pour effectuer une relation entre radiations et plastique, il faut se situer à un niveau où ils refusent en images et en mots de se placer : nos modes de vie.
Un avocat du thorium , John Kutsch, brûlant des branches dans son jardin se targue d'être la nouvelle Greta Thunberg...

Iida Rushalme, suisse, travaillant dans la biologie cellulaire et fondatrice de "mères pour le nucléaire", est montrée décrétant qu'elle a beaucoup de savoir à partager (apparemment pas sur les effets des radiations sur les cellules), tout en "cuisinant" des "fish fingers" pour ses filles (ni sur la junk food), qu'elle espère voir travailler un jour dans le nucléaire, ce monde de vieux mâles (de futures lanceuses d'alerte peut-être, voyons le bon côté des choses!). On l'accompagne dans sa promenade à Tchernobyl. Elle veut "inspirer les jeunes filles" et leur assurer un mode de vie inchangé. "Nous devons examiner quels sont les plus puissants et rapides moyens de décarbonisation maintenant. (...) Les gens ont tellement peur du nucléaire que ça se met en travers du chemin d'une des meilleures solutions"

Géraldine Thomas, directrice de la banque de tissus de Tchernobyl, au département de cancer et de chirurgie au collège impérial de Londres, rassurante : des décennies d' "études rigoureuses" n'ont montré aucune hausse des cancers ; 28 pompiers sont morts de radiations intenses ; 15 personnes sont mortes de cancers de la thyroide jusqu'à maintenant, et 40 à 160 dans les années à venir (en comptant 1% de mortalité) uniquement dans les "trois républiques" ; aucun effet sur les grossesses, les malformations à cause génétique ; ni indication d'aucune hausse des cancers y compris parmi les autres nettoyeurs de réacteurs exposés à de hautes doses de radiations.

Pourtant , le film commençait par Cindy Folkers répétant "Il n'y a pas de dose saine".

City 40
6.4

City 40 (2016)

1 h 13 min. Sortie : 1 septembre 2016 (États-Unis). Guerre, Drame, Historique

Documentaire de Samira Goetschel

ChatonMarmot a mis 6/10.

Annotation :

"Le premier désastre majeur, qui fut qualifié d'accident dans les documents qui devinrent accessibles dans les années 1990, se produisit lorsqu'on déversa volontairement des déchets irradiés dans la rivière Techa.

Le second accident majeur se produisit lorsque le 29 septembre 1957 un conteneur souterrain de liquide radioactif explosa. Un nuage s'étendit sur un territoire estimé à 195 km de long et 9 km de largeur, 29 villages contaminés par les nucléotides ont été alors détruits, 10 000 personnes déplacées.

Le troisième accident majeur eut lieu en 1967, quand le lac Karachay s'assécha, et les déchets radioactifs qui y sont encore déversés à ce jour ont créé un nuage de poussière qui a contaminé un grand territoire, en particulier les villages le long de la rivière Techa."


Le lac Irtyash fait partie d'une chaîne de lacs dans lesquels les déchets de réactions chimiques nucléaires sont déversés, surnommés "lac de la mort", "lac plutonium"...Lequel "se déverse dans la rivière Techa, la principale source d'eau de la région et l'un des endroits les plus contaminés au monde."

Atomic homefront

Atomic homefront (2017)

1 h 40 min. Sortie : 17 novembre 2017 (États-Unis). Politique, Écologie, Société

Documentaire TV de Rebecca Cammisa

ChatonMarmot a mis 6/10.

Annotation :

"En 1942, le gouvernement US choisit St Louis, Missouri, comme centre de traitement de l'uranium pour les premières bombes atomiques fabriquées par le projet Manhattan. Les 25 années suivantes, les déchets radioactifs ont été déplacés dans des sites à travers la banlieue nord de St Louis, puis déposés dans une décharge du nord" - Bridgeton ; dont la portion West Lake, gérée par Republic Services ("deuxième plus grosse entreprise de gestion d'ordures des USA"), abrite un feu souterrain ("subsurface smoldering event - or SSE") qui s'approche lentement des 47 000 tonnes de déchets radioactifs comprenant uranium 238, thorium 230 et radium 226.

Thomas Mancuso, chargé dans les années 50 par la Commission à l'Energie Atomique d'étudier les risques de cancer sur les travailleurs exposés à de bas niveaux de radiations, transmit à Kay Drey une partie des résultats que la Commission lui avait interdit de rendre publics.
" à partir d'avril 1942, Mallinckrodt chemical works retraita l'uranium congolais secrètement pour l'Etat, en plein centre de St Louis."

Mallinckrodt déplaça les déchets au bord de l'aéroport à partir de 1947, pendant 12 ans. L'état vendit ces déchets à la Cotter corp, qui les déplaça 1 km au nord et les entassa en énormes tas. La pluie les diluait dans la rivière Coldwater Creek, qui inonda les habitations. En 1973 Cotter les déplaça illégalement dans la décharge de West Lake.

Sur des km, Coldwater Creek fut le lieu de jeu des enfants de la zone résidentielle qu'elle traverse. Autour, les cas de scléroses multiples, de troubles d'auto-immunité, de cancers de l'appendice, de tumeurs et de cancers du cerveau, de problèmes et de cancers de la thiroide, etc. se comptent par centaines. La zone a été inondée par l'eau contaminée plusieurs fois pendant les années 70-80. Aucune habitation n'a été testée pour détecter la pollution.

Downwind

Downwind (2023)

1 h 36 min. Sortie : 23 janvier 2023 (États-Unis). Historique, Écologie, Politique

Documentaire de Douglas Brian Miller et Mark Shapiro

De Hiroshima à Fukushima

De Hiroshima à Fukushima (2015)

1 h 20 min. Sortie : décembre 2015 (France).

Documentaire de Marc Petitjean

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=2eAJXxTXsHs
https://www.afis.org/Les-contaminations-radioactives-au-tritium
''l’activité totale de l’eau stockée est inférieure d’un facteur 10 environ aux rejets annuels de l’usine d’Orano à La Hague, pour lesquels aucune conséquence environnementale n’a été mise en évidence''
https://doseequivalentbanana.home.blog/2019/11/24/leau-contaminee-au-tritium-de-fukushima/

I'm So Sorry
7.1

I'm So Sorry (2021)

1 h 36 min. Sortie : 25 janvier 2024 (France). Société, Nature

Documentaire de Zhao Liang

ChatonMarmot a mis 8/10.

Blessures Atomiques

Blessures Atomiques (2006)

52 min. Sortie : 2006 (France).

Documentaire de Marc Petitjean

Tom atomique

Tom atomique (1965)

Tom-ic Energy

07 min. Sortie : 27 janvier 1965 (États-Unis).

Court-métrage d'animation de Chuck Jones et Maurice Noble

Annotation :

"Conflits" d'interprétations personnelles, de conceptions du "doute raisonnable" - les "sciences humaines" ont au moins par rapport aux "sciences exactes" la supériorité morale de ne pas masquer la part d'opinion dans les idées qu'elles formulent. Et d'être formulées dans une langue qui ne leur permet pas d'échapper au débat public. Car même si "l'idéal" de transparence est intrinsèque aux sciences et à leur bon fonctionnement, il est entravé par de nombreuses circonstances, souvent politiques, qui ont tendance à être éludées dans les domaines techniques ; et le grand public conserve une notion des "sciences exactes" qui facilite la mystification. Quand on se penche sur l'histoire des sciences, la séparation entre "molles" et "dures" devient forcément moins claire, et/ou moins justifiée.
Dans les techniques, le secret n'a pas seulement des causes politiques, les limites ne sont pas seulement dues à la disparition des sources ou à leur accès limité. Des considérations commerciales, militaires, géopolitiques y constituent des entraves ACTUELLES - même si le passé fait l'objet de manipulations idéologiques pour des raisons actuelles elles aussi, bien sûr !

Toutes les sciences ont leurs limites, et il est utile de les expliciter.
J'imagine qu'en histoire, selon les préférences idéologiques (politiques, religieuses), les conceptions du doute raisonnable sont à géométrie variable selon les sujets, pour un même individu - et sont rendues explicites par le débat.
Tout ça pour dire qu'on n'en est plus à faire une séparation entre sciences molles et dures. C'et juste que les "dures" sont tellement compliquées qu'elles deviennent semblables à de l'ésotérisme, et sont utilisées telles de nouvelles religions grâce à ça.
Il ne faut pas fétichiser le mot "science", quoi...

Disco et guerre atomique

Disco et guerre atomique (2009)

Disko & Tuummasoda

1 h 20 min. Sortie : 2009 (France). Thriller, Historique

Documentaire de Jaak Kilmi

Lise Meitner, mère de la bombe atomique

Lise Meitner, mère de la bombe atomique (2013)

Lise Meitner - Die Mutter der Atombombe

52 min. Sortie : 2 février 2013 (Allemagne). Portrait, Science

Documentaire de Wolf von Truchsess

ChatonMarmot

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