Les 10 albums qui ont changé ma vie

Annotation :

Lutte des classes? Faites l'amour, pas la guerre!
Les rythmes endiablés de Different Class et les paroles en or mettant en parallèle les "petites vies" des uns et le "grand train de vie" des autres (car, après tout,"you can take your year in Provence, and shove it up your arse") en font un album indétronable de mes ipods.

Annotation :

Dans un genre légèrement différent, Damage Done de Dark Tranquillity a changé ma vie en faisant pulser mes après-midi pluvieux ou en m'inspirant lorsque j'écris ou que je dessine.

Frappant ses mélodies, que dis-je, ses hymnes, au fond des tympans, comme au fer rouge, ses paroles s'attaquent à la norme et aux pantins de la vie de tous les jours qui nous étouffent, pour peu que l'on soit un peu différent. Le froid contre le chaud, la nuit et le jour, le son, le danger, le tout avec des jeux de mots et métaphores poétiques, fortes et sublimes ("But as moths to the flame / we go"; "i brought you fires / that you put out / i brought you fires / for I cannot be without"; "like fingerprints on your heart, reading out the last lines of code"; "mental blindfolds on"; "Focal degradation / Bring the chaos into light"; "wishing darkness was sound"... etc)

On me demande souvent si j'aime "le métal". Je n'en sais toujours rien, n'ayant rien retrouvé de tel dans ce genre à part cet album.

Annotation :

Ennio Morricone! Ennio Morricone outragé ! Ennio Morricone brisé ! Ennio Morricone martyrisé ! Mais Ennio Morricone libéré !

On ne sait pas si on est dans les alpes avec un morceau de chocolat Milka dans le bec ou si on dévale les plaines du Texas avec un colt tant cet album mélange les genres en leur rendant hommage, mais Felt Mountain est sans aucun doute l'un des plus beaux albums lyriques composés par un groupe.

La musique de film se mélangeant en filigrane tantôt à des sonorités électro, à des yodels angevins, ou à des envolées orchestrales sont autant d'idées et de risques musicaux qui paient.

Annotation :

Ta ta ta ta ta ta tata dum dum dum dum DA DAAAA... Bon, c'est difficile à résumer, comme ça, mais l'expérience Tron:Legacy est assez inoubliable pour n'importe qui aime les belles mélodies et la technologie électro à leur service.
Autant l'expérience du film avait ses défauts (ben, le film, surtout!), autant l'expérience d'écouter cette bande originale dans de bonnes conditions est sans faute.
Avec un budget conséquent, Daft Punk livre avec cet album celui que j'attendais et qui me correspond le plus.

Annotation :

Musique de film, toujours. Bien qu'il soit difficile de choisir sur des milliers d'albums de bandes originales toutes plus excellentes les unes que les autres, celle de Last Action Hero de Michael Kamen et Queensryche est celle qui a la plus grande longévité dans ma bibliothèque musicale (je l'écoute fréquemment depuis sa sortie en 1993!)

Les emprunts et clins d'œil à la musique classique sont un vrai point fort, mais on trouve également dans cette même bande originale des passages rock orchestrés avec la complicité de Queensryche. Je pense que c'est ce que j'aime dans cet album, une diversité des genres et de thèmes musicaux au service d'un même univers délirant et foisonnant.

Rare, risqué, et - comme le fut le film - très critiqué. 8ers gonna 8.

Annotation :

Encore un album mélangeant musique classique et métal/rock mélodique moderne.
Ce concerto, OVNI musical absolu, donne aux mélopées ultra-rapides de Y.J. Malmsteen une dimension orchestrale et lyrique absolument saisissante. A la croisée des genres entre deux univers que j'aime beaucoup, cet album réconcilie de manière étonnante deux mondes musicaux qui s'ignorent et se méprisent généralement. A tort! Si tous les albums de métal pouvaient être aussi bien composés et lisibles musicalement, si toute la musique classique moderne prenait en compte la modernité musicale actuelle, ça serait pas si mal...

Annotation :

En bon héritier de Philip Glass, Woodkid modernise la musique séquentielle de son idole et crée un genre nouveau, ici encore à la croisée des chemins.

Les hymnes sont entêtants et l'esthétique sublime.

Annotation :

Air, Jarvis Cocker, Charlotte Gainsbourg, que rêver de mieux?
Charlotte marche sur les pas de son père avec ce qui reste pour moi son meilleur album, en grande partie pour les paroles de J. Cocker (avec qui elle aurait dû rester pour ses paroles!)

"I saw a photograph
A woman in a bath of hundred dollar bills
If the cold doesn't kill her, money will"

Excellent.

Annotation :

Rammstein! Marilyn Manson! Nine Inch Nails! Angelo Badalamenti! The Smashing Pumpkins!

A l'époque où ce film est sorti, Lynch avait regroupé des musiciens aussi hétéroclites que les acteurs de son film pour en composer la B.O.
On passe donc des mélodies planantes de Badalamenti aux hurlements d'outre-tombe de Rammstein ou de Manson. Un album inouï.

Annotation :

La version non-officielle "Deck Art" de cet album est une digne prolongation musicale du film.
Mélangeant bootlegs et extraits sonores du film avec les morceaux complets de Vangelis, elle propulse l'auditeur dans le monde futuriste torturé imaginé par Philip K. Dick, Ridley Scott et Syd Mead.
En mode shuffle sur un iPod, cela permet de passer dans un monde parallèle pluvieux et envoûtant, l'espace d'un morceau ou d'un voyage en métro.