La Sensibilité selon Mamoru Hosoda

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Voulant surfer sur la vague Pokemon, Digimon n'a jamais réussi à se mettre à la hauteur de son aîné, et c'est le cas sur tous les supports, film compris. Ici ça manque de créativité, les personnages ne sont guère intéressants et ce film n'a pour lui que ses dessins qui sont plutôt sympathique. Il manque un peu de magie, d'intensité voire de passion, et ce malgré quelques séquences bien foutues et bien sympathiques.

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Mamoru Hosoda signe avec Superflat Monogram un court métrage commercial pour Louis Vuitton, qui se révèle plutôt sympathique et original. Alors certes, c'est parfois un peu légèrement excessif, mais il y a tout de même un peu de créativité et quelques belles images.

https://www.youtube.com/watch?v=LhsxMqL7PQc

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Mamuro Hosoda propose avec La Traversée du Temps une oeuvre assez difficile à juger et appréhender, tant certains aspects sont passionnants et parfois même émouvants, quand d'autres sont bien décevants, et pourtant, ça reste le côté attachant qui l'emporte, à l'image de cette remarquable dernière partie.

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Mamoru Hosoda propose avec Summer Wars une tendre plongé dans la vie d'un jeune geek qui va voir sa vie bouleversée lorsque la plus belle fille de son école l'invitera à la campagne, puis quand une intelligence artificielle menacera le monde. Si l'émotion n'est pas vraiment présente, ça n'en reste pas moins une oeuvre agréable à suivre, bien construite et tout le long passionnante, grâce notamment à des personnages forts et des enjeux qui le sont tout autant.

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Les Enfants Loups se révèle être un animé aussi bouleversant qu'élégant où Mamoru Hosoda dresse plusieurs portraits avec justesse, émotion et tendresse, pour un ensemble inoubliable, sublimé par de magnifiques dessins et nous faisant passer par tout un éventail d'émotions.

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En signant Le Garçon et la Bête, Mamoru Hosoda propose une oeuvre assez forte et intense, autour de l'évolution d'un jeune garçon au sein d'un univers fantastique. Tant dans l'écriture que la mise en scène il y a une vraie justesse, authenticité et surtout de l'émotion, on s'attache aux personnages principaux, c'est à la fois beau, drôle ou émouvant, et on est happé par cette aventure qui ne fera que surprendre. On trouve aussi de l'inventivité dans les décors, l'univers ou encore les personnages, sublimés par de jolis dessins, ainsi qu'une touche de poésie, notamment dans le final, parfait et concluant magnifiquement cette histoire.

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Mamoru Hosoda propose avec Miraï, ma petite soeur une oeuvre nous renvoyant en enfance et dressant des portraits plutôt touchants d'une famille accueillant un nouveau bébé. Il se montre plutôt juste et utilise le fantastique pour faire évoluer le récit et amener les émotions, ce qui marche parfaitement bien dans les 20 dernières minutes, pas loin d'être bouleversantes. Parfois poussif avant cela, et pas forcément transcendant, ça n'en reste pas moins une oeuvre remplie d'idées et authentique, et il est difficile de ne pas s'y attacher.