Lectures en pays de Philousofie

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Relu.
Idée 1 : la vérité comme étoile polaire.
Premières critiques de la démocratie. Le philosophe comme homme complet, homme du savoir et de la connaissance de l'âme, méconnue des hommes de pouvoir comme des poètes.

Le reste peut-être encore à relire...

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J'adhère à la deuxième moitié sur l'importance de la dialectique, moins à la première avec ses métaphores assez lourdes et propagandistes.

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Commencé, non terminé.

En fait depuis j'ai appris un truc qui a refroidi mes envies : apparemment dans la République il soutient des idées quasi eugénistes que les nazis n'auraient pas renié. Même Badiou qui est un "pro-Platon" et qui a écrit un bouquin sur lui considère cela comme une "erreur irrattrapable".
Si la dialectique (une discrimination, au sens étymologique du terme) mène à l'eugénisme, je crois que je n'ai pas envie de me remettre à Platon...

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Bon, à voir (cf commentaire précédent)...

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Bon c'est un indispensable apparemment, mais c'est pas dans mes priorités immédiates.

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Ecouté une émission sur France Culture qui en parlait. La conception de la liberté de Spinoza semble être de celles dont s'inspire le plus les démocraties occidentales. Mais à lire pour confirmer ou infirmer...

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Le gros morceau pour plus tard...

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M'intrigue car matheux et méthaphysicien. Puis comme ça après je pourrai dauber sur Voltaire en connaissance de cause trolilol ^^

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Pas vraiment dans les thèmes préférentiels, mais curiosité personnelle.

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Alors le plus fort c'est que je l'ai lu (de mon propre chef), et à l'époque ça m'avait impressionné, mais maintenant c'est trop lointain. Donc à relire.

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Contre la représentation du présent uniquement donnée par celle du passé, contre les grandes conceptions philosophiques, tendant à figer le réel sans se rendre compte de l'arbitraire du langage et donc du concept formulé, contre une conception de la vérité qui ne se rapporterait qu'au passé... Bergson n'y va pas de main morte et c'est une vision finalement réjouissante qu'il nous propose : nous serions plus libre qu'on ne le croit, nous ne devrions pas douter de notre capacité de création.

Après on a le droit d'être sceptique quant à la possibilité d'intuition suprasensible expliquée dans la partie "introduction à la métaphysique" qui dépasserait la connaissance scientifique, mais j'ai l'impression que ça recoupe la faculté de création et le génie humain, donc pourquoi pas.

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Je me suis laissé dire qu'ils aimaient bien Bergson en prépa S, vu que ces deux-là sont tombés à quelques années d'intervalle.
Et apparemment il s'est attaqué à des idées de son temps, commentant même la théorie de la relativité. Ça me motive bien.

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Peut-être une bonne approche générale? Puis Russell était aussi un fameux mathématicien.

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Relu sans aucun plaisir, pour quelques lectures futures.
Aucun plaisir car d'abord la langue de Descartes m'est particulièrement imbuvable et presque illisible par moment. C'est bien simple, si j'ouvre les Essais de Montaigne à n'importe quel endroit, je trouve le texte plus intelligible. Je me demande comment j'ai pu me taper ça à 17 ans! mais il me semble qu'on avait du lire que quelques chapitres...
Ensuite c'est pas pour dire mais sa démonstration de l'existence de Dieu fleure bon le gros raisonnement circulaire des familles hein (trolilol): ça fonctionne parce que le concept de perfection va de soi pour son auteur, et qu'est-ce-que ce concept sinon Dieu je vous le demande?
Enfin comme l'ont fait remarquer certains, il se mouille pas trop le René, jamais trop s'embrouiller avec l'Eglise des fois que ça serait dommage. Bon certes il explique à la fin qu'il veut pas perdre de temps en polémiques et ça se défend, mais on trouve bien des philosophes défendant ardemment leur cause tout en passant du temps à écrire.
Après y a toute la dichotomie âme/corps bien connue qu'on retrouve, et à laquelle je pourrais adhérer si je n'étais pas un indécrottable romantique (avec un fond de scepticisme pour ne rien arranger)...

Bon bref, un livre avec lequel je suis dur de par, ou "à cause que" (loule!) j'ai reçu une formation scientifique.

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Un texte court de l'auteur des Pensées, qui va à l'essentiel.
En somme, toutes les institutions et tous les principes humains sont relatifs, il n'y a aucune légitimité qui tienne (idée qui peut avoir eu quelque influence sur la pensée contre-révolutionnaire) et il ne faut donc pas voir les dirigeants comme des idoles. En revanche leur rôle est nécessaire car rien n'est pire que la guerre civile.
Ce n'est pas hyper original certes, mais doit y avoir un peu plus que ces quelques mots à dire puisque ça a été donné aux prépas S en 2011.

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Toujours amusant de voir la proportion de l'appareil critique et du texte en édition GF : une quarantaine de pages pour le texte, une centaine pour l'introduction... Bon là, c'est pas forcément un mal, parce que le moyen français c'est un peu hardcore. Pas encore demain que je pourrai me lancer dans l'intégralité de Montaigne en version originale...

A part ça je suis peu convaincu par la thèse. Si un peuple endure un tyran, c'est peut-être aussi parce qu'il n'a pas les moyens ou l'opportunité d'agir significativement. D'autant que la solution de la désobéissance civile est un peu simpliste et facile. Assez léger pour un classique de la pensée politique... Mais promis je vais y réfléchir encore avant d'y mettre 3 ^^
Je ne dis rien de la solution d'une élite éclairée qui montrerait la voie au peuple (il faudrait juste éviter de la former à partir des "tyranneaux" dont parle La Boétie...) étant donné que seule l'introduction la mentionne.