Cover Lectures ⑵⒪⑵⑸ ꕤ

Lectures ⑵⒪⑵⑸ ꕤ

créature bipède et ingrate
...
Sweet debt of Life, - each night to owe,
Insolvent, every noon.

Liste de

12 livres

créée il y a 11 mois · modifiée il y a environ 1 mois
Expérience et pauvreté
7.5

Expérience et pauvreté (1933)

suivi de Le conteur et La tâche du traducteur

Sortie : 1933. Essai

livre de Walter Benjamin

Annotation :

Toujours passionnant de (re)lire Benjamin.
"le cours de l'expérience a chuté" ; ça claque. Le constat : personne ne revient de la guerre (14-18) en parlant, en exprimant, en racontant, en transmettant une expérience.
De ce constat : "Expérience et pauvreté" (1933) ; "Le conteur" (1936) ; et "La tâche du traducteur" (1923) texte plus jeune mais qui rentre parfaitement dans ce corpus.
Expérience et pauvreté est un cours texte magique, indispensable de le lire avec Le conteur (qui en reprend beaucoup de passages, parfois mot pour mot)
Expérience et pauvreté : l’ambiguïté de la position que l'on doit adopter face à l'histoire. La perte de l'expérience, de la transmission générationnelle et vivante (voix) de l'histoire (d'être un conteur, quoi) est irréversible et crée un abîme, mais qui peut être renouvelé par de nouvelles formes d'art, qui font table rase. Et sont donc révolutionnaires.
Le conteur : la même en plus long et plus détaillé et surtout en comparant le conte (le récit vivant, lié à la tradition orale, artisanat de l'histoire... donne "la morale de l'histoire") et du roman (histoire pleine et totale, chose en soi qui se lit solitaire...donne "le sens de la vie") - à lier avec comme toujours l'apparition les techniques de production d'art de masse et l'industrialisation culturelle, ici of course l'imprimerie. Magnifique texte sur la littérature, la fiction, l'épopée, le récit, et surtout l'histoire. C'est aussi une réflexion sur l’œuvre de l'auteur russe Nicolaï Leskov.
La tâche du traducteur : petit essai de philosophie du langage. réflexions sur le concept d'orignal à lier avec toute sa théorie esthétique. "Il reste en toute langue et dans ses œuvres, hors du communicable, un incommunicable, quelque chose qui, selon le contexte où on le rencontre, est symbolisant ou symbolisé. Symbolisant dans les œuvres finies des langues ; mais symbolisé dans le devenir même des langues."

Bureau de tabac
8.7

Bureau de tabac (1934)

et autres poèmes

Tabacaria

Sortie : 1990 (France). Poésie

livre de Fernando Pessoa

Annotation :

« J’ai fait de moi ce que je n’aurais su faire,
et ce que de moi je pouvais faire je ne l’ai pas fait.
Le domino que j’ai mis n’était pas le bon.
On me connut vite pour qui je n’étais pas, et je n’ai pas démenti et j’ai perdu la face.
Quand j’ai voulu ôter le masque
je l’avais collé au visage.
Quand je l’ai ôté et me suis vu dans le miroir,
J’avais déjà vieilli.
J’étais ivre, je ne savais plus remettre le masque que je n’avais pas ôté.
Je jetai le masque et dormis au vestiaire
comme un chien toléré par la direction
parce qu’il est inoffensif –
et je vais écrire cette histoire afin de prouver que je suis sublime. »

« Sur d’autres satellites, d’autres systèmes, quelque chose qui ressemble à des hommes
Continuera à faire des choses qui ressemblent à des vers,
A vivre sous des choses qui ressemblent à des enseignes,
Toujours une chose en face de l’autre,
Toujours une chose aussi inutile que l’autre,
Toujours l’impossible aussi stupide que le réel,
Toujours le mystère au fond, aussi sûr que le sommeil du mystère en surface,
Toujours ça ou toujours autre chose, ou ni l’un ni l’autre.
Mais un homme entre au Tabac (pour acheter du tabac ?)
D’un coup, la réalité plausible s’abat sur moi .»

Le Rêve d'un homme ridicule
7.7

Le Rêve d'un homme ridicule (1877)

Son smechnovo tcheloveka

Sortie : 1993 (France). Recueil de nouvelles

livre de Fiodor Dostoïevski

Annotation :

aspect carnet ; publication initiale dans la revue politique et littéraire super conservatrice "Le Citoyen" dont il est le rédacteur en chef quand il commence sa rubrique - dans laquelle paraît "Le Rêve d'un homme ridicule"- "Le Journal d'un écrivain". Dans cette rubrique : chroniques sur l'actualités mais aussi quelques nouvelles, dont celle-ci.
Ridicule (adj.) : qualifie ce qui est insignifiant, dérisoire ou risible par son incompétence, sa petitesse, son absurdité, sa bêtise. Drôle, involontairement, et minuscule.
Dostoïevski nous fait partir d'un désabusement, d'un homme cynique et seul, qui s'apprête à se suicider, mais qui s'endort... son rêve mysique dont on a le récit presque précis - car le rêve échappe toujours en partie à la conscience... - porte du miraculeux : la vision, après un voyage spatial nébuleux, d'une autre planète peuplée des mêmes humains ou presque. Le rêve trahit le réel, en est son versant : c'est dans ce rêve que le narrateur voit la fin du jardin d'Eden, d'un état de plénitude originel et à jamais perdu ; sa destruction par la raison, le savoir, sa recherche, son mantra : "La conscience de la vie est supérieure à la vie, la connaissance des lois du bonheur, supérieure au bonheur". A partir de là, le réveil, et le choix de la vie quand même. Qu'est-ce-que c'est optimiste (et religieux) à lire, après les Carnets.

Rouge pute
7.9

Rouge pute

Sortie : mai 2018 (France). Poésie

livre de Perrine Le Querrec

Annotation :

« ᴄᴏɴᴊᴜɢᴀɪsᴏɴ
(𝘴𝘦 𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦)

Je me tais
Ta gueule !
Il me tue
Nous nous taisons
Vous, vous vous taisez
Ils assassinent »

Une semaine sur deux pendant 2 mois, Perrine Le Querec a recueilli les paroles de femmes victimes de violences, à Louviers, dans la résidence d’artiste de la villa Calderon et au centre social de La Chaloupe. C’est un recueil d’expérience transformé en poésie. Je ne sais pas à quel point cette démarche me touche, elle a toujours quelque chose de « je vais transformer ta parole/expérience en art », en empruntant, la parole de l’autre, en capitalisant un peu dessus…

Contrechant
-

Contrechant

livre de Audre Lorde

Redmill l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Cette anthologie est vraiment bien pour découvrir son œuvre. Extraits des recueils 𝕮𝖔𝖆𝖑, 𝕱𝖎𝖗𝖘𝖙 𝕮𝖎𝖙𝖎𝖊𝖘, 𝕮𝖆𝖇𝖑𝖊𝖘 𝖙𝖔 𝕽𝖆𝖌𝖊, 𝕱𝖗𝖔𝖒 𝖆 𝕷𝖆𝖓𝖉 𝖂𝖍𝖊𝖗𝖊 𝕺𝖙𝖍𝖊𝖗 𝕻𝖊𝖔𝖕𝖑𝖊 𝕷𝖎𝖛𝖊, 𝕹𝖊𝖜 𝖄𝖔𝖗𝖐 𝕳𝖊𝖆𝖉 𝕾𝖍𝖔𝖕 𝖆𝖓𝖉 𝕸𝖚𝖘𝖊𝖚𝖒. Elle parle beaucoup de l’enfance, de la transmission, avec autant d’espoir que de dégoût. Elle parle avec amour et colère ; de ce qui est est laissé comme monde à la postérité et de ce qui a été déjà transmis. Elle parle beaucoup d’être une femme noire et des discriminations raciales. Elle parle beaucoup du reflet que nous donne le miroir d’une société, et de la crasse qu’il garde. Mais elle continue quand même de s’émerveiller un peu. Dans la ville de New York qu’elle méprise autant qu’elle aime; et qu’elle décrit d’une manière si magnifiquement ambivalente dans certains poèmes. Le regard porté sur l’Amérique est sec et pointu. Seuls poèmes traduits en français de Lorde, mise à part son recueil 𝕷𝖆 𝕷𝖎𝖈𝖔𝖗𝖓𝖊 𝕹𝖔𝖎𝖗𝖊 (𝕿𝖍𝖊 𝕭𝖑𝖆𝖈𝖐 𝖀𝖓𝖎𝖈𝖔𝖗𝖓). Les jeunes éditions Les Prouesses sont à suivre !! elles font de beaux ouvrages et proposent des super textes du matrimoine mondial. Traduction collective aussi. Love <3

« Il ne reste rien de beau dans les rues de cette ville.
J’en suis venue à croire à la mort et au renouveau par le feu.
Au-delà des interrogations sur les obligations du sang
sur ce qui fait que ce devrait être mon époque ou celle de mes enfants
qui verra trembler cette ville triste pour renaître peut-être
noircie à nouveau mais déterminée cette fois ;
lassée de cet éternel temps du passé des affirmations
et des répétitions des trips narcissiques dans un soi incomplet
là où il y a deux ans être fière sonnait comme une promesse maintenant
c’est l’heure des fruits et toutes les souffrances sont stériles
seuls les enfants poussent »
(𝒩ℯ𝓌 𝒴ℴ𝓇𝓀, 𝕹𝖊𝖜 𝖄𝖔𝖗𝖐 𝕳𝖊𝖆𝖉 𝕾𝖍𝖔𝖕 𝖆𝖓𝖉 𝕸𝖚𝖘𝖊𝖚𝖒)

𝘛𝘩𝘦𝘳𝘦 𝘪𝘴 𝘯𝘰𝘵𝘩𝘪𝘯𝘨 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘵𝘪𝘧𝘶𝘭 𝘭𝘦𝘧𝘵 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘵𝘳𝘦𝘦𝘵𝘴 𝘰𝘧 𝘵𝘩𝘪𝘴 𝘤𝘪𝘵𝘺.
𝘐 𝘩𝘢𝘷𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘦 𝘵𝘰 𝘣𝘦𝘭𝘪𝘦𝘷𝘦 𝘪𝘯 𝘥𝘦𝘢𝘵𝘩 𝘢𝘯𝘥 𝘳𝘦𝘯𝘦𝘸𝘢𝘭 𝘣𝘺 𝘧𝘪𝘳𝘦.
𝘗𝘢𝘴𝘵 𝘲𝘶𝘦𝘴𝘵𝘪𝘰𝘯𝘪𝘯𝘨 𝘵𝘩𝘦 𝘯𝘦𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘵𝘪𝘦𝘴 𝘰𝘧 𝘣𝘭𝘰𝘰𝘥
𝘰𝘳 𝘸𝘩𝘺 𝘪𝘵 𝘮𝘶𝘴𝘵 𝘣𝘦 𝘮𝘪𝘯𝘦 𝘰𝘳 𝘮𝘺 𝘤𝘩𝘪𝘭𝘥𝘳𝘦𝘯’𝘴 𝘵𝘪𝘮𝘦
𝘵𝘩𝘢𝘵 𝘸𝘪𝘭𝘭 𝘴𝘦𝘦 𝘵𝘩𝘦 𝘨𝘳𝘪𝘮 𝘤𝘪𝘵𝘺 𝘲𝘶𝘢𝘬𝘦 𝘵𝘰 𝘣𝘦 𝘳𝘦𝘣𝘰𝘳𝘯 𝘱𝘦𝘳𝘩𝘢𝘱𝘴
𝘣𝘭𝘢𝘤𝘬𝘦𝘯𝘦𝘥 𝘢𝘨𝘢𝘪𝘯 𝘣𝘶𝘵 𝘵𝘩𝘪𝘴 𝘵𝘪𝘮𝘦 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘢 𝘴𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘰𝘧 𝘱𝘶𝘳𝘱𝘰𝘴𝘦;
𝘵𝘪𝘳𝘦𝘥 𝘰𝘧 𝘵𝘩𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘵 𝘵𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘦𝘷𝘦𝘳, 𝘰𝘧 𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘯𝘥 𝘳𝘦𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯
𝘰𝘧 𝘵𝘩𝘦 𝘦𝘨𝘰-𝘵𝘳𝘪𝘱𝘴 𝘵𝘩𝘳𝘰𝘶𝘨𝘩 𝘢𝘯 𝘪𝘯𝘤𝘰𝘮𝘱𝘭𝘦𝘵𝘦 𝘴𝘦𝘭𝘧
𝘸𝘩𝘦𝘳𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘺𝘦𝘢𝘳𝘴 𝘢𝘨𝘰 𝘱𝘳𝘰𝘶𝘥 𝘳𝘢𝘯𝘨 𝘧𝘰𝘳 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘣𝘶𝘵 𝘯𝘰𝘸
𝘪𝘵 𝘪𝘴 𝘵𝘪𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘳 𝘧𝘳𝘶𝘪𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘢𝘭𝘭 𝘵𝘩𝘦 𝘢𝘨𝘰𝘯𝘪𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘦 𝘣𝘢𝘳𝘳𝘦𝘯—
𝘰𝘯𝘭𝘺 𝘵𝘩𝘦 𝘤𝘩𝘪𝘭𝘥𝘳𝘦𝘯 𝘢𝘳𝘦 𝘨𝘳𝘰𝘸𝘪𝘯𝘨

Résister
7.5

Résister (2024)

Sortie : 16 octobre 2024. Essai

livre de Salomé Saqué

Annotation :

petit manuel pour résister à l'extrême droite, Salomé Saqué n'invente rien mais elle remet à jour, surtout pour les journalistes, ce qui est répété depuis toujours mais jamais écouté : l'origine de l'ED française, sa filiation, ce qu'est le FN-RN dans son essence même. C'est pas indispensable mais ça peut être une lecture aidante pour les gens perdus dans le confusionnisme dans lequel les grands média nous laisse, dans l'empire Bolloré comme dans l'audiovisuel bourgeois public qui regarde jamais dans la bonne direction. ça n'apporte cependant qu'un discours bienfaisant sur la démocratie représentative, sans questionner les institutions et sans proposer de réflexion politique sur la souveraineté, l’exercice du pouvoir...c'est pas ce genre d'essai. A considérer seulement comme un appel aux journalistes à résister à l'extrême droite et une piqûre de rappel sur le RN.

Crime et Châtiment
8.5

Crime et Châtiment (1867)

(traduction André Markowicz)

Pryestupleyniye i nakazaniye

Sortie : 1998 (France). Roman

livre de Fiodor Dostoïevski

Black Words
-

Black Words (2018)

Sortie : janvier 2018. Poésie

livre de Lisette Lombé

Annotation :

des poèmes super vivants et super vibrants, c'est protéiforme parce que les vers se mêlent aux collages et qu'on y sent le slam et le parlé de l'écrit. ce sont des textes qui appellent beaucoup et qui résonnent.

Moi qui n'ai pas connu les hommes
7.9

Moi qui n'ai pas connu les hommes (1995)

Sortie : 1 décembre 1995. Roman

livre de Jacqueline Harpman

Annotation :

Quête de sens qui demeure sans réponse. Je découvre Jacqueline Harpman qui par bien des aspects offre un roman super intéressant. C'est absurde et vide de sens, et la dystopie permet de survoler un système qui ne réponds à aucune logique, qui n'est qu'un champ immense de solitude. C'est dès le début super métaphysique, et ça se lit agréablement. La sexualité est au centre du roman dès son début, hétéro notamment (le lesbianisme est quasi traité comme une déviance, et c'est mon gros point de eww sur ce bouquin). C’est affiché dès le titre, dont on comprends bien vite le sens qu'il n'a pas, du coup, (il dit pas youpi il dit ouin ouin) et ça perd à mes yeux beaucoup d’ouvertures du champ du récit. On survole cet enfermement sans raison ni réponses, cet environnement nouveau et vide dans lequel il faut accepter de construire. Avec uniquement des femmes mais où les relations entres ces femmes sont tellement trop peu étirées. En même temps, le personnage est construit comme ça, elle est antipathique, et par sa méconnaissance du monde passé - celle qui n'a pas connu les hommes..- elle échappe aux souffrances des autres femmes et au lien qui peut les unir à elle (voilà l'aspect principal du roman, bien centré sur les hommes, c'est un peu triste à lire, en se disant que l'autrice n'a pas pu aller plus loin que ça ; comme si elle ne pouvait pas penser aux liens qui se font entre femmes sans la médiation des hommes, et donc ne pas savoir écrire ces liens). Cette narratrice passe son temps à se différencier des femmes par cet aspect là, en plus, d'une manière super bizarre. > dans la préface, la femme qui écrit cette préface et dont je n'ai plus le nom, dit que le roman aurait été bien différent si Jacqueline Harpman avait été lesbienne. je le pense aussi, et Jacqueline Harpman en a elle même conscience puisqu'elle dit elle même qu'en tant qu'hétéro elle ne saurait pas écrire une histoire lesbienne. Et son roman passe à côté de ça, pas parce que y'a pas de relation lesbienne (il y en a une en plus, il faut voir comment elle est décrite, après...) mais parce qu'on sent juste à quel point la vie de chacune de ces femmes, et du personnage principal, n'est pas traité par un autre aspect que par ce qui unit prétendument les femmes aux hommes. Une manière bien petite de voir le monde.
Puis, si je pousse - j'aime bien pousser encore - ça vire beaucoup à l'eugénisme et à l'âgisme. le fardeau social de la vieillesse et du handicap. sans spoiler. je trouve ça super super do

Tant qu'il reste quelque chose à détruire
7.9

Tant qu'il reste quelque chose à détruire (2022)

Sortie : 23 septembre 2022. Poésie

livre de Mag Lévêque

Annotation :

pas facile de rentrer d'abord dans cette poésie de l'intime violence, une place difficile. mais c'est puissant et fragmentaire dans la forme, ça travaille à l'intérieur de soi, ça creuse et comble les trous, et au fil des pages j'ai pu m'y ouvrir (ça demande de s'ouvrir à ce que ça nous fait ressentir également) et rentrer pleinement dedans. une manière de s'autoriser à créer à partir du mal, pas juste pour s'en débarrasser ni pour en guérir mais pour proposer du commun qui explore et déboulonne les cassures.

La Prochaine Fois, le feu
7.6

La Prochaine Fois, le feu (1963)

The Fire Next Time

Sortie : 1963 (France). Essai

livre de James Baldwin

Annotation :

[en audio]

Une chambre à soi
7.9

Une chambre à soi (1929)

(traduction Clara Malraux)

A Room of One's Own

Sortie : 1965 (France). Essai

livre de Virginia Woolf

Annotation :

Pourquoi les femmes sont-elles pauvres ?
C'est la question de cette conférence sur la littérature, sur la place des femmes dans la création littéraire. L'importance d'avoir une chambre à soi - ce qui est par ailleurs une quasi impossibilité dans le système du couple tel qu'il est conçut et accepté socialement, de manière générale, toujours aujourd'hui. C'est une lecture géniale, dont voici les points que je retiens :

Redmill

Liste de

Liste vue 30 fois

1